Notre système de protection sociale a été bâti de la façon suivante : les organismes de protection sociale prélèvent sur les revenus des personnes qui travaillent et de leurs employeurs des cotisations sociales qui permettent ensuite aux individus de percevoir des revenus sociaux lorsqu'un risque social se réalise.
La protection sociale permet non seulement de s'attaquer à la pauvreté monétaire, mais aussi de contribuer concrètement à la réalisation des objectifs généraux de développement, dont l'amélioration des résultats sur le plan de la nutrition, de la santé et de l'éducation.
La réduction des inégalités : la protection sociale assure à tous les individus l'accès à un seuil minimum de ressources, afin que l'inégalité des situations ne soit pas trop grande. En France, tous les individus se voient ainsi garantir l'accès au logement, l'accès à l'éducation, etc.
Les systèmes de protection sociale aident les individus et leurs familles, et plus particulièrement les ménages pauvres et vulnérables, à affronter les crises et les chocs, trouver un emploi, gagner en productivité, investir dans la santé et l'éducation de leurs enfants et protéger ceux qui vieillissent.
L'ensemble de ces dispositifs d'accompagnement encouragent l'activité et contribuent à la préservation du capital humain des Français. En France, la protection sociale est fondée sur deux grands principes d'actions : la solidarité professionnelle et la solidarité nationale.
Santé, famille, retraite : la solidarité nationale à l'œuvre.
Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
La fiscalité peut permettre une réduction des inégalités si elle est redistributive. Une partie des recettes de l'État va donc servir à améliorer la situation des plus pauvres et des personnes qui ont un besoin ponctuel (maladies, chômage) dans un système de protection sociale.
Elles résultent d'une inégalité de distribution d'une multitude de déterminants sociaux tels que le genre, le pays de naissance, la composition familiale, le revenu, la scolarité, le métier, le soutien social mais aussi d'autres déterminants plus globaux, telles que les politiques sociales.
Pourquoi faut-il lutter contre les inégalités ? La lutte contre les inégalités est une obligation morale. Mais au-delà de la question éthique, combattre les inégalités est aussi bénéfique pour l'économie, la cohésion sociale, la santé de la population, et pour la vie démocratique.
Les pouvoirs publics sont chargés d'endiguer les inégalités économiques et sociales, tout d'abord en mettant en œuvre un système de redistribution. Ce système redistributif permet de réduire fortement les inégalités économiques (document 1).
Lorsque les inégalités sont fortes, le désir d'accumuler des compétences est réduit, la mobilité économique et sociale et le développement humain sont entravés et la croissance économique est affaiblie.
Les risques classiquement couverts par les systèmes existants de protection sociale sont, dans le cadre de dispositifs diversement organisés suivant les pays : la santé ou la maladie ; l'invalidité, de naissance ou acquise au travail ou hors du travail, ou encore en raison de l'âge ; la vieillesse ; la maternité et la ...
L'impôt proportionnel (un taux fixe) réduit les inégalités absolues (en euros) de niveaux de vie. L'impôt progressif (le taux d'imposition augmente avec le revenu) est le plus redistributif, dans la mesure où il réduit les écarts relatifs entre les revenus.
Réduction des inégalités : la redistribution est deux fois plus ample en intégrant les services publics. Le niveau de vie des ménages est affecté par les transferts publics, positivement à travers les prestations qu'ils reçoivent et négativement par les prélèvements dont ils s'acquittent.
Les causes de la hausse de ces inégalités sont nombreuses. A commencer par la mondialisation, «l'entrée de la Chine sur le marché mondial du travail, et l'arrivée de nombreux travailleurs peu qualifiés qui ont tiré les salaires vers le bas dans les pays riches», indique Thomas Piketty.
Les inégalités sont des différences entre individus ou groupes sociaux qui se traduisent en terme d'avantages ou de désavantages et qui fondent une hiérarchie entre ces individus ou groupes.
Une inégalité sociale est le résultat d'une distribution inégale, au sens mathématique de l'expression, entre les membres d'une société, des ressources de cette dernière, distribution inégale due aux structures mêmes de cette société et faisant naître un sentiment, légitime ou non, d'injustice au sein de ses membres.
Elle est gérée par l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) et par l'Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales (Urssaf).
Concrètement, on peut classer les événements suivants parmi les risques sociaux : maladie, maternité, invalidité, vieillesse, accident du travail, maladie professionnelle, décès, charges de famille et chômage.
le risque vieillesse est compensé par le versement d'une pension de retraite, ou de versement d'une allocation pour la prise en charge de la perte d'autonomie, le risque handicap par le versement d'une allocation, le risque famille est compensé par le versement de prestations familiales.