La socialisation se distingue de l'éducation, elle ne se confond pas avec elle car elle n'est pas qu'explicite (elle peut être implicite). La socialisation permet de ne pas seulement apprendre mais aussi d'intérioriser des normes et des valeurs ce qui permet aux individus de se les approprier et d'agir librement.
La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus. La socialisation permet donc à la fois de se sentir membre d'une société et de « faire société ».
La socialisation est le fruit d'un conditionnement
Pour Durkheim, le fait social s'impose à l'individu, qu'il le veuille ou non, et non l'inverse. Le fait social est l'ensemble « des manières d'agir, de penser et de sentir » qui s'imposent à l'individu.
Les instances de socialisation participent à ces différenciations de par leur position (par exemple, la position sociale de la famille) ou des valeurs qui les guident (les attentes concernant les rôles de garçons et de filles). Cette différenciation peut se produire tout au long de la vie.
Les instances de socialisation
La famille : C'est par elle que les enfants apprennent à marcher, parler, s'habiller, etc. Elle permet l'intériorisation des premières normes et valeurs, mais aussi des rôles masculins et féminins propres à la famille. L'école : Elle participe à la maîtrise des règles sociales communes.
Au cours de sa socialisation, l'individu acquiert peu à peu des valeurs et des normes qui lui sont transmises par son environnement, mais auxquelles il imprime sa marque personnelle, en fonction des événements qu'il est amené à vivre.
Elle permet l'intériorisation des premières normes et valeurs. Les enfants apprennent à marcher, à parler, à s'habiller, à avoir des émotions, etc. Ils intègrent également les rôles masculins et féminins propres à la famille.
La socialisation a pour fonction principale de permettre l'intégration des individus dans la société. La connaissance et le respect des différentes normes et valeurs sont des conditions nécessaires pour que l'individu trouve une place dans la société.
Qu'est-ce que la socialisation différenciée ? Le processus de socialisation différenciée transmet des valeurs et des normes adaptées à différentes catégories de la population en fonction de leur genre ou de leur milieu social notamment.
Le premier facteur d'influence sur le comportement réside dans les talents des personnes. Leur processus de réflexion va être grandement influencé par leurs besoins et donc leur personnalité. Les gens font des choix conscients mais aussi des choix inconscients en fonction de leur processus de pensée actuel.
La socialisation s'effectue par trois grands mécanismes que sont l'inculcation, l'imprégnation et l'interaction. Elle est classiquement verticale et descendante, mais de nouvelles formes émergent : la socialisation inversée et la socialisation horizontale.
La socialisation apparaît donc comme un processus d'interaction entre un individu et son environnement. Il existe des phénomènes de socialisation réciproque entre générations, par exemple entre enfants, parents et grands-parents, les enfants initiant souvent les parents à l'informatique ou aux cultures récentes.
2) FONCTIONS : (à quoi sert le socialisation ?)
- Vivre ensemble, en société est possible car nous partageons un socle de normes communes, non remises en cause à chaque interaction sociale. Jeu d'imagination : la rencontre de 2 personnes si l'une est « a-socialisé » (enfant sauvage).
La socialisation fait partie de la nature humaine. Les gens se rapprochent naturellement les uns des autres et créent des liens. Entretenir des relations solides est tout aussi important dans votre vie professionnelle que dans votre vie personnelle.
La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation des normes et des valeurs. Les membres d'une société apprennent les règles de leurs milieux sociaux et culturels. Ils intègrent progressivement les normes et les valeurs dominantes de la société et les adaptent à leur personnalité.
Par socialisation primaire, l'enfant intériorise le monde qui l'entoure comme étant le monde en général.
Ces différences aboutissent à des inégalités. Au sein du foyer, on observe aujourd'hui que les hommes et les femmes ne font pas les mêmes tâches domestiques. Les femmes, qui étaient des petites filles et ont joué à la dînette, font le ménage, les repas, les tâches ménagères, elles s'occupent des enfants, etc.
Les 4 instances de socialisation sont : la famille, l'école, le lieu de travail et les médias.
La famille participe donc à la construction identitaire de l'enfant, lui enseigne des règles de conduite socialement désirables, lui apprend à respecter les normes sociales, lui sert de modèle à travers le style de vie qu'elle adopte et le prépare à un certain avenir (Mimouni, 1984).
La socialisation est un processus continu, elle n'est jamais achevée. Il faut donc comprendre la socialisation à travers le cycle de vie. Certaines instances deviennent moins prédominantes (l'école), ou se transforment (la famille) ; d'autres interviennent plus tard (le monde professionnel).
La famille : c'est en général le premier groupe social auquel appartient l'individu. Cette socialisation familiale va profondément structurer la personnalité de l'enfant et filtrer les messages transmis par les autres agents.
La socialisation est différenciée selon le genre en raison de la construction sociale. Le genre s'accompagne souvent d'une multitude d'attentes sociales. Les enfants apprennent les attentes relatives à leur sexe dès la socialisation primaire (à travers leur famille et à l'école).
La socialisation différentielle est un concept visant à expliquer que la socialisation des individus est différente en fonction du genre mais aussi du milieu social.
Chaque jour, nos comportements sont influencés par les normes sociales qui nous entourent. En agissant selon les normes sociales, l'individu agit en conformité avec les comportements les plus consensuels et ainsi reçoit de l'approbation de son groupe.