Le corps aussi réagit parfois violemment : crises de larmes, problèmes de sommeil, perte d'appétit, maux de tête et douleurs des membres, troubles gastriques ou digestifs… Cette phase peut durer des heures, mais aussi plusieurs semaines.
Les émotions liées au deuil déclenchent également des pertes d'appétit, des troubles digestifs et des diarrhées. La faim ne se fait pas sentir mais il est tout de même souhaitable d'avoir une diète équilibrée.
Ce processus, unique à chacun, implique que nous passions par une multitude d'émotions. Voici une liste des réactions normales que nous observons fréquemment chez les personnes qui vivent un deuil. Lors du deuil, vous éprouverez plusieurs sentiments : choc, négation, colère, culpabilité, tristesse et acceptation.
Certains vivent au contraire sans larmes, « en automate », accomplissant les tâches quotidiennes dans une impression de flou, d'état dissocié extrêmement angoissant. La fatigue physique est souvent très présente, inattendue, et peut persister plusieurs mois, voire 1 à 2 ans.
Cette 2e étape dure en général entre 6 et 10 mois. Elle peut durer jusqu'à un an et demi en cas de deuil traumatique(2).
La loi française autorise les inhumations et crémations du lundi au samedi après-midi. Cela signifie que, si vous souhaitez un enterrement un dimanche ou un jour férié, il vous faut obtenir une dérogation préfectorale. Une dérogation préfectorale qui n'est accordée que dans des « circonstances particulières ».
Première étape du deuil : le déni
C'est surtout le cas si nous venons de parler récemment à cette personne. Notre esprit peut donc prendre un certain temps à s'adapter à cette nouvelle réalité. C'est généralement une phase assez courte mais intense, durant laquelle la raison et les émotions semblent engourdies.
Trois délais sont en réalité à prendre en compte : le délai pour transporter le corps (48h), le délai pour organiser les obsèques (6 jours ouvrés) et le délai psychologique, essentiel pour se préparer au dernier hommage.
Il y a bien des deuils plus « difficiles » à vivre que d'autres. La perte d'un enfant reste la souffrance et la perte la plus terrible qu'on rencontre dans notre existence car elle va à l'encontre du sens même de la vie. Cette épreuve est le deuil à vivre le plus difficile où il faut redoubler de vigilance.
Tout simplement parce que le fonctionnement du corps se désorganise, et cela commencera le plus souvent par un épuisement qui peut durer de nombreux mois. Rien de surprenant : c'est un véritable travail psychologique et physique que vous êtes en train de fournir pour intégrer cette perte.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Lui faire confiance, être présent, parler avec elle, l'écouter est la meilleure façon de lui apporter du soutien, conseille le pédopsychiatre. Le dialogue permet de la resituer dans son humanité. Patrick Ben Soussan le constate : accompagner l'endeuillé par une pensée vivante constitue un effort.
Ces complications sont de quatre types : des difficultés personnelles, des difficultés relationnelles avec autrui, une relation inadaptée avec la personne disparue et une identité cristallisée sur le statut de « personne en deuil ».
Le deuil est traumatique quand le décès de l'être cher était brutal et inattendu ou que les circonstances du décès étaient violentes ou vécues comme telles.
Alors que sa famille le croyait décédé, un homme de 74 ans, placé dans un cercueil réfrigéré dans l'attente de ses derniers sacrements, s'est réveillé. Il a été sauvé après plus de 20 h passées à l'intérieur. C'est une histoire à peine croyable.
La toilette mortuaire répond à des actes toujours effectués dans le respect et la dignité. Elle tente ainsi d'effacer certains stigmates de la mort pour apporter aux proches une image moins choquante du défunt en lui donnant une apparence soignée et reposée.
Concentrez-vous sur les choses positives
Un enterrement est toujours douloureux. Les souvenirs remontent à la surface au moment de dire adieu au proche disparu. Pour éviter de pleurer, pensez uniquement aux souvenirs joyeux que vous avez eus avec lui. Remémorez-vous les bons moments que vous avez passés ensemble.
Les veuves observent une longue période de deuil (iddah, la période d'attente) de 4 mois et 10 jours. Pendant ce temps, la veuve ne peut se remarier ou interagir avec les na-mahram (avec qui elle peut se marier). Cette règle permet de confirmer que la femme n'est pas enceinte du défunt.
Ne pas cacher sa tristesse, mais l'affronter, faire face à toutes les culpabilités qui peuvent vous animer pour diverses raisons, exprimer vos sentiments, mais ne pas les cacher sont aussi des clés. Il faut se rendre compte que la situation ne pourra évoluer pas si vous restez sur le même point.
Tenir un journal. Écrire peut être un moyen efficace de surmonter un deuil. Tenir un journal peut aider à mettre de l'ordre dans ses pensées et à trouver comment exprimer ses émotions. Il faut aussi absolument noter les expériences positives et mettre par écrit les jolis souvenirs.
Le deuil blanc est l'ensemble des sentiments fréquemment éprouvés en pleurant la personne avec l'Alzheimer bien avant qu'elle ne décède. Une personne qui ressent le deuil blanc peut se sentir que la personne avec l'Alzheimer la quitte un peu à chaque jour.
Le marchandage
Il s'agit d'une phase plus spirituelle ou la personne va tenter de trouver des alternatives pour faire revenir la personne, comme par exemple en se tournant vers dieu ou un pouvoir supérieur. Cette phase est liée à la constatation de son impuissance, mais l'espoir d'un retour arrière est encore présent.
La police doit être présente lors de la fermeture du cercueil et la pose de scellés.