Les missiles sont transportés dans le plus grand secret dans des navires russes acheminant du matériel agricole pour tromper la vigileance des américains. Mais le 14 octobre 1962, un avion espion américain survolant Cuba découvre les installations en cours sur l'ile.
14 octobre 1962 : découverte par un avion espion de la mise en place de missiles nucléaires SS-4 à Cuba. 22 octobre 1962 : discours télévisé du président Kennedy, dévoilant la présence de missiles soviétiques à Cuba et annonçant la quarantaine. Début du blocus naval américain (jusqu'au 31 octobre).
RESUME CRISE DE CUBA - En 1962, pendant la Guerre froide, les Etats-Unis s'opposent à la prise de pouvoir de Fidel Catro à Cuba et l'URSS profite de ce nouvel allié pour installer sur l'île des missiles visant la Floride.
Pour les Américains il s'agit d'une violation des accords passés et d'une menace directe pour leur sécurité. Pour atteindre Cuba ces navires devront forcer le blocus maritime de l'île mis en place par les États-Unis en octobre 1962. En cas d'incident c'est la guerre possible entre les deux supers puissances.
Les raisons de la crise des missiles de Cuba
En 1962, les Américains décrètent un embargo contre Cuba (toujours en vigueur aujourd'hui). L'URSS soutient pour sa part Fidel Castro, et décide de profiter de la position stratégique de Cuba, à moins de 200 km des États-Unis, pour y implanter des missiles nucléaires.
La raison du retrait de l'ESTA aux touristes ayant voyagé à Cuba se base sur le fait que depuis janvier 2021, Cuba est catégorisé par le Département d'État américain comme « State Sponsor of Terrorism. » Outre Cuba, seuls la Syrie, la Corée du Nord et l'Iran figurent actuellement sur cette liste.
Dans un discours qu'il prononce le 5 juin 1947 à l'université Harvard de Cambridge (Massachusetts), le secrétaire d'État américain, George C. Marshall, propose à tous les pays d'Europe une assistance économique et financière conditionnée par une coopération européenne plus étroite.
La crise des fusées éclate à Cuba quand les avions espions américains détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 ; en octobre, les services américains ont la conviction qu'il s'agit de rampes de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à Fidel Castro.
L'île de Cuba, dirigée par Fidel Castro depuis 1959, est confrontée à l'hostilité croissante des États-Unis et se rapproche de l'URSS. Les Soviétiques y installent des missiles pointant sur le territoire américain. S'engage alors un bras de fer entre les deux puissances qui fait craindre au monde une guerre nucléaire.
C'est la Guerre froide : un conflit qui s'étend de 1946 à 1991. Celui-ci oppose deux systèmes irréconciliables : le capitalisme libéral et démocratique, emmené par les Etats-Unis, et un système communiste, souvent qualifié de "totalitaire", conduit par l'URSS.
Le déploiement de missiles Chusovaya (R-14), de plus longue portée, conduit au durcissement de la crise. Un blocus maritime est établi pour empêcher les navires soviétiques d'atteindre Cuba et de livrer de nouveaux missiles.
Le débarquement de la baie des Cochons est une tentative d'invasion militaire de Cuba par des exilés cubains soutenus par les États-Unis en avril 1961. Planifiée sous l'administration de Dwight D. Eisenhower, et organisée par la CIA, l'opération fut lancée au début du mandat de John F. Kennedy.
En octobre 1962, la guerre froide atteint son paroxysme. Chacun s'attend à ce qu'éclate un conflit nucléaire: des avions américains ont localisé des rampes de lancement de missiles sur le territoire de Cuba, île acquise depuis peu au communisme et distante de 150 kilomètres seulement de la Floride...
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
En cas d'attaque nucléaire, l'URSS et les Etats-Unis étant de force égale grâce, justement, à l'arme nucléaire, ils seraient automatiquement détruits. L'arme nucléaire est donc un élément d'équilibre puisque personne n'a intérêt à l'utiliser.
En octobre 1962, la découverte par les États-Unis de bases de lancement de missiles à tête nucléaire sur l'île communiste de Cuba entraîne une crise d'une extrême gravité. Durant douze jours, l'URSS et les États-Unis sont au bord d'un conflit ouvert, qui pourrait entraîner une catastrophe atomique mondiale.
Castro appelle ses amis russes au secours et des missiles nucléaires sont embarqués vers Cuba. La marine de guerre américaine barre la route aux vaisseaux soviétiques ( octobre 1962 ). Le monde est alors au bord d'un conflit nucléaire majeur. Le 29 octobre, les navires soviétiques font demi tour.
Cuba est actuellement un pays chef de file au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, membre fondateur de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques, membre de la Communauté d'États latino-américains et caraïbes, de l'Association latino-américaine d'intégration et des Nations Unies.
La Guerre Froide à son paroxysme
Les missiles sont transportés dans le plus grand secret dans des navires russes acheminant du matériel agricole pour tromper la vigileance des américains. Mais le 14 octobre 1962, un avion espion américain survolant Cuba découvre les installations en cours sur l'ile.
Kennedy, décide alors d'imposer un blocus maritime en fermant les voies d'accès vers Cuba. La moindre tentative des bateaux soviétiques de forcer la quarantaine américaine peut à tout moment mettre le feu aux poudres et provoquer un conflit ouvert entre les États-Unis et l'Union soviétique.
Les États-Unis et le Royaume-Uni arrêtent le démantèlement des industries allemandes prévu dans les accords de Potsdam de l'été 1945 signés avec l'URSS. De plus les Américains apportent une aide matérielle massive à la population allemande qui vit alors une période effroyable.
Le plan Marshall lancé par les Américains, permet en partie à l'Etat de financer la reconstruction du pays. Les travaux sont confiés à de grands architectes, par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme.
Deux pays se partagent presque la moitié des fonds du plan Marshall. Il s'agit de la Grande-Bretagne, première bénéficiaire, qui reçoit 26% du total des aides et de la France se positionne au deuxième rang avec 23%.
Les dissidents, accusés par le gouvernement d'être des "mercenaires" à la solde des États-Unis, craignent de devoir continuer à affronter des restrictions pour se rendre à l'étranger, la nouvelle loi stipulant que la sortie du pays peut être interdite pour des raisons de "sécurité nationale".