A partir des vestiges archéologiques et des documents retrouvés, les spécialistes ont mis en évidence trois systèmes différents utilisés pour transcrire la langue égyptienne : les hiéroglyphes donc, le hiératique et le démotique.
Les Égyptiens ont écrit leur langue en hiéroglyphes durant plus de trois mille ans. Pendant la majeure partie de l'Antiquité, les scribes devaient apprendre environ 800 signes pour bien savoir lire et écrire.
L'écriture hiéroglyphique égyptienne est un système d'écriture figurative : les caractères qui la composent représentent en effet des objets divers — naturels ou produits par l'Homme — tels que des plantes, des figures de dieux, d'humains et d'animaux, etc. ( cf. classification des hiéroglyphes).
Le plus ancien est celui des hiéroglyphes, apparu presque en même temps que l'écriture cunéiforme à la fin du 4e millénaire. Utilisé jusque dans les premiers siècles de l'ère chrétienne (la dernière inscription datée connue se trouve sur un temps de Philae et remonte à 394 ap.
Au cours des siècles, les Égyptiens ont utilisé conjointement ou successivement l'écriture hiéroglyphique, l'hiératique, le démotique et le copte.
« Je tiens l'affaire ! » se serait écrié Jean-François Champollion en se précipitant dans le bureau de son frère le 14 septembre 1822, après avoir percé le mystère des hiéroglyphes. Les hiéroglyphes sont l'un des systèmes d'écriture de l'Égypte ancienne.
Les hiéroglyphes sont l'écriture des anciens Égyptiens. En 1822, il y a 200 ans, le savant français Champollion a réussi à les décoder. Pour célébrer cette découverte, le musée du Louvre-Lens consacre en ce moment une grande exposition à Champollion et aux hiéroglyphes.
L'écriture commence en Egypte avec les hiéroglyphes
On a commencé à retrouver des documents où figurent des hiéroglyphes qui ont été datés de 3000 ans avant J-C. On suppose que l'écriture hiéroglyphique est plus ancienne que cette datation.
Le cunéiforme est la première forme d'écriture inventée par les Mésopotamiens. Les premières traces de cette méthode de communication datent d'environ 3 300 ans av. J. -C.
Les personnes qui étaient capables d'écrire en hiéroglyphe durant l'Antiquité s'appelaient des scribes. C'était une classe particulière de la population apparemment relativement privilégiée.
Si l'écriture est née en Mésopotamie, d'autres peuples ont développé leur propre système d'écriture moins de deux siècles plus tard. Aux alentours de 3200-3000 avant JC, les Egyptiens développent les hiéroglyphes, qu'ils tracent sur des rouleaux de papyrus ou de cuir.
Le copte est la langue égyptienne pharaonique écrite avec l'alphabet grec, augmenté de sept signes de l'écriture égyptienne. Les deux principaux dialectes du copte sont le sahïdique et le bohaïrique.
L'histoire
Vers 3 000 av. J. -C., l'écriture apparaît dans la vallée du Nil, ce sont les premiers hiéroglyphes. Ces signes sont des représentations simplifiées de la réalité : êtres humains, parties du corps, animaux, plantes, outils, sceptres, etc., qui sont au nombre de 700 vers 2 000 av.
Dans l'Égypte ancienne, seuls les princes et les scribes savaient écrire. L'activité du scribe consistait à écrire des textes administratifs, religieux et juridiques ou des documents privés, et à en faire des copies.
Les Égyptiens ont développé deux styles d'écritures cursives : l'écriture hiératique et l'écriture démotique. L'écriture hiératique, aux signes simplifiés, permet une reproduction rapide.
L'écriture a été inventée à Sumer. Ce pays se situe entre deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate, là où se trouve aujourd'hui l'Irak. Vers 3300 avant Jésus-Christ, les Sumériens utilisaient des petits dessins, les pictogrammes.
Il y a plus de 5000 ans, les Sumériens ont inventé l'écriture cunéiforme - la plus ancienne écriture du monde. Plus tard, d'autres peuples, comme les Babyloniens, ont adopté cette écriture.
Les historiens arabes rapportent une tradition selon laquelle l'écriture arabe aurait été « inventée », à partir de l'écriture syriaque, par des membres de la tribu des Tayyi', aux environs d'al-Anbar, dans le sud de l'Irak ; de là elle serait passée à al-Hira, puis à La Mecque à la fin du 6e siècle.
En Mésopotamie méridionale (le Sud de l'Irak actuel), dans la seconde moitié du ive millénaire avant notre ère, nourrissant à terme le projet de traduire tous les mots de la langue au moyen de signes visuels, les Sumériens inventent l'écriture cunéiforme.
Les Egyptiens inventent bientôt un support plus pratique : le papyrus, qui apparaît vers l'an 2000 avant notre ère. Le papyrus est obtenu grâce à l'assemblage de fines lamelles découpées dans la tige des roseaux. Elles sont humidifiées et disposées perpendiculairement les unes aux autres.
-C.). Aussi longtemps que les Sumériens vivent en paix avec les Akkadiens, en Mésopotamie (Sumériens au sud, Akkadiens au nord), l'écriture cunéiforme sert à transcrire le sumérien. Mais très vite, les Akkadiens dominent l'ensemble de la Mésopotamie ; et, à partir de l'an 2 000 avant J.
L'écriture hiéroglyphique disparaît à la fin du IVe siècle, quand l'empereur romain Théodose fait fermer les temples égyptiens et les écoles de scribes et interdit la religion traditionnelle. Le hiéroglyphe est remplacé par l'arabe égyptien.
Il traverse l'Égypte du sud au nord et franchit un millier de kilomètres entre Assouan et la Méditerranée. Dans ce pays où les pluies sont très rares, il est la seule source importante d'approvisionnement en eau. Il alimente un réseau de canaux qui irrigue les champs.
Le mot « hiéroglyphe », créé par les anciens Grecs, fait état du caractère « sacré » (hieros) et « gravé » (gluphein) de l'écriture égyptienne monumentale, mais n'est réservé à aucun système d'écriture particulier.