Cela est même vu comme un geste altruiste ; une façon de vivre en pratique l'amour de son prochain. Par ailleurs, le corps du défunt ne fait l'objet d'aucune sacralisation, d'aucune prière. Les soins apportés au corps ont pour but de le rendre présentable aux yeux des vivants.
L'interdiction du protestantisme en France, de 1685 à 1787, et la disparition des cimetières protestants, ont contraint les « nouveaux convertis » restés secrètement fidèles à leur foi à se faire enterrer hors du cimetière catholique : dans les caves, les jardins, les prés.
Chez les protestants on pourrait dire qu'il n'y a pas de rites, du moins pas de rites institutionnalisés en dehors des deux sacrements que sont le baptême et la Cène. C'est même un des gestes de rupture au moment de la Réforme que de remettre en cause le trop plein de rites.
Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les saints dans leurs prières. Selon eux le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui. Ils croient que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu le Père et eux-mêmes.
Dans la religion protestante, pas de représentation telle que la crèche ; le 25 décembre, le culte est célébré au temple pour exprimer par la prière et fêter dans la joie, mais avec sobriété, Noël.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Les protestants francophones, luthériens comme réformés ou évangéliques, utilisent généralement le mot « culte » pour désigner le service religieux et le terme de « sainte cène » pour désigner l'eucharistie.
La croix huguenote ou croix des protestants reprend la forme de la croix de Malte ou croix de Saint Jean, avec quatre branches de taille égales dessinant un total de huit pointes. Entre chacune de ces branches sont insérées des fleurs de lys.
Le lieu de culte traditionnellement utilisé par les communautés protestantes ou évangéliques est dénommé temple (ou parfois église, notamment par les luthériens, par certains réformés et au Canada), toutefois ce n'est ni un lieu consacré ni un lieu sacré.
L'Inde et le Vietnam privilégient le blanc. Au Japon, les personnes en deuil portent du noir et du blanc. En effet, les japonais considèrent que le défunt se transforme en corps de lumière. La Chine se revêt de blanc, qui symbolise la mort, et de rouge, pour rappeler le sang et la douleur.
Ils ne croient d'ailleurs qu'en l'autorité de la Bible et non plus à celle du pape contrairement aux catholiques. Autre différence : les protestants ne vouent pas une adoration pour la Vierge Marie. Ils croient en la conception virginale, c'est-à-dire le fait qu'elle ait conçu Jésus en restant vierge.
Les églises protestantes pratiquent la confession et l'absolution avec l'accent mis sur l'absolution, qui constitue les paroles divines du pardon.
Théologie protestante
Les Églises chrétiennes issues de la Réforme (luthérienne, calviniste), ainsi que les évangéliques, rejettent en effet l'existence du purgatoire, étant donné qu'il n'est pas mentionné dans la Bible.
certains évangéliques ne se considèrent pas comme protestants et certains réformés ne les voient pas comme tels non plus. Ainsi, les évangéliques considèrent que « la Bible est la parole de Dieu », alors que les Réformés la voient comme « contenant la parole de Dieu ». Nuance importante.
La baptême protestant commence souvent par un mot des parents expliquant la raison du baptême de leur enfant et le présentant à la communauté. Puis le pasteur va prononcer la bénédiction à l'intention du baptisé, avec le fameux « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».
Le système de gouvernement des Églises réformées reconnaît deux instances exécutives : le « consistoire » (appelé aujourd'hui « conseil presbytéral ») qui dirige l'Église locale, et le « synode », où se prennent les décisions (doctrinales notamment) qui concernent l'ensemble ou l'union des Églises.
Pour les catholiques et les protestants, la Fête de Pâques commence dès le Mercredi des Cendres, cela intègre le Carême dans les fêtes de Pâques. La fête de Pâques chrétienne comprend le Mercredi des Cendres, les Rameaux, le Vendredi Saint et le jour de Pâques lui-même.
La communion correspond au temps du repas, plus particulièrement au moment où l'on partage le pain (ou le pain et le vin selon les habitudes). Dans les cultes protestants, où le plus important est la liturgie de la parole, la Cène se situe à la fin de l'office.
Un devoir de redistribution. Malgré cette déculpabilisation, les protestants cultivent l'austérité et préfèrent l'épargne à l'endettement. Il faut dire que, pour Calvin, la richesse est un signe de la grâce. Ce don gratuit de Dieu oblige cependant le croyant à redistribuer sa richesse.
La Bible, qui veut dire livre, désigne le recueil des textes sacrés des textes chrétiens et juifs. Il n'existe pas une, mais des Bibles, selon les confessions et les religions.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? (Mc 15,34 et Mt 27,46) crié « à voix forte » en araméen Eloï, Eloï, lama sabbaqthani ? (Ps 22:2) Souffrance suprême du sentiment d'abandon : la nuit obscure de l'homme Jésus, qui pourtant cite un psaume qui s'achève sur la réhabilitation du juste – et la mort survient à ...
L'origine du symbole vient de la tradition catholique selon laquelle Pierre l'apôtre aurait été crucifié à l'envers, d'après Origène d'Alexandrie. La tradition du martyre de saint Pierre, s'appuie sur un texte apocryphe, fragmenté, les Actes de Pierre, écrit vers la fin du II e ou le début du III e siècle.
La mariolâtrie des catholiques exaspère depuis longtemps les anglicans, les protestants et les orthodoxes. Tous admettent, depuis le concile d'Ephèse de 431 (à une époque où l'Eglise n'est pas encore divisée), que Marie est "Mère de Dieu" et ils croient à sa "virginité" .