Dans tous les cas, il faut privilégier une vitesse d'arrivée modérée et finaliser la manœuvre sur l'inertie. Prudence ! Il faut vérifier la ou les directions du vent et sa force, et pareil pour le courant. Ensuite, il faut observer les entrées et les sorties des bateaux de tout le port, et des pannes voisines.
Il faut reculer tout droit même si le moteur peut être un peu de travers ( pas de soucis, cela est dû aux hélices). Pour tourner correctement, pensez bien à tourner le volant à gauche pour aller à droite et le contraire pour aller à gauche : le sens du volant est inversé en marche arrière !
Il vous faudra pour cela mouiller la première ancre, reculer sur une vingtaine de mètres, mouiller la seconde et filer la longueur désirée. Attention ici à ne pas emmêler vos deux lignes.
Une sortie de port consiste à larguer au fur et à mesure les amarres et à quitter au moteur la place. Larguer les amarres, lorsque la manœuvre a été au préalable préparée, consiste à enlever les tours de corde qu'il y a autour d'un point fixe (taquet).
Ranger et caler en bon ordre de façon à ce que cela ne soit pas déplacé par les effets de la navigation. On arrime la cargaison dans les soutes ou les voiles sur le pont.
L'amarrage
Si elle est plus matinale que celle du nouveau venu, mieux vaut s'amarrer à l'intérieur (entre lui et le quai) voire ailleurs ! 1 – L'amarrage se fait, si possible, dans le même sens que celui du bateau déjà en poste (l'avant de l'arrivant du même côté que l'avant de l'hôte).
On arrime un chargement dans une cale pour éviter qu'il n'aille de-ci de-là. On amarre un bateau à un quai ou à un autre bateau.
Le navire dit "privilégié" est celui qui bénéficie de la priorité : il conserve son cap et sa vitesse, et ne manoeuvre que si l'autre navire ne bouge pas de sa route et ne manifeste aucune intention de le faire. Le navire non privilégié doit manoeuvrer franchement et largement à temps.
Lorsque deux navires à moteur se croisent la règle de priorité à droite s'applique (comme dans le code de la route). Le bateau vert est prioritaire. Le bateau rouge doit laisser la priorité à droite et passer derrière le bateau vert.
Limitation de vitesse
La vitesse est limitée à 5 noeuds dans les ports, les chenaux d'accès au port (sauf réglementation locale) et dans la bande littorale des 300 mètres (à compter de la limite des eaux). Au-delà de la zone des 300 mètres, la vitesse est en principe libre.
Réalisation du Corps Mort
Nous réaliserons un corps mort en béton et on considérera un poids équivalent à 1/3 du poids du bateau. Concernant la forme à adopter, partez sur une base parallélépipède de hauteur inférieure à la base, afin d'assurer une bonne stabilité et éviter un retournement du corps mort.
La boule de mouillage noire fait partie de l'équipement obligatoire de sécurité à avoir à bord. Elle se place en hauteur, à un endroit bien visible, lorsque le bateau est au mouillage. Visible de loin, elle permet aux bateaux alentours de repérer votre bateau et d'identifier qu'il se trouve bien au mouillage.
Si le vent est au nord-est et qu'il est prévu qu'il passe au nord-ouest, un mouillage abrité devra vous protéger des deux secteurs de vent à la fois. La topographie de la côte vous permettra de le déterminer. Deuxième élément à prendre en compte : le secteur de la houle. La houle vient du large.
Si on regarde les statistiques de réussite au permis bateau côtier, on constate un taux de prés de 90 % de réussite au niveau national pour les validations théoriques. C'est donc un permis très accessible.
Comment prendre une vague d'arrière ? En se formant, la déferlante vous aspire d'abord pour ensuite s'abattre sur vous donc il est prudent d'avoir un moteur puissant. Si la vague est plus haute que la hauteur de votre tableau arrière alors accélérez à fond pour vous retrouver au bas de la vague.
Quitter le quai en marche arriere. Si votre bateau est amarré au quai tribord amure, le départ est facilité par le pas de l'hélice. En faisant une marche arrière, le bateau s'éloigne du quai. Il faut surveiller l'avant du bateau qui peut frotter le long du quai.
Les manoeuvres effectuées pour éviter l'abordage avec un autre navire doivent être telles qu'elles permettent de passer à une distance suffisante. L'efficacité des manoeuvres doit être attentivement contrôlée jusqu'à ce que l'autre navire soit définitivement paré et clair.
enfiler les vêtements de flottaison individuels,
vérifier le nombre de personnes qui se trouvaient à bord afin de s'assurer de la présence de chacun; utiliser ou montrer des signaux traduisant la détresse et le besoin de secours, selon le cas.
Les navires faisant route dans un chenal étroit doivent, lorsque cela peut se faire sans danger, naviguer aussi près que possible de la limite extérieure droite du chenal.
erre n.f. Vitesse résiduelle d'un navire sur lequel n'agit plus le propulseur.
Naviguant tribord amure - le vent venant de tribord - le voilier est prioritaire. Recevant le vent par bâbord, le navire naviguant bâbord amure doit manœuvrer pour éviter l'abordage. Le voilier naviguant bâbord amure passera donc son temps à vérifier qu'il n'est pas en route de collision avec un autre voilier.
Effectivement, un bateau sans erre va systématiquement "éviter" (mouvement de rotation sur lui-même) et se positionner en travers du vent plus ou moins rapidement en fonction de la forme de sa carène, de la prise au vent des structures aériennes (cabine, hauteur de franc-bord, etc…) et bien sur de la force du vent.
Pour reculer sans encombre, il vous faudra donc connaître le pas, et le mettre à profit, afin de faciliter votre marche arrière. Le pas de l'hélice est à droite lorsque celle-ci tourne dans le sens des aiguilles d'une montre pour faire avancer le bateau, et à gauche lorsqu'elle tourne dans le sens anti-horaire.
Elle consiste à arriver sur la bouée en marche arrière. Votre bateau est donc toujours bout au vent et vous allez présenter le tableau arrière à la bouée. Dés que vous arrivez sur celle-ci, vous présentez un bout (installée de la même manière que ci-dessus) que vous passerez dans l'anneau de la bouée.
Amarrer un bateau consiste à le fixer contre un quai ou un ponton, grâce à un cordage spécialisé appelé amarres . Ces amarres s'attachent en principe sur les bittes d'amarrages présentes sur le quai, ou sur des anneaux prévus à cet effet.