L'employeur peut avoir accès à la liste des sites consultés par son salarié grâce à l'historique de navigation. Il peut aussi contrôler le temps de connexion sur chaque site. Mais il n'a pas le droit de surveiller à distance toutes les opérations effectuées sur un poste grâce à un keyloggers.
Pour vérifier si votre entreprise dispose d'un tel système, c'est simple : regardez le certificat utilisé par votre navigateur lorsque la connexion est en SSL. Concrètement, il suffit de cliquer sur le cadenas qui s'affiche à côté de l'URL.
L'employeur peut surveiller l'utilisation d'internet par son salarié, en consultant l'historique de navigation ou les favoris (Cass, ch. soc., 9 févr. 2010 n° 08-4525). Par exception, il n'a pas accès aux documents identifiés comme « personnels » par le salarié, en vertu du principe de respect de la vie privée.
Contrairement aux idées reçues, le droit du travail n'interdit pas à l'employeur d'espionner ses salariés à condition qu'il n'emploie aucun procédé de surveillance illicite pour le faire.
Un message identifié comme personnel est considéré comme une correspondance privée et votre employeur doit en respecter le secret. La violation du secret des correspondances est une infraction pénale ! Par contre il peut lire vos messages professionnels.
Qui lit vos emails ? Dans la réalité, les développeurs de ces applications peuvent aussi lire l'intégralité des emails, connaitre l'expéditeur, le sujet, la date d'envoi etc. Et cela peut arriver de l'aveu même des sociétés qui ont accès aux boites mail.
On appelle cela «stalker»: un anglicisme venu de l'univers du jeu vidéo qui désigne le fait d'espionner ou de traquer en ligne les traces laissées par une personne (l'espion, lui, étant appelé «stalkeur»).
En règle générale, il est reconnu que l'employeur peut procéder à la surveillance générale des employés sur les lieux de travail, mais, naturellement, ce droit est circonscrit.
Mon chef me stresse, je me protège
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
Pour en être tout à fait sûr, vous pouvez également procéder à un scan via Play Protect (Android), qu'il convient d'activer pour une meilleure protection, ou d'utiliser une application comme root checker pour vérifier si votre portable a été « rooté ».
Vos patrons peuvent également lire les messages Teams. En collaboration avec les administrateurs ou l'équipe juridique de votre entreprise, Microsoft peut utiliser son outil eDiscovery pour extraire des messages de Microsoft Teams, Skype, les e-mails des employés, etc.
Le système d'exploitation de votre ordinateur de bureau et de votre téléphone peut voir les sites que vous visitez, les personnes à qui vous envoyez des courriels et votre activité sur les médias sociaux. Si vos fonctions de géolocalisation sont activées, ils peuvent voir où vous vous trouvez.
Vérifiez les logiciels tiers installés sur votre ordinateur
Dans le menu « démarrage », vous pouvez voir quels programmes sont en cours d'exécution. Allez à « Tous les programmes » et regardez si quelque chose comme VNC, RealVNC, TightVNC, UltraVNC, LogMeIn, GoToMyPC, etc. est installé.
Plusieurs signaux peuvent vous alerter de la présence d'un programme-espion sur votre ordinateur : Votre ordinateur est lent. Des fenêtres contextuelles ou des messages publicitaires envahissent votre navigateur. De nouveaux moteurs de recherche ou des barres d'outils se sont installés à votre insu.
Qui peut consulter les images ? Seules les personnes habilitées par l'autorisation préfec- torale, et dans le cadre de leurs fonctions (par exemple : les agents du centre de supervision urbain d'une commune), peuvent visionner les images enregistrées.
En fait, chaque pas que vous faites dans le monde virtuel est soigneusement surveillé, enregistré et ensuite utilisé à une fin ou une autre. On peut dire sans se tromper qu'Internet est un État de surveillance et qu'il devrait le rester, du moins dans un avenir proche.
Astuce pour savoir qui a consulté votre profil
Pour ce faire : Connectez-vous à votre compte. Cherchez une de vos publications et passez votre souris sur le nombre à côté des icônes de réaction (J'aime et ses déclinaisons). Le nom de ceux qui ont réagi à votre publication s'affichera dans un menu contextuel.
En cas d'enquête, “la police aura accès à l'adresse de l'internaute comme dans le cas d'un internaute sans VPN. Par contre, elle verra l'adresse du fournisseur de VPN et non l'adresse du serveur adressé.
Dans la barre de navigation située en haut de l'écran Outlook Web App, cliquez sur votre nom. Une liste déroulante apparaît. Cliquez sur Ouvrir une autre boîte aux lettres. Tapez l'adresse de courrier de l'autre boîte aux lettres, puis cliquez sur Ouvrir.
Bloquer une adresse e-mail
Ouvrez le message concerné. Cliquez sur Bloquer [expéditeur]. Si vous avez bloqué un expéditeur par erreur, vous pouvez le débloquer selon le même principe.
Les messages envoyés ou reçus par le salarié au moyen du téléphone mis à sa disposition par l'employeur pour les besoins de son travail sont présumés avoir un caractère professionnel. L'employeur est donc en droit de les consulter en dehors de la présence de l'intéressé, sauf s'ils sont identifiés comme personnels.