Il défend les idées de la révolution et se bat contre les royalistes. Il remporte de nombreuses victoires et est très aimé de ses soldats. En novembre 1799, il organise un coup d'Etat et devient
Sa carrière est fulgurante
à 35 ans, il est sacré empereur. Et il règne sur l'Europe ! Napoléon transforme également la France en un pays moderne, après avoir pris le pouvoir par la force. Il crée les lycées, le baccalauréat, les universités.
Du 16 au 18 juin 1799, un nouvel épisode révolutionnaire mène au coup d'État du 18 Brumaire (9 novembre 1799). Ce dernier marque le début du Consulat (1799-1804) et l'accession du général Napoléon Bonaparte aux commandes de l'Etat. Un régime d'exception voit le jour, rendu nécessaire par la guerre.
À la fin du XVIIIe siècle, la France est en guerre contre plusieurs pays d'Europe, pays dans lesquels elle souhaite étendre la Révolution. Un jeune général, Napoléon Bonaparte, se fait remarquer par son courage. Les victoires qu'il remporte, notamment en Italie, lui apportent une grande popularité en France.
La France va connaitre une profonde réorganisation. Dans chaque département, le pouvoir est confié à un préfet. Les juges et les jurés ne sont plus élus, ils sont nommés. L'Etat crée une nouvelle administration fiscale ainsi qu'une nouvelle monnaie, le Franc Germinal, en or.
Napoléon apporte le retour à l'ordre en regroupant les lois dans le Code civil. Il modernise la France en nommant des préfets pour administrer les départements. Il crée des lycées pour former les cadres de l'Empire et institue la Légion d'honneur pour récompenser le mérite. Il fonde la Banque de France.
Napoléon impose à travers l'Europe une administration centralisée, le Code civil, l'abolition de la féodalité, les lycées, le système métrique...
Pour Louis-Napoléon, la manœuvre prive l'ennemi commun de moyen d'action légale. Mais cette compromission avec les membres du parti de l'Ordre ne peut le satisfaire d'autant plus que le suffrage populaire est l'un de ses principes et que la nouvelle loi lui retire des électeurs.
Louis-Napoléon Bonaparte est d'abord président de la République puis, la dignité impériale et héréditaire étant rétablie en novembre 1852, il devient l'empereur Napoléon III. Le Second Empire s'achève peu après la défaite de Sedan contre la Prusse le 2 septembre 1870.
Quelles que fussent ses motivations, Napoléon reste dans la mémoire comme un chef de guerre qui sacrifia la vie de centaines de milliers d'hommes. Trouver un équilibre en Europe où la France dominerait politiquement et économiquement était son obsession.
Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, à partir de 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution.
Pour en arriver là, l'empereur Napoléon s'est appuyé sur les performances de sa « Grande Armée », mais pas uniquement. Face à la masse de ses adversaires, le nombre ne suffisait pas. Ses succès reposent en réalité sur tout un système stratégique, politique, économique et autoritaire tourné vers les conquêtes.
Grâce à la modernisation des institutions françaises et européennes, à la pacification du pays, à ses victoires militaires et la conquête de la majeure partie de l'Europe, Napoléon a permis l'expansion et la perpétuation de la Révolution.
Dès 1807, Napoléon a pris soin de faire entrer la Prusse et la Russie dans le système continental. Cet impératif le pousse également à centraliser de plus en plus les décisions et légiférer sur les ports pour tâcher d'endiguer la contrebande croissante.
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
Le 18 juin 1815, Napoléon Bonaparte perd une bataille décisive dans une petite commune belge, nommée Waterloo.
En quinze ans, les soldats du Consulat et de l'Empire ont accompli des prouesses, parcourant l'Europe à pied, de Marengo à Waterloo, en passant par Vienne, Berlin, Madrid ou Moscou, face à des coalitions de plus en plus fortes organisées autour de l'Angleterre.
A l'étranger le regard sur « l'Empereur » est complexe, globalement pas très positif. C'est le monde d'après. Il y a d'abord toutes ces parties du monde où Napoléon reste perçu comme l'homme qui a rétabli l'esclavage. Emmanuel Macron l'a reconnu tout à l'heure : c'est une faute indélébile.
Des précipitations intenses ont contribué à la déroute de l'armée napoléonienne à Waterloo, en 1815. Des pluies pas tout à fait dues au hasard, selon l'étude que vient de publier un chercheur britannique.
Pozzo di Borgo, l'ennemi juré de Napoléon.
Au total, 19 bicornes napoléoniens ont été recensés à travers le monde sur les 120 portés au cours des quinze années de règne, dont la plupart demeure dans des musées. Celui-ci avait été acheté en 1814 par un politicien écossais dénommé Sir Michael Shaw-Stewart.
Napoléon aime manger simplement, du poulet rôti, des pâtes qu'il a découvertes lors de sa première campagne d'Italie, du vin coupé avec de l'eau.