Renoncer à l'héritage pour ne pas avoir à supporter les dettes de ses parents. Pour priver les créanciers des parents défunts d'un droit à réclamer le paiement de ce qui leur est dû, la seule solution consiste à refuser d'hériter.
Si les parents sont décédés, l'enfant qui souhaite ne pas payer les dettes du parent décédé peut refuser la succession. Ainsi, il n'aura pas à les régler, sauf s'il accepte la succession. Une autre option est proposée à l'enfant : la succession à concurrence de l'actif net.
Un enfant n'a pas à régler les dettes de ses parents, quelle qu'en soit la nature : crédits impayés, dettes de loyer, dommages-intérêts…
Si l'actif dépasse le passif, le successeur n'héritera que de la part d'actif restante après paiement des créanciers. Par contre, si au contraire le passif est plus important que l'actif, les dettes restantes ne seront pas transmises à l'héritier, qui n'héritera donc de rien du tout.
Selon la loi, l'héritier qui a refusé une succession est considéré comme n'ayant jamais été héritier du défunt. Concrètement, en cas de refus, l'héritier n'a aucun droit sur l'héritage, ni aucune obligation quant aux dettes du défunt ni aux charges de la succession.
Dettes d'un parent vivant : pas d'engagement
La loi précise aussi que : pour que les enfants soient responsables des dettes contractées par leurs parents, il faut qu'ils se soient engagés, par exemple en se portant garant dans un contrat de cautionnement. Cela suppose un engagement volontaire et écrit.
L'option successorale emporte ainsi un blocage temporaire des successions. Ce blocage peut aller jusqu'à dix ans à compter de l'ouverture de la succession en l'absence de sommation.
En ce qui concerne les dettes contractées par un enfant majeur, il est seul dans l'obligation de les payer. Les parents doivent les prendre en charge uniquement s'ils se sont engagés dans un contrat pour les régler.
Il est responsable des dettes de son parent s'il accepte sa succession. Le Code civil indique clairement que les enfants ne sont pas solidaires des dettes de leurs parents ; quelles qu'en soient la nature ; sauf s'ils se sont portés caution par le biais d'un engagement volontaire et écrit.
En cas de décès d'un proche, vérifiez si le défunt avait souscrit un contrat pour prendre en charge les frais d'obsèques. Si ce n'est pas le cas, ils vous incombent en tant qu'héritier. Vous pourrez ensuite demander un remboursement sur la succession ou aux autres héritiers.
Délai minimal
À partir de l'ouverture de la succession, vous avez 4 mois pour exercer l'option successorale. Pendant cette période, personne ne peut vous obliger à faire un choix.
Puis-je demander la part de mon père décédé si ma mère est encore vivante ? Oui, en l'absence de testament ou de dispositions particulières, la loi française prévoit que les enfants ont droit à la part qui leur est normalement dévolue.
Pour connaître le montant des dettes d'un proche décédé, les héritiers peuvent prendre contact avec les institutions financières du défunt. Il est donc parfaitement possible de contacter la banque du défunt, pour connaître la valeur de ses actifs et de ses passifs.
En effet, un majeur est responsable des conséquences de leurs faits et gestes. En ce qui concerne les dettes contractées par un enfant majeur, il est seul dans l'obligation de les payer.
La renonciation à une succession intervient dans l'immense majorité des cas dans deux configurations : pour échapper au paiement des dettes du défunt lorsque la succession est déficitaire. pour permettre à un proche d'hériter à sa place (ou de toucher plus que sa part s'il est déjà héritier).
Vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
Un nouveau service de recherche en ligne a toutefois été mis en place sur le portail officiel Impots.gouv.fr en mars 2022. Il vous suffit d'indiquer le nom et prénom du défunt, ainsi que la date et le lieu de son décès pour savoir si sa succession a été déclarée vacante et avoir accès à l'état d'avancement du dossier.
Comment savoir si le défunt a des dettes ? Si vous venez de perdre un parent ou un proche dont vous êtes l'héritier, la première chose à faire est de prendre connaissance de ses biens et de ses dettes. Pour cela, vous pouvez prendre contact avec les institutions financières du défunt.
Si l'enfant majeur est indépendant financièrement, il est tout à fait possible d'engager une procédure d'expulsion.
La prescription reste trentenaire pour les successions ouvertes avant le 17 juin 2008 et est de 5 ans pour celles ouvertes après.
En tant que successible, vous avez 6 mois pour accepter ou refuser la succession, à compter du jour de l'ouverture de celle-ci (généralement à la date du décès).
Ensuite, il est nécessaire que tous les héritiers donnent leur consentement pour procéder à la vente, selon le principe de l'indivision successorale. Toutefois, dans certains cas exceptionnels prévus par la loi, la vente peut être effectuée sans l'accord de tous les héritiers.
❓Comment faire si un héritier ne veut pas vendre ? En cas de désaccord et si l'un des héritiers refuse de vendre, il est possible de saisir le juge au Tribunal judiciaire. Attention, il faut que plusieurs héritiers possèdent au total deux tiers des parts de l'indivision.
Pour rétablir la situation du surendetté, il est possible d'engager une procédure de traitement du surendettement. Cette procédure gratuite est mise en œuvre par la Banque de France. Elle permet de trouver les solutions les plus adaptées à chaque situation financière.
Par principe, les parents ne peuvent pas volontairement renoncer à leur autorité parentale. Cependant, en cas de difficultés passagères, il est possible de recourir à une délégation de l'autorité parentale.