Pour réaliser une bonne isolation afin de sortir de la classe énergie E, il convient d'isoler les combles perdus d'un logement par exemple ou repenser l'isolation des vitrages (passer à du double-vitrage par exemple). Le plafond, le plancher et les murs sont en contact avec l'extérieur.
Lettre E : performance énergétique moyenne, pour un logement dont la consommation est comprise entre 231 et 330 kWh/m²/an. Lettre F : performance énergétique faible, pour un logement dont la consommation est comprise entre 331 et 450 kWh/m²/an.
Pour les logements construits avant 1975 et classés F ou G, les DPE seront réédités de manière automatique par les diagnostiqueurs, sans frais pour les propriétaires. Pour les logements construits avant 1975 et classés D ou E, les propriétaires pourront demander une réédition de leur DPE, sans frais supplémentaire.
Le meilleur moyen d'améliorer son DPE, c'est de réaliser des travaux sur les postes de consommation les plus énergivores. Bien heureusement, le DPE met en évidence ces postes consommateurs ainsi que les coûts qu'ils engendrent sur l'année.
Le DPE de classe E est représentatif d'un logement très peu économe en énergie. Il est caractérisé par de mauvaises performances énergétiques, fréquemment associées à des déperditions de chaleur telles que le coût à l'usage d'un logement classé E est généralement supérieur à 1 700 € par an.
Généralement, des travaux d'isolation thermique, le remplacement du système de chauffage et le changement des menuiseries permettent d'améliorer la performance énergétique du logement de façon considérable, et notamment de passer de la classe F à la classe E.
Bien isoler, la priorité
D'après l'Ademe, une isolation thermique performante peut diminuer la consommation d'énergie de 60 % ou plus5 ! Question travaux d'isolation à engager pour améliorer le bilan énergétique de votre maison, privilégiez le toit. 25 à 30 % de la chaleur s'échappe par celui-ci !
La classe E est une note d'efficacité énergétique. Elle est attribuée à un logement dans le cadre de la réalisation du diagnostic de performance énergétique (DPE). Pour bien comprendre la classe E, il faut savoir à quoi sert le DPE et comment il est réalisé.
Le meilleur moyen pour vous de passer de F à D sur l'étiquette énergie, c'est : Réaliser une rénovation globale, impliquant plusieurs travaux sur des postes différents : VMC double flux, isolation des rampants de toiture et installation d'une chaudière à bûches, par exemple.
Généralement, des travaux d'isolation thermique, le remplacement du système de chauffage et le changement des fenêtres permettent d'améliorer la performance énergétique du logement de façon considérable, et notamment de passer de la classe G à la classe F ou E.
Face à cet afflux d'offres, les prix commencent à bouger. C'est pour les logements classés F au titre du diagnostic de performance énergétique (DPE) que l'impact sur les tarifs est le plus fort. Au niveau national, un bien classé A coûte 11% de plus qu'un F. Et localement, les différences sont parfois spectaculaires.
Pour vous aider à comprendre ce tableau : La moyenne nationale du DPE est de 250 kWh/m² par an, soit un classement de catégorie E. Une classe énergie de maison A, B, C et D est donc meilleure que la moyenne, tandis que les classes énergies F ou G correspondent aux catégories les plus énergivores.
Parmi les travaux qui permettent d'améliorer le DPE d'un logement, figure en tête de liste l'isolation thermique. L'isolation est la clé d'une rénovation réussie. D'après l'Ademe, dans un logement ancien ou mal isolé, les pertes de chaleur s'effectuent principalement par la toiture (25-30 % des pertes).
Les travaux à l'échelle de la copropriété
Comme elles impactent l'ensemble des copropriétaires, ces travaux doivent être validés par les copropriétaires en assemblée générale : Isolation thermique des murs par l'extérieur (ITE) : c'est la solution d'isolation la plus efficace, mais également la plus coûteuse.
Ce qui est conseillé dans le cadre du DPE, c'est une pompe à chaleur qui ne ferait que le chauffage pendant l'hiver. C'est en effet le système ayant le meilleur rendement, c'est-à-dire permettant de créer le plus de chaleur avec une quantité d'électricité donnée.
L'isolation des murs, des combles, l'isolation de toiture ou encore le remplacement des parois vitrées en double vitrage (ou en triple vitrage) sont des travaux qui permettent de conserver la chaleur produite par le système de chauffage du domicile.
En effet, lors d'un diagnostic, le logement est classé de A à G. A signifie que l'habitation est économe, tandis que G correspond à un logement très énergivore, parfois qualifié de passoire thermique. Lorsqu'un bien immobilier est soumis à un DPE, c'est principalement son énergie primaire qui est calculée.
Si vous faites des travaux : isolation de toutes les parois, et avec un vrai chauffage installé, le DPE pourra se faire sans les factures, comme c'est le cas pour la grande majorité des logements.
Dès 2025, les logements étiquetés G ne pourront plus être mis en location. Dès 2028, les logements étiquetés F ne pourront plus être mis en location. Les logements étiquetés E ne pourront plus être mis en location à partir de 2034.
La note du DPE est dégradée d'office en cas d'informations manquantes. D'où l'intérêt de vérifier que le diagnostiqueur a bien toutes les informations nécessaires à sa disposition. N'oubliez pas de fournir toutes les factures des travaux réalisés dans votre logement.
Dans les textes, les anciens DPE pourront être utilisés jusque fin 2022, voire jusque fin 2024 pour les plus récents. En théorie… Car en pratique, dès le 1er juillet 2021, bon nombre de DPE deviendront obsolètes et devront être refaits. Le DPE conserve ses dix ans de validité, sauf ceux réalisés avant le 30 juin 2021.
Les diagnostiqueurs sont nombreux sur le marché : profitez de cette concurrence pour ne pas payer trop cher. Le tarif du DPE, tel que constaté par l'ADEME, se situe entre 100 et 250 €(1). Le paiement est à la charge du propriétaire vendeur ou bailleur.
Dans les annonces de vente ou location immobilière diffusées dans la presse écrite, en agence ou sur internet, le notaire doit fournir l'information sur le classement de la performance énergétique du bien immobilier. Sans cette information, il peut se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 15 000 €.