Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
Face aux phrases ou comportements manipulatoires, faites le silence ! Retenez ce que vous alliez dire ou faire. Cela laisse le temps à l'impact émotionnel de s'atténuer. Il se peut alors que le manipulateur soit déstabilisé par votre silence et arrête sa manipulation.
"Il ne s'agit pas d'une maladie mentale. C'est une structure, une organisation de personnalité. Elle touche principalement des personnes qui ont des troubles psychotraumatiques de départ. C'est-à-dire qu'elles ont vécu des violences ou elles ont été témoins de violences extrêmes dans le cadre de leur univers familial.
Cette technique consiste à répéter la même phrase, calmement et patiemment, à chaque fois que le manipulateur insiste. Cette phrase, c'est par exemple : « Je comprends bien, mais c'est non. », tout simplement.
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon. Le manipulateur s'en va alors, mais pourquoi ?
Malheureusement non, le pervers narcissique ne peut pas aimer. Il mime la façon d'aimer d'après son vécu. C'est-à-dire par rapport à ce qui lui est arrivé dans la vie, comment il a grandi, ses expériences, etc. Par exemple s'il a reçu des câlins, il sait qu'il doit en donner.
Par crainte de représailles et sous emprise, la victime s'exécute en pensant qu'elle échappe au pire. Mais en réalité, elle est déjà embourbée dans une relation toxique. L'omniprésence : le manipulateur s'évertue à maintenir un contact permanent avec sa victime, par peur qu'elle ne lui échappe.
Les grands manipulateurs choisissent leurs victimes en fonction de leur degré de vulnérabilité. Ils ont pour ambition de sauver leurs proies, et ils considèrent être les seuls à pouvoir le faire. Dans cette logique, le pervers narcissique déteste tout ce qui vous apporte du bonheur en dehors de lui.
Oui, Le pn sait qu'il fait du mal, qu'il fait souffrir ses victimes et pourtant cela ne l'empêche pas de prendre plaisir à les anéantir. Il s'est construit avec deux modes de fonctionnement : le clivage et l'identification projective qui sont aux fondements de sa perversion.
Si la mère est défaillante, tout manque et c'est le vide. À l'intérieur de cette relation précoce, il n'y a pas de limite entre la mère et l'enfant, qui considère le corps de sa mère comme le prolongement du sien (c'est aussi vrai pour la mère, qui vit la relation dans la fusion).
Ne pas devenir pervers narcissiques à son tour
N'oubliez pas que dans ce jeu (malsain), l'important est de ne pas se laisser détruire mais surtout de ne pas se rabaisser au niveau de votre assaillant. Bien évidemment, certaines des stratégies misent en avant relèvent de la manipulation et sont utilisées par les PN.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Il se croit au-dessus des lois et n'éprouve ni culpabilité, n'a aucune morale, aucun sens des interdits et ment malgré l'évidence. Il est dans le déni de l'autre qui ne peut être qu'une partie de lui-même indifférenciée, dans le déni de sa propre souffrance comme de celle de l'autre.
Procédez à cela en répondant avec des phrases toutes faites. Par exemple : « Personne n'est parfait », « Tu as le droit de croire en ton avis », « Pourquoi tu me viens me dire cela ? ». Ce que déteste un manipulateur, c'est aussi le fait de répéter en boucle les mêmes phrases.
La victime du manipulateur change peu à peu de personnalité. Constamment rabaissée, isolée, elle perd totalement confiance en elle, et s'en remet entièrement à son bourreau.
Elle doit être facile. On peut ainsi définir globalement la proie standard du PN comme un sujet qui sera souvent débordant de vitalité mais qui porte en lui ou en elle une blessure qui permet de l'affaiblir. Et c'est la présence de cette blessure qui intéresse le pervers au départ.
Un manipulateur ou une manipulatrice utilise souvent des jeux d'esprit pour prendre le pouvoir dans une relation. Le but ultime est d'utiliser ce pouvoir pour contrôler l'autre personne.