L'action par l'inaction. Si vous constatez que votre chien agit mal afin d'avoir votre attention, le meilleur moyen de le punir sera de ne pas lui en donner. Si vous êtes constamment sur le dos de votre chien lorsqu'il fait une bêtise, vous pourriez l'inciter à en faire.
Pour des bêtises qui sont peu graves, vous pouvez juste ignorer votre chien. Pour qu'il comprenne que vous êtes contrarié, vous ne devez ni le regarder, ni lui parler, ni le toucher. Dans ce cas, l'interdiction ferme ne doit donc pas être utilisée.
Évitez les ordres peu clairs et les répétitions constantes
Si vous devez répéter « assis » six fois avant que votre chien ne s'exécute, et qu'il reçoit quand même une récompense ensuite, cela nuit à votre autorité et apprend à votre chien qu'il n'a pas besoin d'obéir immédiatement.
Taper sur le museau ou sur n'importe quel endroit du corps (imaginez votre patron qui vous en colle une, car vous avez oublié de rendre un rapport dans les délais… Amusant?) Coucher votre chien sur le dos pour mieux le « dominer » ou le chicaner.
Les règles d'or d'une punition juste et intelligente
La première règle à respecter repose sur un principe simple et indiscutable : le chien doit être puni dans le moment présent, c'est-à-dire si et seulement si vous le prenez en flagrant délit !
Pour débuter l'entraînement du rappel, le plus simple est de choisir un mot. Ce mot va vouloir dire à votre chien « Viens ici, près de moi ». Un mot est préférable à un geste, car votre chien ne vous aura pas tout le temps à vue. Utilisez toujours le même mot pour ne pas confondre votre chien : viens, ici, devant…
Astuce pour apprendre à être ferme sans crier
Plus vous serez vous-même convaincu du résultat de l'ordre que vous donnez (en anticipant ce résultat de façon positive), mieux votre chien captera votre intention et fera ce que vous lui demandez. Bien souvent crier signifie une perte de ses propres moyens.
Au total, dix mots ou phrases ont été reconnus spécifiquement par plus de 90 % des chiens. Ces derniers comprennent le nom du chien, ainsi que « assis », « bonne fille/bon garçon », « viens », « couché », « attends », « non », « oui », « reste » ou encore « laisse ».
dire un “non” incisif à votre chien. Dès que votre chien détourne le regard, félicitez-le d'un ton joyeux avec un “ouiii !” et donnez-lui la friandise. Le but est que votre chien comprenne que renoncer c'est gagner. Cet exercice est à répéter, et surtout à compliquer petit à petit.
Les chiens sont des experts dans la reconnaissance des gens. Un chien pisteur bien entrainé peut suivre n'importe quelle personne à la trace grâce à son odeur sur des kilomètres, et il est capable de différencier cette personne inconnue d'autres personnes inconnues en isolant son odeur.
Un chien ne se venge pas, ce n'est pas un humain ! Le mot vengeance est purement une logique humaine. C'est seulement un acte d'attaque d'un homme contre un autre.
L'exemple qui me vient immédiatement en tête est celui de la friandise. Si vous avez demandé plusieurs fois le “assis” à votre chien alors qu'il connaît la position et qu'il ne veut pas la faire. Et qu'au bout de plusieurs fois vous lui sortez une friandise, vous récompensez alors son “attente”.
Selon une étude publiée sur le site de prépublication scientifique bioRxiv, adopter une technique d'éducation « répressive », c'est-à-dire consistant à crier sur son animal ou à tirer sur sa laisse, le stresse et le rend dépressif.
L'éducation du chiot doit débuter le plus tôt possible, c'est-à-dire dès son arrivée dans son nouveau foyer, à partir de l'âge de 2 mois. Dès le début et chaque jour, votre animal doit comprendre et apprendre ce qu'il a le droit de faire et ce qu'il n'a pas le droit de faire, mais aussi ce que vous attendez de lui.
Frapper son chien pour le punir va nuire à la relation qu'il va développer avec vous, mais également avec les autres humains.
Si votre chien ne parvient pas à donner sa balle, cela signifie que vous avez été trop vite dans l'apprentissage et qu'il est nécessaire de le renforcer plus positivement. Pensez à vous armer de friandises appétantes pour la réussite de cet exercice.
Caressez votre chien
Elles sont d'ailleurs associées à l'animal de compagnie. Pour montrer votre affection à votre chien, il faut prendre le temps de le caresser et de le câliner chaque jour. Mais pour vraiment lui montrer que vous l'aimez et qu'il s'en rende compte, attardez-vous sur la zone des oreilles.
Lorsque votre chien ancre son regard dans le vôtre, il vous montre qu'il vous aime. Des études ont même montré que le taux d'ocytocine de votre chien augmente lorsqu'il vous regarde aussi intensément. Cette hormone est celle qui déclenche un sentiment d'attachement intense, chez les chiens comme chez les humains.
Lorsque vous parlez à votre chien, vous êtes persuadés qu'il a tout compris ? Vous avez bien raison ! Une étude hongroise publiée dans la revue américaine Science (29/08/2016) démontre que le cerveau des chiens prête attention à la fois à ce que nous disons et à la manière dont nous le disons.
Choisissez les zones appréciées par l'animal : l'avant du cou, le dessus de la tête, la nuque, le dos les flancs... Chaque chien a des zones plus ou moins sensibles, tout comme le maître aime caresser certains endroits et pas d'autres." Plus que les mots prononcés, c'est surtout l'intonation qui est importante.
Le chien partenaire n'a pas à avoir un ou plusieurs « maîtres » dans la famille, parce que le mieux pour lui est de n'en avoir aucun. Tout au contraire, il pourra développer avec chacun des membres autant de « relations partenaires » plus ou moins spécifiques ! Pour le plus grand bonheur de tous, le sien y compris !