si il ne veut pas rester au coin, mettez le dans sa chambre, et dites lui de n'en sortir que lorsqu'il acceptera de faire ce qu'on lui dit. si il sort de sa chambre sans changer de comportement, je le menace de le remettre dans sa chambre et de fermer à clé.
Fessée et punitions physiques
Elles doivent être évitées en tout temps. Elles ne permettent pas l'apprentissage. La fessée et les punitions physiques entraînent un sentiment d'humiliation et de peur chez l'enfant ainsi qu'une perte de confiance envers le parent.
Il faut laisser son partenaire punir sans intervenir et surtout ne jamais se contredire devant l'enfant. Les limites doivent être fixées à deux afin que l'enfant soit puni de la même manière à chaque punition. Enfin, il ne faut pas culpabiliser.
Bien sûr, il y a pléthore de punitions à notre disposition pour répondre à l'insolence d'un élève : on peut le coller, faire un rapport, l'exclure de cours, le faire exclure une journée ou deux du collège.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc. Cela permettra notamment de l'aider à soulager sa culpabilité s'il paye ainsi sa faute.
Plutôt que de punir l'enfant en l'obligeant à rester assis ou en le privant de récréation, faites-le bouger! Dites-lui le plus calmement possible : « Tu pourras jouer avec nous lorsque tu cesseras ton comportement.
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
Il faut punir un enfant lorsque celui présente un comportement que vous, adulte, parent, éducateur, estimez indésirable, problématique ou perturbateur. Un enfant qui, par exemple, perturberait une discussion en l'interrompant et en faisant trop de bruit.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
Il s'agit de mettre en place un coin calme et agréable pour permettre à l'enfant de s'apaiser. Plus question d'isoler l'enfant seul sur une chaise ou de le mettre délibérément en retrait ! À la place, le coin doux doit l'amener à réfléchir, calmement. L'enfant peut d'ailleurs choisir d'y aller de sa propre initiative.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant.
La réprimande doit se faire sur un ton le plus calme et posé possible. Et, selon l'âge de l'enfant, elle doit être argumentée et doit éviter d'imposer quelque chose. Être grondé doit inviter le petit à réfléchir sur ce qu'il a fait pour qu'il soit capable de le voir par lui-même et ainsi de modifier son comportement.
La punition positive est l'ajout de quelque chose qui provoque la diminution de la fréquence d'un certain comportement. La punition négative, également connue sous le nom de punition par suppression, survient lorsqu'un événement ou un résultat agréable est retiré après la démonstration d'un comportement.
Un enfant qui dépasse les bornes, répond, désobéit ou se chamaille finit bien souvent par être puni par son ou ses parents, excédés du comportement de sa progéniture. Une punition qui, généralement, se traduit par une privation de jouet, tablette, smartphone ou encore de sortie pour les plus grands…
Il est plus efficace de demander clairement à l'enfant d'arrêter son comportement inadéquat et ensuite de lui laisser quelques secondes pour qu'il fasse ce qui lui a été demandé, en comptant jusqu'à 3 à vitesse constante sans utiliser les 2 et demi, 2 et trois quarts… Si rien ne se produit, l'enfant est mis en retrait.
Le comportement c'est ta réaction au manque de respect de ton enfant. Ce qu'il se cache derrière, ce sont tes émotions : de la colère, de la tristesse, de la déception peut-être. Et ce qu'il y a à la base, ce sont tes besoins, tes valeurs heurtées : Respect, Amour, Considération, Bienveillance de la part de ton enfant.
Pour résumer, voici quelques alternatives à la punition :
l'inciter à chercher des solutions pour régler un conflit ; verbaliser les émotions qu'il traverse ; utiliser les conséquences logiques pour réagir à un comportement ou une bêtise.
Montrez précisément à votre enfant comment faire ce que vous attendez de lui, comme le préconise Maria Montessori : "apprends-moi à faire seul". Au début vous lui montrez tranquillement en détaillant chaque étape, puis vous lui faites faire avec vous, puis il est capable de le faire seul.
Quand l'enfant a le comportement indésirable, dites-lui qu'il se conduit de façon inacceptable et qu'un temps d'arrêt sera nécessaire s'il continue à agir ainsi. Restez calme et ne manifestez pas de colère. Si votre enfant continue à mal se comporter, amenez-le doucement à l'endroit prévu pour le temps d'arrêt.