Pour que la punition soit comprise, il faut respecter quelques règles. Tout d'abord, il faut que l'enfant sache que ce qu'il fait est interdit. Aussi, si l'enfant fait une bêtise pour la première fois, il faut commencer par lui expliquer que ce qu'il fait est mal. Si l'enfant récidive, il faut le punir.
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Demandez-lui plutôt de faire un «temps calme» pendant lequel il respire profondément. L'objectif : positiver, et cela passe essentiellement par le langage. «On ne le punit pas, on lui apprend à se calmer, explique notre psychiatre.
De mauvais modèles d'autorité, un motif de mea-culpa et de réflexion parentale. Une autre raison qui poussent les enfants désobéissants à afficher un comportement inapproprié en public ou en privé, c'est le modèle d'autorité de leurs parents.
L'état émotionnel de l'enfant cause souvent une incapacité à écouter. S'il est en état de stress, c'est l'amygdale du cerveau qui est aux commandes. La partie préfrontale étant déconnectée, l'enfant ne pas nous entendre.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
L'enfant va comprendre de lui-même que son comportement n'est pas adéquat et que vous êtes là pour l'aider et non le punir. Prendre une pause permet d'anticiper et même d'éviter une crise avant qu'elle ne survienne. Avec le temps, l'enfant comprendra mieux ses émotions et sera en capacité de mettre des mots dessus.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
Garder le calme : l'enfant rebelle fera tout pour vous provoquer. Il est important de rester calme, quel que soit votre tempérament. Essayez de discuter calmement avec lui. Vous mettre en colère, ne fera qu'encourager son côté rebelle.
Pour aider votre enfant, lisez-lui des histoires, laissez-le explorer ce qui l'entoure et donnez-lui du matériel varié pour jouer. Vous pouvez aussi lui demander son avis sur de petites choses, lui poser des questions qui commencent par « pourquoi » ou « comment » et le faire réfléchir à voix haute.
À cette époque, on attribuait entre autres les causes du manque de respect à la disparition de la religion dans la famille, à l'émancipation de la femme (qui en était à ses débuts), aux enfants trop « gâtés » à qui l'on ne refusait rien, au fait que les enfants devenaient plus éduqués que leurs parents ainsi qu'au ...
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Si vous voulez que votre enfant vous écoute, modifiez votre façon de communiquer. Établissez un lien, puis dire ce que vous avez à dire. Si vous avez du mal à vous faire entendre, vous avez probablement remarqué que le fait de crier ne fonctionne pas. Ou qu'il faut toujours crier pour obtenir des résultats.