Ce que je vous conseille de faire dans un premier temps, c'est de discuter avec votre ado. Expliquez-lui qu'il y a des choses que vous pouvez tolérer, d'autres pas et que l'insolence est tout simplement inacceptable, pour la seule et bonne raison que vous êtes ses parents.
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Il est important de punir l'adolescent de façon constante (pour un même comportement jugé inacceptable), mais sans lui reprocher toutes les erreurs qu'il peut commettre au quotidien. Tout d'abord, il faut garder en tête l'impact de l'action jugée répréhensible et l'intention du jeune.
💙 Adoptez une posture accueillante d'échange et d'ouverture en laissant votre jeune exprimer ses points de vue : en lui permettant d'être écouté-e sans être jugé-e ou sermonné-e, votre enfant aura plus de chances de se confier à nouveau à vous. Rappelez à votre ado que vous êtes toujours là pour lui-elle.
Si l'ado refuse d'avouer ses erreurs et de changer d'attitude, ne vous énervez pas, ignorez ses provocations, ne répondez simplement pas à son ''insolence''! Votre ado cherche à vous provoquer! Soyez ferme, calme et utilisez des phrases courtes et directives, en vue d'aboutir à une négociation.
Lisa Damour : Les comportements les plus risqués sont ceux qui peuvent avoir des conséquences sur le long terme, notamment l'expérimentation de drogues ou d'alcool, les rapports sexuels non protégés ou les comportements physiquement imprudents.
Rappelez-vous que la punition ne doit jamais être physique, abusive ou humiliante. Elle doit être adaptée à l'âge et à la personnalité de votre enfant, et toujours accompagnée d'explications claires sur les raisons pour lesquelles elle est appliquée.
Repérer et surtout accepter les différences de personnalité permet d'adoucir les conflits. Il ne s'agit pas de relâcher toute forme d'autorité, mais de mieux comprendre les enjeux de son ado pour mieux adapter votre discours. Derrière la discorde et le conflit se cachent bien souvent des valeurs qui veulent s'exprimer.
Généralement, elle s'étend sur une période qui peut aller de 11 à 19 ans. La durée de la crise varie également d'un adolescent à l'autre. Ce qui est sûr, c'est que le plus souvent, il faut la dédramatiser. En ayant confiance, en tant que parents, dans ce que l'on a semé pendant l'enfance.
Comment punir positivement ? Punir positivement, c'est comme guider quelqu'un vers la bonne direction au lieu de simplement pointer du doigt les erreurs. Plutôt que de se concentrer sur ce qui ne va pas, on met l'accent sur les comportements désirés en renforçant positivement les actions correctes.
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
L'adolescent redoute de se confronter au monde des adultes, mais, comme l'idée de se cramponner aux parents lui est tout aussi insupportable parce qu'elle affaiblit son autonomie naissante, il se rend désagréable en s'opposant ou, au contraire, en restant collé à ses parents.
Les adolescents auront parfois tendance à mentir lorsque vous posez trop de questions, que vous les encadrez à l'excès ou que vous vous inquiétez pour rien (à leurs yeux…). C'est souvent le principe de « ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal… » Ils vous mentiront alors pour se défaire d'une emprise trop étouffante.
Pendant la crise d'ado, les adolescents peuvent faire l'expérience d'une variété d'émotions intenses, telles que la confusion, l'irritabilité, l'anxiété et la tristesse. Ils peuvent également avoir du mal à gérer leurs émotions et à faire face aux pressions de la société, de leurs pairs et de leur propre développement.
Les raisons de cette agressivité sont souvent liées à une peur ou un sentiment d'insécurité, mais pas seulement. Il peut également s'agir d'un manque de maturité, de l'incompréhension de ses parents, d'un manque de limites et de cadre, d'une mauvaise gestion des émotions, etc.
Il a envie de prendre des risques, de s'opposer à l'autorité parentale et à la fois besoin de leur amour et de leur protection. Lorsqu'il n'a pas confiance en lui, il va chercher sa place et ne pas toujours trouver la bonne distance avec ses copains ou trouver la bonne attitude vis-à-vis de ses parents.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal.
Les sanctions privatives fonctionnent toujours très bien, y compris durant l'adolescence, le tout étant toujours d'adopter la sanction à la taille de la faute et aux centres d'intérêts de votre enfant : la privation d'argent de poche, de sortie et de téléphone portable est notamment très efficace chez un adolescent…
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Vers 13 ou 14 ans, le pénis grossit également tandis que la peau des testicules s'assombrit légèrement. C'est dans ces périodes que surviennent les premières éjaculations nocturnes. C'est aussi à cette période que la voix commence à muer et que le corps de votre enfant connait un pic de croissance.
De nombreux facteurs ont un impact sur le bien-être et la santé mentale des adolescents. La violence, la pauvreté, la stigmatisation, l'exclusion et le fait de vivre dans des situations de crise humanitaire et de fragilité risquent de favoriser l'apparition de problèmes de santé mentale.