Elle se traduit par des fissures au niveau de l'os. La fracture de stress est ainsi un type de fracture bien particulier. Elle n'est pas liée à une lésion provoquée par une chute ou un coup. La fracture de fatigue est la conséquence d'une pression élevée et inhabituelle au niveau de l'os.
Une fracture de stress se manifeste par une douleur de la région affectée surtout lors de la mise en charge, une douleur à la palpation de l'os affecté et une inflammation de la région touchée. Elle peut être accompagnée par une perte de mobilité des articulations adjacentes.
Une fracture de fatigue se manifeste par une douleur progressive, vive et localisée. Elle s'accentue lors des mouvements, puis s'atténue au repos. Lors de fractures de fatigue impliquant les métatarses (les plus courantes), les douleurs surviennent souvent après l'arrêt de longs exercices intensifs.
Le diagnostic repose sur un examen clinique, mais doit être confirmé à l'aide de radiographies. Cependant, ces examens ne sont souvent utiles que 2 à 3 semaines après la lésion car les micro-fractures peuvent être quasi-invisibles. Le diagnostic n'est alors posé grâce aux radios que lorsque les fractures ont guéri.
Échographie. Elle est un très bon examen de diagnostic d'une fracture de fatigue, si l'opérateur est expérimenté. L'échographie met en évidence un bombement ou soufflement de la corticale osseuse, parfois un halo œdémateux en regard.
Le traitement de la fracture de fatigue repose essentiellement sur du repos afin de laisser le temps à l'os de se reconstruire. Il faut limiter les mouvements et la pression appliquée au niveau de la zone affectée. L'usage de béquilles ou de chaussures/bottes de support peut faciliter et accélérer la convalescence.
La fracture de fatigue n'est pas décelable à la radio. Le scanner offre également une image décalée. L'IRM et la scintigraphie permettent en revanche un diagnostic précoce et, en conséquence, une durée de convalescence limitée.
Les fractures de fatigue peuvent mettre en cause les os de la cuisse, du bassin ou le tibia. Plus de la moitié des fractures de fatigue impliquent la partie inférieure de la jambe, le plus souvent les os du milieu du pied (métatarsiens).
Qualifiée de “silencieuse”, l'ostéoporose est une maladie osseuse particulièrement difficile à diagnostiquer. Néanmoins, dans certains cas, la douleur peut permettre le dépistage, tandis qu'une importante fatigue chez une personne ostéoporotique pourrait révéler la présence d'une autre pathologie.
Les fractures ouvertes : l'os brisé traverse la peau et est apparent. Les fractures de fatigue : l'os se brise après de petits chocs qui se répètent sur une longue durée. Les fractures de compression : lorsque le membre touché est « écrasé. » Les fractures en « bois vert » : présentes chez les jeunes enfants.
La fracture de stress est en fait une fracture de fatigue, c'est-à-dire qu'elle survient lorsque l'os se fragilise à la suite de blessures de surutilisation et ce, sans avoir le temps de récupérer de façon adéquate.
Lorsque la douleur se situe sur le dessus du pied, le coupable est souvent la tendinite des extenseurs. La peau qui recouvre les tendons est fine. Il y a peu de tissus musculaires ou adipeux pour les protéger des blessures.
Une chaussure dite orthopédique, ou du moins avec certaines caractéristiques, peut être une alternative suffisante à la décharge complète. De cette façon, le pied est suffisamment stabilisé et protéger pour permettre la guérison sans avoir à porter une botte de type Cam Walker ou Air Cast.
Les fractures sont généralement dues à des blessures ou à une sollicitation trop importante. La partie lésée fait mal (tout spécialement lorsqu'elle est sollicitée), est généralement enflée et peut présenter une ecchymose ou paraître déformée, tordue ou déplacée.
Une fissure est une fracture incomplète, comme une fêlure qui ne brise pas l'os sur toute sa longueur. C'est en général le résultat d'une blessure relativement mineure. Une fracture en bois vert est une fracture incomplète semblable à la rupture d'une jeune branche d'arbre.
Le traitement initial d'une douleur aiguë provoquée par entorse, contusion ou fracture non compliquée repose avant tout sur l'application de glace, la mise en décharge et l'immobilisation du membre atteint.
Les signes d'alarme indiquant une ostéoporose sont des douleurs vives au niveau de la colonne vertébrale ou du sternum. Ils peuvent être un indice trahissant la fracture d'une ou de plusieurs vertèbres.
Cette maladie est un processus naturel qui apparaît avec l'âge, souvent après 60 ans. En France, environ 3 millions de femmes souffrent d'ostéoporose, d'ailleurs, cette maladie touche 2 à 3 fois plus de femmes que d'hommes.
Au début, l'ostéoporose ne produit pas de symptômes, car la diminution de la densité osseuse survient très progressivement. Certaines personnes ne développent jamais de symptômes. Néanmoins, lorsque l'ostéoporose entraîne une fracture osseuse, les personnes peuvent ressentir une douleur selon le type de fracture.
Une fracture de fatigue du pied est une fissure osseuse qui peut survenir à la suite d'une force répétitive. Elle peut commencer par de minuscules fissures dans l'os qui s'élargissent progressivement avec des impacts répétés dans le temps.
Des séances de kiné seront prescrites à la reprise de l'appui. Par la suite, la reprise des activités physiques doit être progressive et alterner des phases d'effort et des phases de repos. Une reprise trop brutale peut causer une récidive de la fracture de fatigue et prolonger le temps de récupération.
Une douleur aiguë directement sur un os indique généralement une fracture, tandis que la douleur dans la partie molle de la cheville indique une entorse.
Pour éviter les fractures de fatigue, il est important d'avoir une bonne densité osseuse. Cela en passe par des apports suffisants en calcium, nécessaire au renforcement osseux, ainsi qu'en vitamine D, qui favorise l'absorption du calcium.
Les fractures qui ont lieu en cas d'ostéoporose sont essentiellement des fractures spontanées, c'est à dire survenant suite à un choc minime. Habituellement, une fracture fait suite à un choc suffisamment important pour briser l'os, qui est, après l'émail dentaire, la structure la plus solide du corps.