On distingue les hémorragies artérielles où le sang coule à flot par saccades, les hémorragies dites capillaires où le sang coule «en nappe» et les hémorragies veineuses où l'écoulement, qui peut être très important, n'est pas pulsé.
Pour déceler une hémorragie interne, il faut être attentif aux symptômes tels que sueurs froides, vertiges, évanouissements, pâleur, vomissements, soif, chute de tension, décoloration des muqueuses, accélération du rythme cardiaque, céphalées, douleurs dans la zone affectée, et accélération du rythme respiratoire.
Il faut exercer une compression suffisante pour arrêter le saignement. on peut soit continuer à exercer une compression manuelle, soit entourer les compresses ou le linge appliqué sur la plaie avec un coussin compressif. Celui-ci maintiendra la pression. Il peut être improvisé (linge large) ou non.
Une hémorragie correspond à une perte importante de sang, un saignement qui ne s'arrête pas. Cet écoulement causé par la rupture d'un vaisseau sanguin peut être visible. On parle alors d'hémorragie externe car le sang s'écoule par une blessure qui est en général apparue suite à un traumatisme.
Le pouls, habituellement battant à 60 ou 80/minute s'accélère à 100, 120 et plus, Il devient plus faiblement perçu, il est "petit", filant dans les hémorragies graves, il peut même disparaître pratiquement.
B- Signes généraux des troubles et détresses circulatoires
- signes circulatoires (exprimant la défaillance de l'appareil circulatoire) : - tachycardie, bradycardie, arythmie. - pouls mal frappé, voire imperceptible, d'abord au niveau radial puis au niveau carotidien (arrêt circulatoire).
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Un saignement est considéré comme excessif si l'une des situations suivantes se produit : Les femmes perdent plus d'une tasse de sang. Saturation de plus d'un tampon ou serviette par heure pendant quelques heures. Le sang contient de gros caillots sanguins.
Arrêtez le saignement par une compression directe avec la paume de la main ou les doigts. Si vous êtes seul ou ne pouvez pas maintenir la compression, fabriquez un tampon de tissu ou de papier épais et maintenez-le en place avec un lien large, non élastique et bien serré (faire un moins deux tours).
Au contraire, lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissu en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse, car le sang amène l'oxygène aux organes. S'il n'y a plus de sang pour les alimenter (ischémie), ces derniers meurent, entraînant la mort.
Irriguez la plaie avec beaucoup d'eau et assurez-vous qu'il ne reste ni poussière ni saleté. En cas de saignement, comprimez la plaie avec une compresse sèche jusqu'à ce qu'il cesse. Pour cela, vous pouvez utiliser un hémostatique : demandez conseil à votre pharmacien.
Le choc hémorragique est la conséquence d'un déséquilibre entre demande et apport d'oxygène. Le choc hémorragique est secondaire à une perte massive et brutale de sang. Les saignements d'origine digestive sont la première cause de choc hémorragique.
Une perte de plus d'un litre de sang peut avoir une issue fatale. Lors d'une hémorragie, l'organisme remplace tout d'abord le sang perdu par de l'eau tirée des tissus. Ensuite, il active la production des globules sanguins.
Une hémorragie grave provoque une baisse de la tension artérielle, ce qui rend les personnes faibles et leur donne des étourdissements. Les personnes peuvent s'évanouir en position debout ou même assise et, si la tension artérielle est très faible, elles peuvent perdre connaissance.
Par exemple, vous pouvez poser un glaçon sur l'entaille. C'est le froid qui va agir sur les vaisseaux sanguins en les resserrant rapidement ce qui limite l'écoulement de sang. De même, certaines personnes versent du poivre sur leurs plaies au lieu de laisser le sang couler.
La victime présentera des signes de malaise (sueurs, pâleurs, vertiges, perte de connaissance…) Face à une hémorragie, il faut agir rapidement ! Si la personne perd trop de sang, il y a un risque d'arrêt cardiaque, car le cœur n'a plus assez de sang à pomper et s'arrête.
Dans le cas d'un garrot, la concentration de [K+] dans le milieu extracellulaire augmente, puisque cet ion ne peut plus circuler. Le danger apparaît si on enlève le garrot après 20 min, temps nécessaire pour que K+ s'accumule de manière très importante dans le liquide extracellulaire.
Les saignements durent normalement entre 3 et 8 jours. Pour la plupart des femmes, les règles surviennent selon un cycle relativement régulier et prévisible. La durée des règles, du premier jour d'une menstruation au premier jour de la menstruation suivante, est habituellement de 21 à 35 jours.
A partir du deuxième trimestre de grossesse, les métrorragies peuvent être à l'origine d'une insertion anormalement basse du placenta dans l'utérus, ou encore d'un hématome rétro-placentaire – situé à l'arrière du placenta – qui réclament une consultation médicale en urgence.
Mouchez-vous très doucement (et une seule fois) pour faire sortir les plus gros caillots de sang. Ils pourraient en effet vous empêcher d'appliquer correctement une pression sur votre nez. Asseyez-vous et penchez légèrement la tête vers l'avant, en regardant vers le sol et en respirant par la bouche.
Dans le cas de légères pertes de sang, un traitement constitué de liquides et de médicaments est souvent suffisant. Dans le cas de pertes de sang plus importantes, une transfusion sanguine ou une solution de rechange à une transfusion est souvent nécessaire.
Les plus fréquentes sont la cardiopathie ischémique (qui inclut l'infarctus aigu du myocarde ou crise cardiaque), l'insuffisance cardiaque congestive et la maladie vasculaire cérébrale (accident vasculaire cérébral).