Le manque de sommeil, qu'il soit dû à des insomnies régulières ou à des nuits blanches répétées, est un facteur de risque pour l'hypertension artérielle et donc, les problèmes cardiaques. Si vous respectez une bonne hygiène de vie et que vous faites une nuit blanche une ou deux fois par an, ce n'est pas bien grave.
Une privation de sommeil ou une simple nuit blanche peut ainsi avoir de nombreuses conséquences : Baisse de l'immunité Difficulté de concentration et de mémorisation. Augmentation de l'appétit.
Dormir 3h ou Nuit Blanche ? Dormir 3 heures est préférable à faire une nuit blanche. C'est la limite à laquelle tu te sentiras fatigué autant qu'une nuit blanche avec l'avantage que tu n'auras pas de dette de sommeil durant les prochains jours.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Dormir 1 heure ou 3 heures par nuit n'est pas idéal et cela doit rester ponctuel. Sachez que la durée de sommeil dont on a besoin varie selon les personnes. Elle se situe généralement entre 6 et 9 heures. Faire une nuit blanche n'est pas grave.
Diminuez l'intensité lumineuse dans les heures précédant votre coucher. Supprimez tous les écrans de votre chambre. Dormez dans l'obscurité totale. Si votre horloge interne est déréglée, utilisez une lampe de luminothérapie dans les 2 heures après le lever, pendant 30 minutes.
Les aliments bons pour la santé et riches en vitamines seront vos alliés après une nuit sans sommeil. Le yogourt, les fruits (surtout les agrumes), les légumes, le quinoa, les pois chiches, les barres tendres, les noix et les oeufs cuits durs sont de bons choix d'aliments.
Selon une étude publiée dans le European Heart Journal, l'heure du coucher peut jouer un rôle sur la santé cardiovasculaire. Ainsi, aller au lit entre 22h et 23h serait associé à un risque plus faible de développer une maladie cardiaque, et ce par rapport à ceux qui se couchent plus tôt, ou plus tard.
Si vous vous sentez très somnolent le jour, limitez votre sieste à une période de moins d'une heure, avant 15 h. Si vous souffrez d'insomnie, évitez la sieste, ou limitez-la à 15-20 minutes avant 15 h, pour favoriser le besoin de sommeil.
Les conséquences de la privation de sommeil à 24 heures sont comparables à la déficience cognitive d'une personne ayant un taux d'alcoolémie de 0,10 %, selon une étude publiée dans l'International Journal of Occupational Medicine and Environmental Health.) Le jugement est affecté, la mémoire est altérée.
Si vous le pouvez, faites 5 à 20 minutes de sieste chaque jour. La sieste rééquilibre le système nerveux et calme le stress. Pratiquez la relaxation. Quelques séances de sophrologie peuvent vous aider à alléger votre fatigue mentale.
On reste couché et on se repose : même si le sommeil n'est pas de qualité, le fait de se reposer en restant couché peut être bénéfique pour le rythme cardiaque et pour l'organisme en général.
Des résultats à valider
"Aujourd'hui, il n'existe aucune preuve suggérant qu'il serait nocif pour le cœur de faire de l'exercice régulièrement alors que vous avez trop peu dormi.
L'idée principale consiste à répartir son temps de sommeil, habituellement une huitaine d'heures consécutives, en siestes de 15 à 30 minutes toutes les tranches de 4h. Il y a donc 6 phases de sommeil par jour. Autrement dit dormir 2h en 6 fois et cela quotidiennement.
Outre l'humeur, la qualité et la quantité de sommeil diminuent : les siestes plus courtes, des réveils en majorité en pleurs, un sommeil plus agité, une transition entre les cycles plus difficile… C'est aussi ça une dette de sommeil!
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
C'est pourquoi après une nuit blanche, il est souvent bien difficile de trouver un sommeil de qualité au petit matin. L'idéal reste donc de s'accorder une courte sieste (30 minutes) pour compenser (un peu) la dette de sommeil. Mais la meilleure récupération sera surtout liée à un coucher précoce le soir suivant.
Marcher un peu ou faire du sport permet d'accélérer la circulation du sang et apporte plus d'oxygène au cerveau. Selon une étude, marcher 10 minutes permet de booster sa productivité pendant 2 heures. S'hydrater : quand on est fatigué, prendre un café tombe sous le sens.
La norme pour un adulte est de 7 à 9 heures, mais en réalité, elle varie entre 3 et 12 heures. Par ailleurs, plus nous vieillissons, moins nous avons besoin de dormir. Un bébé, de la naissance jusqu'à l'âge de 2 ans, aura besoin, en moyenne, de 11 à 17 heures de sommeil contre 9 à 13 heures pour un enfant.