Pour se faire, il faudrait installer près de 10 millions de pompes tout autour du continent arctique. Ces pompes fonctionneraient grâce à l'énergie du vent et auraient pour fonction de pomper l'eau plus froide des profondeurs à la surface pour qu'elle gèle plus facilement. Ingénieux !
Pour cela, les scientifiques prévoient d'installer sur des bouées des pompes alimentées par des éoliennes pour aspirer l'eau plus froide des profondeurs et la projeter à la surface de la banquise. Elle gèlerait alors rapidement et permettrait d'épaissir la taille de la calotte glaciaire d'un mètre supplémentaire.
LE POINT DE BASCULE DE LA CALOTTE GLACIAIRE
De fait, ces glaciers fondent plus rapidement dans l'eau. Il est évident que la maîtrise du réchauffement climatique est la meilleure solution pour limiter la future fonte des glaces de l'Antarctique et la hausse des niveaux de la mer.
La glace fond et ne se reforme pas. C'est un fait que nous entendons souvent dès lors que nous abordons la question du changement climatique et de la glace qui, en un sens, permet d'assurer une certaine unité.
La banquise arctique pourrait disparaître d'ici 2035.
Le sort de l'Arctique semble donc être prisonnier des cours des minerais et hydrocarbures rendant l'aventure plus ou moins rentable, ainsi que des négociations internationales entre des pays actuellement plus tournés vers leurs intérêts nationaux que vers l'intérêt collectif.
L'Arctique se réchauffe environ trois fois plus vite que les autres régions (NASA, 2022). A ce rythme, la banquise arctique pourrait avoir complètement disparu (en été) en septembre 2054 selon des estimations effectuées par des scientifiques de l'Université d'État de New York à Albany.
Cet immense couvercle de glace joue un rôle important sur la circulation océanique et sur l'équilibre climatique de l'hémisphère Nord en limitant les échanges entre atmosphère et océan et en réfléchissant une grande partie du rayonnement solaire au printemps.
Un glacier à une épaisseur de plusieurs dizaines voire centaines de mètres, il mettra donc beaucoup de temps à fondre car la surface exposée au soleil et à la terre (il fond aussi par dessous) est relativement faible comparée à sa masse contrairement à une banale plaque de neige de quelques mètres d'épaisseur.
Selon la communauté scientifique internationale, le réchauffement climatique causé par l'homme est la principale cause de la fonte des calottes glaciaires et de la régression des glaciers dans le monde.
Comment ralentir la fonte des glaciers en montagne ? Une des réponses consiste à déployer d'immenses bâches durant la période estivale, afin de protéger la glace des rayons du soleil. Ce procédé est déjà utilisé en Suisse, en Autriche et en Italie. En France, c'est la première fois que les glaciologues y ont recours.
Renforcer les capacités en énergies renouvelables
Le diesel est la principale source d'énergie pour les communautés arctiques. Le WWF-Canada travaille à diversifier l'approvisionnement par des sources d'énergie à faible impact sur les habitats, telles que l'éolien et le solaire.
Une technique venue de l'Himalya est notamment utilisée. L'idée est de recycler les eaux de fonte du glacier, ont indiqué jeudi les responsables du projet «MortAlive». Il s'agit d'accumuler ces eaux de fonte en été pour en faire ensuite de la neige qui est déposée sur le glacier en hiver.
Contrairement à l'océan Antarctique, le continent Antarctique est effectivement protégé par un instrument international appelé Protocole de Madrid, signé en 1991. Cette protection est le fruit de la mobilisation citoyenne et des associations de défense de l'environnement.
Dans le cas où on resterait au niveau d'émissions actuel jusque la moitié du siècle, la hausse serait d'environ 21 cm d'ici 2050 et jusqu'à 58 cm en 2100. Dans le cas où les émissions continueraient d'augmenter au point de doubler d'ici 2050, la hausse s'élèverait à environ 24 cm d'ici 2050 et 75 cm d'ici 2100.
Résultant de la congélation d'eau de mer, la banquise est formée de glace salée, ce qui la distingue des icebergs, formés de glace continentale (eau douce des glaciers polaires). Son extension et sa répartition varient selon les océans (Arctique et Antarctique) et les années.
Les digues, utilisées jusqu'ici, sont trop malmenées par la houle. Les scientifiques préconisent aujourd'hui la fabrication de murs végétaux, dont les racines retiendront les sédiments et lutteront contre l'avancée de la mer.
Sans surprise, l'augmentation de la température de l'air est responsable de la fonte des glaces2. Aux pôles tout particulièrement, l'air se réchauffe plus rapidement qu'ailleurs, en parti à cause de la forte concentration de gaz à effet de serre.
La banquise, ces gros blocs de glace que l'on trouve dans l'océan, au pôle Nord (Arctique) et au pôle Sud (Antarctique), se forme durant l'hiver polaire. Quand vient l'été en Arctique, une partie de la banquise fond et une autre se brise en mille morceaux.
Contrairement à une idée très répandue, en raison de la poussée d'Archimède, la fonte de la banquise n'intervient pas dans la montée du niveau des océans, le volume occupé par la glace de mer flottant sur l'eau étant exactement le même, que celle-ci soit solide ou liquide.
Depuis 1992, l'Antarctique occidental a enregistré, en moyenne, une perte nette de 65 millions de tonnes métriques de glace par an.
Cette amplification est principalement causée par la fonte de la glace — un processus qui est en augmentation dans l'Arctique à raison de 13 % par décennie. La glace est plus réfléchissante et moins absorbante de la lumière du soleil que la terre ou la surface d'un océan.
La banquise est une grande surface blanche, elle réfléchit les rayons lumineux. Si elle disparaît, l'océan en dessous, qui est une surface sombre, sera directement exposé au soleil et se réchauffera encore plus.