Ex : « Avec Lucette tu batifoles ; tu t'ennuies avec Lucie ». L'antiphrase : elle consiste à dire le contraire de ce que l'on pense pour ironiser. Ex : « Ces vacances dans un camping sous la pluie et dans le froid, ce fut un vrai bonheur… »
L'accumulation : multiplication de mots voisins. L'anaphore : c'est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots en début de phrase. La gradation : on fait se succéder des termes de plus en plus forts, ou au contraire de plus en plus faibles. L'hyperbole : Elle exagère l'expression d'une idée pour la mettre en relief.
Un argument est un fait (caractérisant une situation, un projet etc.) sélectionné pour convaincre une cible aux besoins déterminés. Un argument doit être illustré par un exemple, un chiffre, un schéma etc. Convaincre ne suffit pas pour susciter la confiance de l'auditoire, il faut aussi être suivi.
Pour persuader le destinataire, le texte argumentatif fait appel aux sentiments. Il met en oeuvre des procédés et des techniques qui provoquent l'émotion : implication par les pronoms personnels, utilisation des termes affectifs ou évaluatifs, usage de l'exclamation, de l'apostrophe et de la fausse question .
Convaincre passe par 4 étapes, où les arguments ne seront avancés qu'en dernier. Pour construire un discours convainquant , il faut en passer par 4 étapes : Accrocher, introduire, imager et argumenter.
Pour formuler un argument persuasif, sélectionnez les mots permettant de transmettre des images (positives, négatives ou neutres) dans l'esprit de votre audience. Même entourés d'autres termes, ces mots seront toujours efficaces.
Focus sur les 5 techniques de négociation pour argumenter : sélectionner, hiérarchiser, illustrer, insister et connecter.
Avant d'aborder les différentes techniques pour convaincre et persuader, sachez que la durée d'attention de votre interlocuteur se situe entre 10 et 12 minutes. Pas plus. Un court laps de temps qui demande donc une préparation en amont pour être synthétique et donc… Efficace.
Pour persuader, le locuteur ne s'adresse pas à un destinataire indifférencié, mais à un groupe ou à une per-sonne dont il prend en compte les particularités. Il adapte son style et son niveau de langue pour marquer autorité, déférence, complicité… Le locuteur doit prendre en compte les valeurs de l'autre.
Elle consiste à écouter attentivement l'interlocuteur puis à choisir un mot qu'il utilise fréquemment dans son discours. À chaque fois qu'il prononce ledit mot, il est important de sourire et de hocher la tête pour lui montrer que vous approuvez ses propos.
Convaincre et persuader sont deux démarches différentes qui entrent dans le cadre de l'argumentation. Tous deux visent à faire adhérer le destinataire dans deux directions. Convaincre fait appel à des arguments sollicitant la raison, tandis que persuader sollicite les sentiments.
Utilisez plutôt un vocabulaire précis et clair. Lisez d'autres textes persuasifs pour avoir une idée sur le vocabulaire employé. Veillez à présenter le côté positif de vos arguments sans changer votre point de vue ou vous contredire. N'oubliez pas que vous êtes en train de rédiger un texte persuasif.
Pour dégager les arguments d'un texte argumentatif, il est possible de se poser la question suivante : Pourquoi l'auteur ou l'autrice pense-t-il ou pense-t-elle que… [thèse]? Les énoncés qui constituent une réponse à cette question sont les arguments.
Reformulation : Consiste à réexprimer, de manière claire et concise [...] ce qui a été énoncé de manière peut-être confuse ou malhabile (OQLF). Chaque participant peut interpréter à sa façon un argument de l'adversaire. Réfutation : Vise à démontrer qu'une affirmation est fausse.
« C'est pour ça », c'est plus familier, c'est moins joli que « c'est pour cela », mais ces deux expressions sont les mêmes : c'est pour ça, c'est pour cela. C'est pareil : ce qui vient après est expliqué par ce qui vient avant.