Principal traitement de la dysgraphie : la rééducation de l'écriture. Des séances de graphothérapie, réalisées par un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue, permettront à l'enfant de rééduquer son écriture.
Des causes cognitives peuvent aussi être suspectées. Cela peut être lié à la dyslexie, la dysphasie, la dyscalculie ou la dysorthographie. Les problèmes affectifs de l'enfant avec les parents, les frères et sœurs, les amis ou même l'instituteur peuvent être impliqués également.
Dépister systématiquement une dyslexie, dysorthographie ou dysgraphie. Le dépistage correspond à la recherche systématique d'un trouble des apprentissages et particulièrement du langage écrit, par un médecin formé (médecin traitant ou de protection maternelle et infantile, médecin scolaire, pédiatre).
Les enfants dysgraphiques sont incapables d'automatiser l'écriture pour en faire un outil rentable pour accéder aux apprentissages. - difficulté autre surajoutée : dyslexie-dysorthographie (association très fréquente), dyspraxie, trouble du langage, hyperactivité, précocité.
Comment soigner ce trouble ? Comme la plupart des autres troubles de l'apprentissage, la dysgraphie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps, d'où la notion de handicap.
La reconnaissance des lettres capitales est nécessaire pour l'écriture au clavier, les lettres scriptes pour la lecture, et la cursive pour l'écriture manuscrite, type de graphie qui relève d'un choix culturel propre à notre histoire nationale.
Dans la plupart des cas, une écriture douloureuse est la conséquence d'un geste inapproprié comme une mauvaise posture, un stylo tenu maladroitement, une écriture au poignet, ou encore une main trop crispée. Le manque d'entraînement est aussi une cause fréquente des douleurs à l'écrit.
Une écriture dysgraphique se révélera de mauvaise qualité et peu lisible. Les lettres sont à peine achevées, peu liées entre elles. Il est même possible de voir que l'enfant est repassé plusieurs fois sur quelques traits.
Comme pour la dyslexie, la recherche d'une dysgraphie nécessite un bilan. Ce bilan est généralement passé chez un ergothérapeute, un psychomotricien ou chez un graphothérapeute.
L'ergothérapeute apporte par exemple des conseils sur l'usage du clavier d'ordinateur (possible dès le plus jeune âge). En cas de dysgraphie, il travaille sur la coordination œil-main et propose des exercices graphiques ludiques, adaptés à l'âge de l'enfant.
La vitesse au détriment de la forme
Pour prendre de la vitesse, il faut que le geste et la forme des lettres soient automatisés. Dans le cas contraire, le mouvement prend le dessus sur la forme, l'écriture se déstructure et devient illisible. Il faut trouver alors le juste équilibre entre forme et mouvement.
Inciter l'élève à associer le geste formateur de la lettre au son qu'il est en train d'écrire, en le faisant écrire à voix haute. Ce travail peut être fait dans le cadre de l'APC dans un premier temps, pour habituer l'enfant à synchroniser son geste et sa voix.
pratiquer le geste d'une lettre plus difficile dans une fenêtre avec un crayon effaçable, dans le sable, etc.; féliciter ses efforts et ses progrès; mettre l'accent sur le fait que l'écriture est une autre extraordinaire manière de communiquer; etc.
Troubles associés
La dysgraphie est fréquemment associée à la dyslexie qui provoque une mauvaise analyse visuelle et, par conséquent, une mauvaise graphie, mais aussi à la dyspraxie et dans de plus rare cas a une dysorthographie rendant les deux troubles de l'apprentissage plus graves.
D'autant qu'il n'existe pas de liste maladie invalidante reconnue mdph 2022, et que seul le retentissement des troubles (tdah, dyslexie, dysorthographie, dyspraxie) sont à prendre en compte pour l'octroi de l'essentiel de aides.
Les personnes qui écrivent mal sont plus intelligentes, c'est la science qui le dit. D'après l'étude d'un chercheur de l'université de Yale, une écriture illisible serait le signe d'une agilité mentale supérieure à la moyenne.
Un trouble de l'écriture peut se manifester par une simple maladresse, de vraies douleurs physiques ou même un refus catégorique d'écrire. Si ces difficultés deviennent gênantes au quotidien pour votre enfant, et en particulier à l'école, il faut éviter de laisser une dysgraphie s'installer.
Le terme de cursivité n'est pas le nom spécifique de l'écriture scolaire. Ce terme caractérise toute forme d'écriture qui est tracée rapidement en évitant les levées de main qui en ralentissent le tracé.
Cette écriture cursive demande plusieurs compétences qui sont souvent acquises aux alentours de 5/6 ans.
Causes possible de la dysgraphie:
Mauvaise tenue de l'instrument, et une position inadéquate, Troubles neuro-moteurs et/ou du tonus musculaire. Trouble Développemental de la Coordination (TDC = Dyspraxie) Difficultés autres, comme la dyslexie, les troubles du langage, la dysorthographie, l'hyperactivité ou la précocité