Pour rester calme, écoutez de la musique relaxante, respirez et ne répondez pas à une réaction de colère. Essayez d'éviter de partir à la dernière minute pour ne pas avoir à rouler vite, et mettez-vous à la place de l'autre personne si elle commet une erreur, au lieu de vous énerver.
Une seconde solution possible est de pratiquer un sport ou des techniques de relaxation avant de prendre le volant. Le conducteur, reposé et libéré de ses soucis, pourra alors prendre la route bien plus en confiance.
Souvent la méthode la plus simple pour rester zen c'est de faire des pauses régulièrement. Prendre l'air, profiter du soleil dans les aires d'autoroute… De toute manière, il est recommandé de faire des pauses toutes les 2 heures pour ne pas perdre sa concentration au volant.
Pourquoi la colère au volant peut monter vite ? La colère de l'automobiliste monte, en général, parce qu'un élément extérieur vient perturber sa conduite. Sa réaction qui se traduit par la colère lui permet, en effet, de garder le contrôle et de répondre à « ces agressions » extérieures mais aussi de s'imposer.
Or la conduite induit souvent un sentiment de frustration en raison des bouchons, des feux de circulation et des limitations de vitesse. Sans compter que la frustration liée au respect du code de la route et à la circulation vient aussi en opposition avec le fait que nous devons aller vite, tout le temps.
Selon leurs observations, la colère éprouvée au volant se dégage comme le principal facteur. Et elle peut être suscitée par de nombreux événements extérieurs, notamment le comportement irritant d'autrui ou les aléas de la circulation.
On appelle "amaxophobie" la peur de conduire. Une phobie bien spécifique, qui se traduit généralement par des crises d'angoisse à l'idée de devoir prendre le volant, et dont les causes sont multiples.
Plusieurs solutions pour travailler sa phobie de l'autoroute : La technique des TCC, Thérapies Cognitives et Comportementales, permet d'annuler les divers traumatismes vécus par le sujet pour lui permettre de reprendre la conduite.
Lorsqu'il y a une difficulté, la colère est là pour nous avertir qu'il y a un problème et nous mettre en posture pour y faire face. C'est un vecteur qui nous aide à vivre une situation, au même titre que la tristesse ou la fuite. Selon le contexte, l'émotion 'colère' se déclenche plus ou moins facilement.
Il n'existe pas de médicaments spécifiques pour traiter l'amaxophobie, on parle plutôt de traitement par psychothérapie. Comme pour une grande partie des phobies, la thérapie cognitive et comportementale (TCC) a largement démontré son efficacité pour en soulager les symptômes.
Nos émotions sont une boussole pour notre action, et du coup s'énerver c'est aussi un signal pour dire qu'il faut changer quelque chose."
Même si certains usagers de la route ont passé leur permis il y a des années, voire des dizaines d'années, et n'ont que très rarement touché à la conduite, cela ne s'oublie pas totalement. En effet, lors de leur formation au permis de conduire, tous les automobilistes mettent en place des automatismes.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet.
Les meilleurs anti-stress naturels à ingérer
La camomille est connue pour ses vertus relaxantes, idéales pour se libérer du stress. Quant au thé vert, il est tout aussi efficace puisqu'il aurait la capacité de maintenir, voire de baisser, le niveau de cortisol (l'hormone du stress) dans notre corps.
Dans la vitesse, cette sensation de pouvoir s'accentue car plus on va vite, plus les neurones travaillent et le cerveau aime être occupé tant qu'il n'est pas dépassé. On a alors un sentiment de domination, de réaliser quelque chose de fort et cela produit des endorphines, qui correspondent à un plaisir réel.
Les psychoses notamment, comme la schizophrénie, la paranoïa ou les troubles bipolaires peuvent engendrer de grosses crises d'énervement. Diverses maladies neurodégénératives, dont l'Alzheimer, sont aussi souvent responsables. Enfin, il peut être lié à un dérèglement hormonal.
Dans une large mesure, cela est dû à une mauvaise maîtrise de soi et à une faible tolérance à la frustration. Cependant, ce ne sont pas les seules causes. Sous la colère se cache aussi très souvent une couche de tristesse que nous ne savons pas affronter, et encore d'autres sentiments ou émotions refoulés.
Se faire accompagner par un proche de confiance en cas de peur de conduire seul, afin de reprendre de l'assurance et contrôler ses anxiétés. Faire des exercices de respiration et de relaxation, précieux alliés pour apprendre à gérer son stress dans différentes situations, en particulier au volant.