Se détacher des écrans et privilégier le silence ou une activité méditative, un temps calme et seul. Lorsqu'on est tellement concentré sur ce qu'on fait que l'on perd trace du temps et de ce qu'il y a autour de nous. Cet état peut donner l'espace mental idéal pour que la voix intérieure se manifeste.
Pour ce qui est de la voix du monologue intérieur, celle qui se déclenche par exemple pour vous dire "Dépêche-toi, tu vas être en retard !", elle serait fréquente chez 30 % à 50 % des gens, selon Russell Hurlburt, professeur de psychologie à l'université du Nevada.
N'importe qui est capable de se parler tout seul dans sa tête : se faire sa liste de courses du week-end, fredonner une chanson, faire un calcul, lire silencieusement… Ces pensées sont comme « formulées » par une petite voix dans la tête. Pour l'instant, la science était incapable de comprendre ce phénomène.
Vous lisez ce texte et il est plus que probable que vous vous entendiez le lire dans votre tête. Ce phénomène porte un nom: inner speech, traduit en français par parole intérieure.
Certaines personnes sont « aphantasiques auditives », et ne peuvent donc pas entendre de voix dans leur tête, comme ce qui est évoqué par les tweets de ces derniers jours. D'autres sont « aphantasiques visuelles », et ne peuvent pas voir d'images en pensée.
Notre premier réflexe est donc de vouloir la faire taire… Mais lorsque l'on examine les choses avec attention, on constate que vouloir que sa pensée s'arrête est un non-sens absolu. On aborde alors la vie intérieure d'une toute autre manière. Acceptation, lâcher-prise et amour de soi prennent enfin tout leur sens.
Une petite voix intérieure qui peut avoir plusieurs formes
Chez beaucoup de personnes, ça passe par un langage mais qui n'est pas toujours sonore. Cette vie intérieure est souvent faite d'images ou de symboles abstraits qu'on ne sait pas très bien décrire.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Entendre des sons ou des voix peut également être lié à une maladie neurologique ou encore à une trop forte consommation d'alcool, de substances toxiques ou de médicaments. Les troubles de l'audition peuvent aussi être un point de départ aux hallucinations.
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Les hallucinations auditives constituent l'un des principaux symptômes de la schizophrénie. Des chercheurs ont cherché à comprendre les origines biologiques de ces "voix". Ils ont découvert que la capacité à subir ces hallucinations apparaissait bien avant le diagnostic de la maladie, parfois même dès l'enfance.
Cliquez sur Propriétés du périphériques. Cliquez sur Propriétés des périphériques supplémentaires. Rendez-vous sur l'onglet Écouter. Cochez la case Écouter ce périphérique, sélectionnez le périphérique de lecture (par défaut il s'agit de vos haut-parleurs) puis cliquez sur OK.
« Nous entendons tous des voix dans notre tête »
Pour les chercheurs, cela indiquerait que la méthode qu'ils ont utilisée pourrait servir à comprendre les mécanismes du cerveau quand celui-ci entend des voix.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
La psychose se définit comme une perte de contact avec la réalité. Lorsqu'une personne a de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, elle vit un épisode psychotique. Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
L'impulsion nerveuse dans les neurones du thalamus auditif est réduite chez ces patients. En effet, le récepteur de la dopamine s'exprime trop et bloque les signaux qui doivent atteindre le thalamus auditif, ce qui favorise l'apparition d'hallucinations auditives, d'illusions et d'autres symptômes psychotiques.
Une hallucination : qu'est-ce que c'est ? Lorsqu'on entend des voix, il s'agit d'hallucinations verbales. Elles font partie de la famille des hallucinations auditives (son, bruit). Mais il existe aussi des hallucinations visuelles, olfactives, cénesthésiques (impression qu'on vous touche), gustatives et auditives.
Se parler à soi-même améliore la capacité à contrôler son esprit et à se concentrer sur quelque chose d'important, qu'il s'agisse de se préparer à avoir une conversation difficile, de trouver ses clés ou de s'améliorer au tennis. S'y faire prendre est embarrassant, mais il n'y a absolument rien de mal à cela.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
Le médicament le plus utilisé pour traiter les hallucinations auditives est l'olanzapine. Ce neuroleptique dit atypique possède des effets indésirables moins importants que ceux des neuroleptiques classiques. Il a des propriétés antipsychotiques et agit également comme régulateur de l'humeur.
Lorsque des patients schizophrènes suivent des yeux une cible lumineuse effectuant un mouvement sinusoïdal lent, on observe plusieurs anomalies dont une réduction du rapport de la vélocité de l'œil par rapport à celle de la cible (l'œil est en retard sur la cible).