-C. La date du 25 décembre précédant l'an 1 a été fixée par le moine Denys le Petit, au début du VI e siècle. Elle marque en principe le début de l'ère chrétienne.
Une fête aux origines païennes
Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300 par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.
En effet, le 25 décembre représente pour eux la fête de la Nativité, soit la naissance de Jésus.
C'est le pape Libère qui décide en 352 de faire commencer l'année au 1er janvier, le jour de la circoncision de Jésus huit jours après sa naissance. La notoriété de Bède aidant, ce calendrier fondé sur l'ère chrétienne se répand dans toute l'Europe.
Jésus n'est pas né à cette date, qui fut adoptée de manière conventionnelle plusieurs siècles après les faits.
En 1582, c'est le pape Grégoire XIII qui va généraliser le jour de l'An au 1er janvier dans l'Europe catholique, et instaurer le calendrier grégorien.
Pour la recherche contemporaine, les dates les plus fréquemment proposées sont le 7 avril 30 et le 3 avril 33 (calendrier julien). Selon les évangiles canoniques, Jésus est crucifié sous la préfecture en Judée de Ponce Pilate, dont on sait par ailleurs qu'elle dure de 26 à 36.
Historiquement les chrétiens n'ont fixé la naissance de Jésus à Noël (le jour « natalis ») le 25 décembre qu'à partir du 4ème siècle[1], et c'est finalement l'empereur Théodose II qui l'a officialisée. Il s'agissait de remplacer les fêtes païennes du solstice d'hiver.
Au moment d'entrer dans sa passion, Jésus est âgé de 37 ans. Vraisemblablement né en l'an 7 avant notre ère, il est arrêté et jugé par les autorités religieuses juives le soir et la nuit du jeudi 13 de nisan (6 avril), jugé par les Romains et crucifié le lendemain vendredi 14 nisan (7 avril) de l'an 30.
L'appropriation chrétienne
En 354, le pape Libère décide que le jour du solstice d'hiver est la date idéale pour célébrer la naissance de Jésus, le fils de Dieu. C'est ainsi que la date de naissance de Jésus-Christ de Nazareth est fixée au 25 décembre.
Dans le christianisme, cette date correspond donc à la fête de la naissance du Christ, mais pas à son anniversaire.
Le nom original de Jésus en hébreu est généralement transcrit en tant que « Yeshouah » ou « Yeshua. ». Ce nom signifie « Salut » ou « Yahvé est salut » en hébreu. Les Évangiles du Nouveau Testament ont été écrits en grec, la langue commune de l'époque.
Oui, mais Jésus n'est pas né le 25 décembre.
Le choix s'est porté sur le 25 décembre, qui correspondait à la fête romaine du "soleil invaincu" (Sol invictus en latin). Un culte païen destiné à célébrer le solstice d'hiver, c'est à dire ce moment de l'année où les journées commencent à rallonger.
Le 25 décembre est célébrée la naissance de Jésus-Christ, avec la fête de Noël. La solennité de la Nativité rappelle le mystère de l'Incarnation, quand Dieu s'est fait homme.
Bethléem s'étend à 10 kilomètres au sud de la ville de Jérusalem, dans les collines calcaires fertiles de Terre Sainte. L'emplacement où se dresse aujourd'hui l'église de la Nativité, à Bethléem, est reconnu au moins depuis le IIe siècle après J. -C. comme l'endroit où Jésus est né.
Savez-vous en quelle année Jésus est né? Précisons d'abord qu'il n'est pas né en l'an zéro; l'an zéro n'existe pas puisque notre calendrier passe de 1 avant J.
Jésus-Christ aurait été crucifié à Jérusalem le vendredi 7 avril de l'an 30 de notre ère, à l'âge de 37 ans, d'après les calculs des historiens modernes, plus précis que le moine Denys le Petit qui, au VIe siècle, établit la naissance du Christ en l'an 753 de la fondation de Rome, soit cinq ans trop tard.
La résurrection du Christ, le troisième jour de sa mort, serait donc datée de la Pâque suivante, le 9 avril 30.
On le connaît sous le nom de "Jésus de Nazareth" alors que deux des Evangiles situent sa naissance à Bethléem. Ce nom fait d'abord référence au clan auquel appartenait le Christ, les Nazôréens, qui prétendaient descendre du roi David et ont fondé, au deuxième siècle avant notre ère, la ville de Nazareth.
Une année zéro a été inventée par l'astronome Jacques Cassini en 1740 dans ses Tables astronomiques. En astronomie et plus particulièrement dans les calculs d'éphémérides, l'année zéro est donc celle qui précède immédiatement la première année de l'ère chrétienne.
L'année commençait alors au mois de mars. C'est en 46 avant Jésus-Christ que Jules César décide de changer cela. Il crée le calendrier julien qui ne se base plus sur la Lune mais sur le Soleil, et compte 365 jours. C'est quatre siècles plus tard que l'Eglise décide que le 1er janvier marquerait la nouvelle année.
C'est aux Babyloniens que l'on doit la division de l'année en douze mois. Pour rappel, il y a plus de 3'000 ans, ceux-ci avaient établi un puissant royaume dans la région du Moyen-Orient. Il ne faut pourtant pas croire que les Babyloniens ne s'intéressaient qu'à la politique et à la religion.
Ils peuvent donc demander : “Qu'y avait-il avant Dieu ?” Mais le Dieu éternel n'est pas un effet. Il n'y a jamais eu de temps où il ne fut pas. L'existence de Dieu ne dérive de rien d'autre que de lui-même, et elle ne dépend de rien d'autre que de lui-même.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.