Ayant marqué les débuts de la littérature haïtienne, Virginie Sampeur peut être considérée comme la première poète et la première femme de lettres haïtienne.
Virginie Sampeur, la première poétesse haïtienne.
Selon plusieurs sources, les premières nouvelles littéraires haïtiennes ont été écrites en 1836 par Ignace Nau qui, selon Léon-François Hoffmann, est « le premier Haïtien à avoir écrit des œuvres d'imagination en prose » (109).
D'abord, citons les grandes étapes littéraires qui se sont succédées de 1804 à nos jours et voyons ensuite l'esprit qui les animait : L'appel à l'unité, l'époque des pseudo-classiques (1804 -1836) Le romantisme haïtien1830 à 1930. L'indigénisme.
Demesvar Delorme est le premier de ces grands théoriciens. Le premier grand prosateur de la littérature haïtienne.
Oswald Durand est le premier grand poète de la littérature haïtienne. On peut considérer qu'il a réussi un doublé significatif puisqu'il a su s'imposer d'abord comme le premier des poètes haïtiens et qu'il est aussi le premier à avoir écrit un poème en langue haïtienne dont la célébrité dépasse les frontières d'Haïti.
19 e siècle. Au 18 e siècle, les colons font parfois éditer en France des œuvres descriptives ou politiques, comme Moreau de Saint-Méry (1750-1819). C'est véritablement à l'indépendance que naît la littérature haïtienne.
Chrétien de Troyes (1135 ?- 1190 ?) est sans doute le premier romancier de la littérature française ; ses romans comme Yvain ou le Chevalier au lion, Lancelot ou le Chevalier de la charrette et Perceval ou le Conte du Graal sont typiques de ce genre littéraire.
Il revient à Ussol (pseudonyme utilisé par le chef de fil de la tendance critique de l'inexistence d'une littérature haïtienne) de trouver la formule la plus lapidaire pour clouer au pilori une possible existence de la littérature haïtienne.
Emeric Bergeaud a écrit le premier roman haïtien, Stella. Le roman a été publié en 1859 à Paris, un an après la mort de l'auteur.
Au début du 20e siècle, naissait en Haïti le mouvement indigéniste. De ce mouvement est issue une nouvelle peinture. Elle se proclame ethniciste, c'est-à-dire qu'elle privilégie l'histoire, la géographie, les paysages, le folklore et la culture d'Haïti. Elle met surtout en avant l'appartenance raciale à l'Afrique.
Né à Petit-Trou de Nippes (dans le sud d'Haïti) le 11 décembre 1812, Gustave-Léonard Coriolan Ardouin est un poète haïtien.
Mais cette langue française tropicalisée que désiraient les écrivains du Cénacle trouvera ses lettres de noblesse avec les poètes de la deuxième vague de ce qu'on appelle le romantisme haïtien (de 1870 au début du XXème siècle), particulièrement avec Oswald Durand (1840-1906), l'auteur de la fameuse chanson «Choucoune» ...
Qu'elle soit écrite en haïtien ou en français la littérature haïtienne prend sa source pendant la période coloniale (1600 à 1804) dans l'imi- tation d'un même modèle : le texte littéraire français. Cela ne serait nullement étonnant s'il s'agissait uniquement des œuvres écrites dans la langue des anciens colonisateurs.
La période qui s'étend de 18 est connue comme l'époque des pseudo-classiques ou des pionniers.
La littérature haïtienne comprend l'ensemble des œuvres écrites par des auteurs de nationalité haïtienne ou de culture haïtienne. Principalement rédigée en Créole ou en Français, elle englobe la littérature créée par des haïtiens.
La littérature haïtienne est née au lendemain de la proclamation de l'indépendance. Elle n'a que deux siècles d'existence. C'est donc une très jeune littérature si on la compare à la littérature française qui existe depuis le moyen-Age ou la littérature chinoise et japonaise qui existent depuis la plus haute antiquité.
Louis Félix Mathurin Boisrond est né le 6 novembre 1776 aux Cayes, dans la pleine de Torbeck, dans la colonie française de Saint-Domingue. Son père, Mathurin Boisrond, est charpentier.
LA GÉNÉRATION DE LA RONDE def: c'est un mouvement littéraire qui va de 1898 environ à 1915 est l'un des plus controversés de la littérature haïtienne. L'un des plus riches également, quant aux questions agitées, aux polémiques provoquées, à la performance littéraire enregistrée et aux tabous renversés.
Sa réputation de « fauteur de troubles » mise à part, Stephán G. Stephansson est considéré comme « le plus grand poète du monde occidental ». Il est certes un poète des plus prolifiques, publiant plus de 2000 pages de poésie, la plupart d'une très haute tenue.
Croyez-le ou non, Choucoune a vraiment existé. Son vrai nom était Marie-Noël Bélizaire. Elle est née à la Plaine-du-Nord en 1853.