Peuples : Tatar de Crimée, Tatars de Crimée, Tatare de Crimée, Tatares de Crimée.
La Crimée est principalement habitée par 3 peuples différents : les Russes, les Ukrainiens et les Tatars de Crimée. Les Russes constitue la majorité de la population (près de 65% en 2014) et les Ukrainiens sont la seconde ethnie la plus présente (près de 15% en 2014).
Terre de passage de nombreux conquérants, la Crimée était russe depuis 1783. Rattachée à la République socialiste soviétique d'Ukraine en 1954, elle demeura une région de l'Ukraine quand celle-ci est devenue un État indépendant en 1991, au moment de l'effondrement de l'URSS.
Région de l'Ukraine, formée par une presqu'île qui s'avance dans la mer Noire qu'elle sépare de la mer d'Azov. Sa capitale administrative est Simferopol.
C'est encore en mer Noire, plus précisément en Crimée, que subsiste jusqu'en 1475 (22 ans après la chute de Constantinople et la disparition de l'Empire byzantin) le dernier royaume grec avant la Grèce moderne.
L'islam, une religion des frontières
Les Tatars de Crimée acceptent l'islam comme religion d'État (1313-1502) au sein de la Horde d'or, et plus tard de l'Empire Ottoman (jusqu'à la fin du XVIII e siècle).
Le 5 mai 1992 , la Crimée proclame sa première Constitution. Les tensions étant momentanément apaisées sur l'ensemble de l'Ukraine, la Crimée reste au sein de ce pays en tant que région autonome pourvue de sa propre constitution selon laquelle les langues officielles de la Crimée sont le russe et l'ukrainien.
La quasi-totalité de la communauté internationale ne reconnait pas le rattachement de la Crimée à la Russie. La situation est pour le moment au point mort. Du côté russe, le discours officiel est de dire "le rattachement a bien eu lieu, désormais c'est un territoire solidement ancré dans la Fédération de Russie".
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
La péninsule était essentielle pour que cette stratégie fonctionne ; en effet, elle possède de vastes ressources pétrolières et gazières en mer Noire, qui représenteraient de 4 000 à 13 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel, selon les estimations.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
Donetsk, qui est aujourd'hui la métropole de la région, a été fondée en 1869 par l'industriel gallois John James Hughes. Le Donbass fut dès lors un important bassin houiller et s'imposa comme un des bastions de l'industrie lourde sur le site de la vieille ville zaporogue d'Olexandrivka.
Annexée par la Russie en 2014 après un référendum contesté par la communauté internationale, la Crimée est au coeur des tensions entre les deux pays. Bordée par la mer Noire, qui recèle de gaz et de pétrole, la péninsule est convoitée pour sa position hautement stratégique depuis l'Antiquité.
La République soviétique d'Ukraine, proclamée en décembre 1917 à Kharkov, est liée à la Russie soviétique par un accord militaire et politique conclu en juin 1919. Reconnue par la Pologne au traité de Riga (mars 1921), elle adhère à l'Union soviétique en tant que république fédérée en décembre 1922.
La création de l'URSS, le 30 décembre 1922, fait de l'Ukraine la deuxième République du pays après la Russie. La langue ukrainienne en devient la langue officielle.
La réalité militaire sur le terrain a eu raison des revendications ukrainiennes. Le pouvoir stalinien, jugeant les Ukrainiens suspects de dérives nationalistes, a usé de l'arme de la famine pour affaiblir la région. C'est l'holodomor, qui a fait entre 2,5 et 6 millions de victimes en 1932-1933.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Afghanistan, Albanie, Algérie, Arabie Saoudite, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bénin, Brunei Darussalam, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Côte d'Ivoire, Djibouti, Égypte , Émirats Arabes Unis (EAU), Gabon, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Guyana, Indonésie, Iran, Iraq, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Koweït, Libye ...
Personne favorable à la Russie.
La Rus' de Kiev ou principauté de Kiev (dite aussi Russinie, Russynie ou Ruthénie) est le premier État organisé à s'être formé dans la région occupée aujourd'hui par l'Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie occidentale (862).