Lorsque leur taux chute, l'endomètre cesse de s'épaissir chaque mois: c'est l'arrêt des règles. Après douze mois sans saignements, la ménopause est confirmée.
Des cycles menstruels irréguliers
L'un des premiers symptômes de la préménopause concerne le cycle menstruel. Généralement, les cycles ont tendance à se raccourcir et les femmes peuvent constater de petites pertes de sang voir même des saignements abondants. Cela est lié au changement des hormones.
Le stérilet hormonal peut être une solution. Il délivre de petites doses de progestérone qui agissent au niveau de l'utérus et empêchent sa paroi, l'endomètre, de se multiplier de façon anarchique. Résultat : les règles diminuent fortement. Autre solution : un traitement progestatif par voie orale.
La ménopause est souvent précédée par la préménopause ou "périménopause", période pendant laquelle les activités ovariennes sont ralenties et les hormones féminines diminuent. Les cycles menstruels sont alors irréguliers, d'abord raccourcis puis allongés avec des règles de plus en plus espacées.
Vos symptômes se sont atténués ou ont cessé. Vous vous sentez plus vous-même ou éprouvez un sentiment de bien-être. Vous constatez que vous dormez mieux et que vous êtes en meilleure santé. Normalement, c'est à ce moment-là que vous pourrez vous dire « Dieu merci, ça y est, c'est finalement terminé. »
Trois phases rythment l'ensemble de la période qui englobe la ménopause : préménopause, ménopause, postménopause. Pendant ces phases, différents phénomènes se produisent.
A quel âge a lieu la ménopause ? En moyenne, la ménopause survient à 51 ans, avec de grandes variations selon les personnes. 10 à 15% des femmes seront ménopausées entre 40 et 45 ans, et la moitié avant 50 ans.
La ménopause, qui correspond à l'arrêt des règles, survient généralement entre 45 et 55 ans.
Des saignements chez la femme ménopausée – appelés « métrorragies post-ménopausiques » (MPM) – ne sont pas une maladie en soi, mais le symptôme d'un problème de santé sous-jacent. Différentes causes peuvent être à l'origine de ces pertes de sang : Un traitement hormonal de substitution non adapté ou mal dosé.
Pendant la ménopause, il n'est pas rare de voir son ventre gonfler et de se sentir ballonnée. Et ça n'a clairement rien de réjouissant. La ménopause possède son lot de contrariétés, et notamment le ventre gonflé et les ballonnements.
En dehors de ces cas normaux, un arrêt des règles peut être provoqué par un régime alimentaire extrême, la pratique intensive d'un sport, l'obésité ou la prise de certains médicaments. En cas d'arrêt des règles, il est bien évidemment conseillé de faire un test de grossesse.
Noréthistérone est la version générique du médicament Primolut N, mis au point par le laboratoire Bayer. Il se compose du même agent actif, agit de manière identique et constitue un médicament efficace pour retarder les règles et soulager les symptômes prémenstruels.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l'ibuprofène (Advil®, Motrin®, Nurofen®) réduisent le flux menstruel et atténuent les douleurs abdominales.
Les femmes ménopausées souffrent ainsi plus souvent de raideurs, de gonflements et de douleurs articulaires en particulier au niveau des doigts et des poignets. Peuvent aussi être touchés dans une moindre mesure, les genoux, les lombaires, les épaules, et plus rarement les hanches, les pieds et les chevilles.
"Il n'existe pas de méthode pour calculer l'âge de la ménopause. Celle-ci survient entre 45 et 55 ans, lorsque les ovaires cessent de fonctionner", indique la gynécologue obstétricien.
Pendant la ménopause, la sécrétion d'œstrogènes diminue et entraîne un déséquilibre hormonal qui dérègle le mécanisme de régulation de la température du corps. C'est ce qui provoque les bouffées de chaleur. Ce symptôme se caractérise par une sensation de chaleur intense au niveau du buste, du cou et du visage.
Les traitements utérotoniques disponibles comprennent l'oxytocine, la carbétocine, l'ergométrine, le misoprostol, les prostaglandines injectables et des combinaisons de ces médicaments, qui diffèrent en termes d'efficacité et d'effets secondaires.
Il est possible qu'après la ménopause, des saignements surviennent. C'est ce qu'on appelle les saignements post-ménopausiques. Ces saignements peuvent être provoqués par le traitement hormonal de substitution (THS) s'il a été mal dosé. Ces saignements peuvent aussi être causés par un endomètre trop épais par exemple.
Non, ce n'est pas normal. Si cela fait 4 ans que vous êtes ménopausée, il ne s'agit pas de menstruations ou de règles, mais de saignements. Or, des saignements, c'est anormal et il faut consulter un médecin.
Toutefois, cela s'étend sur plusieurs années et la diminution de la fertilité n'empêche pas les grossesses non désirées. La bonne nouvelle, c'est qu'à l'inverse, une femme désirant un enfant peut encore tomber enceinte au cours de la pré-ménopause.
Toutes ces misères sont dues à un seul phénomène : l'excès d'oestrogènes. Plus on approche de la ménopause, plus les ovaires ont de mal à déclencher chaque mois une ovulation performante. Ce qui provoque un déficit de la production de progestérone, et donc un excès relatif d'oestrogènes.
A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
Le citron : le citron crée un milieu acide susceptible de mettre en pause le flux menstruel. Une semaine avant la date des menstrues, vous pouvez boire, trois fois par jour, un jus de citron dilué dans un verre d'eau.
"Le Spasfon ne sert à rien contre le mal des règles", "c'est un bonbon", "je ne suis pas folle à répéter que ça ne sert à rien depuis toujours", c'est ce qu'ont signalé des internautes sur la plateforme. D'après eux, ce médicament serait inutile mais aurait également un effet placebo.