La schizophrénie est une maladie au même titre qu'un diabète, une maladie chronique au long cours. Cette maladie nécessite pour la plupart des patients un traitement au long cours. On peut ensuite rentrer en rémission, donc on ne parle pas de guérison.
Dialoguer avec le patient
Les proches doivent apprendre à mieux comprendre le schizophrène et à communiquer avec lui. Ils doivent aussi le rassurer et lui rappeler que les progrès de la prise en charge thérapeutique permettent désormais d'améliorer la vie de nombreux patients schizophrènes.
De plus en plus de patients atteints de schizophrénie se rétablissent et arrivent à mener une vie normale, à condition qu'ils soient pris en charge dès le premier épisode psychotique.
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
Sans traitement, en revanche, la maladie s'aggrave souvent. Les épisodes aigus se succèdent, les hospitalisations sont de plus en plus fréquentes et les conséquences sont lourdes. Les personnes atteintes de schizophrénie et non traitées (ou qui prennent mal leurs médicaments) s'exposent aussi à des complications.
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
Même si les crimes commis par des schizophrènes sont souvent très violents et défrayent la chronique, le risque demeure faible ; il est néanmoins un peu augmenté par rapport à la population générale. Le taux d'homicide chez ces patients est de 0.5 % (contre 0.03 %dans l'ensemble de la population).
La recherche n'a pas mis en évidence de cause unique de la schizophrénie. On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie.
Quand une hospitalisation peut-elle être utile ? En cas d'opportunité à évaluer l'importance des symptômes en dehors du milieu de vie habituel. En cas d'urgence générée par l'acuité des symptômes : agitation, hallucinations, délire, angoisse, autisme*...
La schizophrénie est une maladie incurable ? Faux, Faux, Faux ! Un diagnostic précoce (avant 5 ans d'évolution de la maladie) avec un traitement adapté (médicamenteux, social et psychologique) permettent une cicatrisation de la maladie et ainsi un accès à une autonomie au moins partielle.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
La polydipsie très fréquente chez les sujets schizophrènes induit une hyponatrémie et, à terme, une intoxication par l'eau. L'espérance de vie dans un tel contexte est réduite de 68 à 59 ans.
La schizophrénie s'accompagne le plus souvent d'une absence complète de conscience des troubles, surtout au début de la maladie. La personne doit souvent faire plusieurs rechutes pour prendre conscience de sa maladie, ce qui pose des problèmes d'observance du traitement.
A l'extrême, ceci peut aller jusqu'à des stéréotypies gestuelles (parole explosive, balancement saccadé du cou) ou des comportements déroutants : éclats de rire dans une situation grave ou, au contraire, pleurs inattendus.
La médecine traditionnelle chinoise (MTC) est utilisée pour traiter les problèmes de santé mentale, y compris la schizophrénie, depuis plus de 2000ans. Les herbes chinoises pourraient également avoir des propriétés antipsychotiques lorsqu'elles sont utilisées dans un contexte biomédical occidental.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Attention à la prolifération des bactéries
Mais certaines ne le sont pas ! Et quand vous ne vous lavez pas durant deux jours, les mauvaises bactéries prennent leur quartier sur la peau et parfois même s'infiltrent sur les yeux, le nez ou la bouche. Vous avez donc de fortes chances de tomber malade.
Les patients atteints de schizophrénie ont une espérance de vie inférieure de 20 ans à la population générale.
Un schizophrène doit pouvoir s'isoler parfois pour calmer son stress et faire le point. Les relations amoureuses sont possibles, mais son partenaire doit lui laisser une certaine liberté pour éviter la pression qui conduit à des rechutes.
Il faut noter toutefois que la majorité des patients avec dépression ou schizophrénie ont une altération modérée à sévère de leur aptitude à la conduite à la sortie de l'hôpital psychiatrique. De même en psychiatrie ambulatoire, la plupart de ces patients, dont des chauffeurs professionnels, conduisent quotidiennement.
La schizophrénie est une psychose d'évolution chronique. Cette évolution peut être continue ou se faire par accès (imposant le plus souvent une hospitalisation) qui laisseront ou non des séquelles avec symptômes résiduels et inadaptation croissante.
Les bouffées délirantes se caractérisent par un ou plusieurs épisodes de délire passager pendant lesquels la personne tient des propos incohérents ou adopte un comportement irrationnel. Elles apparaissent de façon soudaine et brutale, chez des individus qui n'ont jamais connu de troubles psychiques auparavant.