« Il existe trois indications absolues à l'opération : un déficit moteur sévère, subit ou qui s'aggrave rapidement ; des douleurs intolérables et irradiantes en dépit d'un traitement antalgique et le syndrome de la queue-de-cheval.
Dès lors que surviennent des symptômes alarmants tels qu'une paralysie ou des difficultés à uriner, une opération doit être envisagée. Mais cela reste rare. Le plus souvent, il n'est pas nécessaire d'opérer.
L'opération de la hernie discale est proposée seulement lorsque la hernie comprime une racine nerveuse, provoquant une sciatique, et que le traitement médical composé d'antidouleurs, d'anti-inflammatoires, de décontractants musculaires et d'infiltrations, ne soulage pas la douleur.
En cas de hernie discale non traitée, il peut y avoir des complications. En effet, il existe de rares cas où la hernie peut engendrer une paralysie d'une partie des membres inférieurs. Il est donc indispensable de consulter son médecin dès l'apparition des douleurs ou d'une perte sensibilité liée à la hernie discale.
Dans le cas d'une aggravation intense de la hernie discale, je peux observer une insensibilité d'un membre ou de la zone du périnée en plus d'avoir des difficultés à uriner. Dans certains cas, je peux subir une paralysie partielle ou totale d'une zone du corps menant à la perte d'une fonction et/ou de réflexes.
Une hernie discale peut être très douloureuse, notamment dans le bas du dos, au niveau des lombaires. Le traitement classique repose sur des médicaments voire des infiltrations pour soulager la douleur - et du repos. Certains nouveaux traitements ont vu le jour comme les injections de Discogel® ou d'ozone.
Un interrogatoire et un examen clinique suffisent le plus souvent au médecin pour établir un diagnostic et choisir un traitement adapté.
Une hernie discale peut toucher n'importe quelle région de la colonne vertébrale. Elle peut attaquer les vertèbres lombaires de L1 à L5 ou toute la région du dos. Si cette hernie comprime l'une des racines du nerf sciatique, cela peut entraîner une douleur le long d'une jambe ou une paralysie du membre.
Les symptômes peuvent varier d'une personne à l'autre, mais voici quelques signes qui pourraient indiquer un nerf coincé dans le dos : une douleur intense, des picotements, des engourdissements, des faiblesses musculaires ou une sensation de brûlure dans la zone touchée.
Il est intéressant de recourir à l'ostéopathie en complémentarité de la prise en charge médicale. En effet, la hernie est un signal d'alarme : le disque est trop sollicité par un facteur qui crée des tensions. L'ostéopathie permet de déceler ces tensions et de les diminuer.
marcher, éviter les terrains accidentés. éviter les mouvements brusques du dos et le port de chaussures à hauts talons de plus de 5 cm. limiter le port de charge à 5 kilos au maximum et porter au plus près du corps. respecter la position allongée sur le dos lors des activités sexuelles.
Dans 8 % des cas, la hernie discale survient au niveau des vertèbres cervicales (entre la 5e et la 6e, ou entre la 6e et la 7e) et provoque des douleurs dans une épaule et un bras ("névralgie cervico-brachiale").
Les hernies discales qui n'induisent pas de symptôme sont plus fréquentes avec l'âge. Une hernie discale peut toutefois causer une douleur légère à invalidante. Le mouvement intensifie souvent la douleur, et celle-ci est aggravée par la toux, les éternuements, l'effort ou le fait de se pencher en avant.
Comme toutes interventions chirurgicales, une opération pour hernie discale comporte des risques, et même des risques vitaux. Néanmoins, ces risques sont faibles, estimés à 1% environ. Ils peuvent être liés à l'anesthésie (cf consultation d'anesthésie) à l'intervention, ou à la pathologie discale elle-même.
Pour traiter la douleur, on prescrit du paracétamol, puis la morphine qui est le niveau supérieur. On utilise également les anti-inflammatoires et les corticoïdes. Les anti-inflammatoires ont pour but d'agir autour du nerf dans la zone enflammée qui comprimait la racine.
L'afflux sanguin est essentiel pour favoriser la cicatrisation du disque vertébral. D'autre part, l'action Champ de Fleurs permet de détendre les muscles et les nerfs. Cette détente permet aux muscles de mieux supporter le poids du corps et de soulager la charge supportée par le disque intervertébral hernié.
En définitive, oui vous pouvez travailler avec une hernie discale.
La radiographie du rachis lombaire peut être normale ou mettre en évidence des signes de discopathie sous la forme d'une perte de la hauteur discale normale. L'IRM et le scanner du rachis lombaire permettent d'identifier la hernie, son coté, son niveau et d'évaluer son volume.
Ensuite on rapporte cette sciatique, cette douleur à un phénomène. Et dans 95% de cas, ce phénomène est une hernie discale. "La hernie discale n'est pas identifiable sur des radiographies. Elle est identifiable sur un scanner, sur une IRM ou alors avec un examen plus ancien : la saccoradiculographie."
Comment traiter une hernie discale ? En première intention, le traitement repose sur la prise de médicaments antidouleurs et anti-inflammatoires ainsi que le suivi de conseils de posture, accompagnés ou non de physiothérapie. Dans les cas les plus tenaces, une infiltration de corticoïdes peut être proposée.
La hernie discale est une affection qui touche la colonne vertébrale. Particulièrement douloureuse, elle se soigne par du repos, des antidouleurs et de la kinésithérapie qui vous permet de retrouver votre mobilité.
Tant qu'une hernie inguinale reste asymptomatique, il est tout à fait possible de vivre avec une hernie. En effet, le risque d'étranglement dans le cas d'une hernie inguinale totalement asymptomatique est extrêmement faible.
La position assise conventionnelle est interdite pendant 15 jours en cas de hernie discale L5S1, mais vous pourrez vous asseoir en gardant une cuisse dans le prolongement du buste.