Ceux qui choisissent Ali, gendre du prophète, deviendront les chiites, tandis que ceux, majoritaires, qui préfèrent suivre Abou Bakr, compagnon de Mahomet, deviendront les sunnites.
Le chiisme reconnaît, outre les enseignements de Mahomet, ceux de sa fille Fatima et des douze imams. L'imam a un rôle de guide spirituel dans la communauté en tant qu'« ami de Dieu ».
On comprend alors que les sunnites ont pour objectif principal de rester fidèles à un chemin religieux précis : celui qui a été retranscrit dans la Sunna. Les chiites, quant à eux, tiennent leur nom d'un mot dérivé du terme "shi'a", qui désigne un groupe de partisans.
Les chiites croient que Mahomet a désigné Ali comme son successeur en de nombreuses occasions, et qu'il est donc le guide spirituel des musulmans, selon la mission divine révélée à Mahomet.
Cinq pays arabes ont une partie importante de leur population qui se rattache au rite chiite: l'Irak, le Bahreïn, le Liban, Oman, le Yémen et la Syrie. Les pays à majorité chiites sont l'Iran, l'Irak et le Yémen.
La division entre sunnisme et chiisme est historiquement le fruit d'un conflit de succession, après la mort du prophète, en 632 à Médine, dans l'actuelle Arabie saoudite. Les compagnons du prophète choisissent l'un d'entre eux, Abou Bakr, en conclave selon la tradition tribale.
Les pèlerins chiites peuvent aussi profiter de leur pèlerinage à La Mecque pour visiter, quand c'est possible, d'autres lieux. C'est le cas du cimetière d'al-Baqi, situé non loin de la mosquée de Mahomet à Médine, à proximité duquel certains vont prier.
Les chiites y ajoutent d'autres obligations. Le premier pilier est la profession de foi (shahada en arabe): elle consiste à attester qu'«il n'y a pas de dieu à part Dieu» (la ilaha illa-llah) et que «Mahomet est son prophète» (Muhammadun rasulu-llah) .
La mort du prophète Mahomet, subitement tombé malade en 632, laisse totalement ouverte la question de sa succession. Trop absorbé par les conquêtes militaires et par la prédication, le Prophète n'a pas eu le temps de désigner son successeur. Ses fidèles vont alors se déchirer sur son identité.
L'imâm sunnite est l'élu des hommes alors que l'imâm shî'ite est l'élu de Dieu.
Les musulmans chiites utilisent des livres de hadiths différents de ceux utilisés par d'autres musulmans, qui récompensent les six principales collections de hadiths .
Aujourd'hui 85 % des musulmans dans le monde se réclament du sunnisme, 13 % du chiisme et 2 % de la communauté kharijite ou de branches minoritaires du chiisme.
Ils représentent aujourd'hui 10 à 15 % des musulmans. Cette branche de l'islam est née des querelles de succession qui ont suivi la mort de Mahomet. Mais c'est la conversion, au XVIe siècle, de l'Empire iranien au chiisme qui leur a donné un bastion.
Salafisme : Mouvement sunnite. Les "salaf", "prédécesseur ou ancêtre", désigne les premiers compagnons du prophète et les deux générations suivantes. Le salafiste prône un retour à l'islam des origines, un islam pur qui n'a pas été perverti par les hommes.
Le soufisme (en arabe : ٱلتَّصَوُّف, at-taṣawwuf) désigne les pratiques ésotériques et mystiques de l'Islam visant la « purification de l'âme » en vue de se « rapprocher » de Dieu. Il s'agit d'une voie d'élévation spirituelle,un chemin initiatique de transformation intérieure.
Les principales « écoles juridiques » sunnites qui se sont historiquement imposées sont donc l'école hanafite, l'école malékite, l'école shâfi'ite et l'école hanbalite [6][6]L'école hanafite est aujourd'hui encore présente en Turquie, en….
Géographiquement, les sunnites sont répandus en Afrique du Nord, dans la Péninsule arabique, en Turquie, en Syrie, au Pakistan, au Bangladesh, en Indonésie, en Afrique subsaharienne et en Asie centrale. On trouve aussi quelques communautés sunnites dans des pays majoritairement chiites comme l'Iran, l'Irak ou le Liban.
En Iran, l'islam chiite est également reconnu comme religion officielle. L'une des raisons les plus importantes de l'avancement de l'islam en Iran a été la migration arabe de la péninsule saoudienne pour s'installer en Iran, en particulier aux premier et deuxième siècles de l'Hégire (VIIe et VIIIe siècles).
Il est ainsi recommandé aux petites filles d'utiliser un tambourin et de chanter lors des mariages et lors des deux fêtes religieuses (Aïd al-Adha et Aïd el-Fitr), même si cela est entendu par les femmes et les hommes, à condition que les paroles ne contiennent aucun interdit religieux.
Cette profession de foi est récitée à quatre moments de la vie d'un musulman : lors de son adoption de l'islam, lors de la prière, lors d'une expression de sa foi ou d'un appel à Dieu et enfin, lors de l'accompagnement d'un mourant dans la mort.
Chapitre. 1Le soufisme est un aspect de la sagesse éternelle, universelle, qui s'est incarné dans le corps de la religion islamique, née en Arabie au vii e siècle. On peut le définir comme la dimension intérieure, spirituelle de l'islam, et de l'islam sunnite pour l'essentiel.
Selon certaines traditions, sa couleur serait due aux péchés des hommes, dont elle se charge lorsqu'on la touche. C'est pourquoi la toucher, voire l'embrasser, est un acte fort du pèlerinage.
Plusieurs hadiths en parlent : « Abou Hourayra (ra) a dit que le Messager d'Allah a dit : « La Kaaba sera détruite par un abyssinien du nom de Dhou As-Souwayquatayn ». »
Hussein est le petit-fils que chérissait le Prophète. Il le soulevait sur ses épaules et le serrait entre ses bras. Mais aujourd'hui son sort semble scellé, et il médite sur le tragique destin de sa famille, de son père Ali, lui aussi assassiné.