"Il existe deux symptômes principaux qui peuvent indiquer qu'une personne souffre d'un manque de sommeil" informe le médecin généraliste spécialiste du sommeil. Un sentiment de fatigue : "La personne ressent un épuisement progressif de ses performances intellectuelles et physiques tout au long de la journée."
Pour demeurer en bonne santé, une nouvelle étude exposée au Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC), en août dernier, a démontré qu'il était nécessaire de dormir entre six et huit heures par nuit. Manquer de sommeil aurait ainsi des effets négatifs sur le corps et l'esprit.
La majorité des Français commencent leur travail entre 8 et 10 heures du matin. Donc pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures selon les individus), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.
En règle générale, la durée est inférieure à 5 heures. Pour les longs dormeurs, la durée dépasse les 10 heures de sommeil par 24 heures, durée qui peut atteindre 12 à 14 heures le week-end. Dans les deux cas, le sommeil est efficace : le rapport temps passé au lit sur temps dormi est normal.
En revanche, ne pas dormir assez de façon récurrente peut amener à des troubles beaucoup plus importants. Ainsi, dormir moins de 6h par nuit augmente de 48% le risque de maladies cardio-vasculaires et multiplie par 4 le risque de faire un AVC. Un manque de sommeil pourrait aussi favoriser le développement de tumeurs.
On sait que la privation totale de sommeil conduit inéluctablement un rat à la mort, dans un délai d'environ vingt jours. Mais rend-elle fou ? En réalité, la privation de sommeil cause des troubles cognitifs et des hallucinations, mais elle ne rend pas fou au sens propre du terme.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
Selon plusieurs chercheurs, la privation de sommeil est le principal facteur à l'origine de l'épidémie d'obésité actuelle [1,2]. En effet, un gain de poids et une augmentation du tour de taille, de la masse adipeuse et de l'apport calorique seraient associés à un sommeil insuffisant et de mauvaise qualité [4, 5, 6, 7].
Quand des personnes dorment le nombre d'heures requis, plus de la moitié de leur perte de poids est de la graisse et seulement un quart si elles manquent de sommeil, ont constaté les auteurs de l'étude parue le 5 octobre dans les Annales de médecine interne.
La sieste a du bon
“Le deuxième moyen de récupérer de la privation de sommeil est de faire la sieste. C'est-à-dire de s'allonger pour dormir une vingtaine de minute en début de l'après-midi. Cela nécessite un peu d'apprentissage (de conditionnement) mais c'est très efficace”, assure Damien Davenne.
Il n'existe pas de nombre d'heures de sommeil minimum pour être en forme. Toutefois, « les quatre premières heures de sommeil sont les plus réparatrices », souligne la chercheuse. Lors de ces périodes où le temps de sommeil est réduit, Joëlle Adrien préconise de faire « deux siestes de 20 minutes dans la journée ».
L'étude a montré que les personnes qui s'endorment entre 22 et 23 heures ont moins de risque de développer une maladie cardiovasculaire. Celles qui s'endorment après minuit ont un risque accru de 25%. Et même celles qui s'endorment tôt, avant 22 heures, ont un risque augmenté de 24%.
Certes, il vaut mieux dormir un peu que pas du tout ! Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
Ainsi, le manque de sommeil peut amener à produire moins de sérotonine, l'hormone du bonheur, ce qui mène à la dépression. Il peut aussi augmenter les risques de problèmes cardio-vasculaires, de diabète de type 2, et même de cancer.
A 48 heures : Microsommeil et désorientation
Après deux jours sans sommeil, le corps commence à compenser en s'arrêtant pour des micro-sommeils. Ce sont des épisodes qui durent d'une demi-seconde à une demi-minute et qui sont généralement suivis d'une période de désorientation.
- le record du sommeil le plus long est détenu par une jeune belge de 18 ans qui a dormi 118 jours d'affilée !
Nuit sans sommeil, c'est-à-dire période quotidienne où le soleil se couche qui est passée, par une personne, sans dormir. Exemple : J'ai besoin de beaucoup dormir chaque jour, je suis totalement incapable de faire une nuit blanche.
Le manque de sommeil est souvent une cause de fatigue. Ce type de fatigue est normal et disparaît avec du repos. En revanche, la fatigue intense ou prolongée (asthénie) peut avoir des causes très diverses (maladie, difficultés personnelles et psychologiques, mauvaises conditions physiques…).
Si l'on dort la bouche ouverte, c'est que notre corps préfère respirer par cette voie. Seulement, en respirant ainsi, la bouche est asséchée, et la salive manque. Et c'est cette dernière composante qui est primordiale… La salive joue un rôle protecteur important sur les dents.
La première explique que nous puisons notre énergie dans nos réserves internes. Tout au long de la journée, nous utilisons un stock limité d'énergie mentale : la volonté. Plus on puise dans ces réserves, plus on ressent de la fatigue. Cette hypothèse est appelée « l'épuisement de l'égo ».
Cette pénible sensation est due à un réveil contraint en plein milieu d'un cycle de sommeil. « Quand on fait une sieste trop longue la journée, surtout si on n'a pas assez dormi avant, on peut traverser un petit épisode de sommeil lent profond, l'épisode où le cerveau est ralenti.