Par définition, l'arthrite est donc un symptôme inflammatoire articulaire. L'arthrose quant à elle est une dégradation mécanique du cartilage, mais elle s'accompagne aussi d'une inflammation ! Ainsi, une personne atteinte d'arthrose peut avoir des « poussées d'arthrite » douloureuses.
L'arthrose peut toucher n'importe quelle articulation, mais elle est plus fréquente aux genoux, aux hanches, à la colonne vertébrale et dans les petites articulations des mains. Les muscles et les tissus entourant l'articulation sont souvent touchés eux aussi.
Le bilan radiologique en cas de polyarthrite rhumatoïde
Il consiste à réaliser des radiographies, selon les cas, des mains, des poignets, des pieds, du thorax et de toute articulation douloureuse.
Raideur matinale dans les articulations touchées ou autour de celles-ci pendant au moins une heure. Douleur et raideur qui s'aggravent avec la sédentarité et s'atténuent avec l'activité physique. Diminution de l'amplitude des mouvements. Parfois – fièvre, perte de poids, fatigue ou anémie.
L'arthrite infectieuse aiguë est généralement causée par des bactéries et des virus. Différentes bactéries peuvent infecter une articulation, mais les bactéries les plus susceptibles de causer une infection aiguë dépendent de l'âge de la personne : Nouveau-nés : Streptocoques du groupe B.
De nombreux facteurs contribueraient au développement de l'arthrose, comme l'âge, l'obésité, le genre, la profession, la participation à certains sports, les blessures articulaires ou opérations subies et la génétique.
Peut-on guérir de l'arthrite? Il n'existe – pour l'instant – aucun moyen de guérir l'arthrite, mais ne perdez pas espoir.
Quand elle touche plusieurs articulations, on parle de polyarthrite. L'arthrite peut être aigue, ou évoluer sur un mode chronique.
Le RA test mesure le taux de facteur rhumatoïde (FR) dans le sang. Le FR est un auto-anticorps qui induit de l'inflammation et des dommages aux articulations. Le FR peut être détecté chez près de 80 % des individus atteints de polyarthrite rhumatoïde.
En conclusion, l'arthrose n'est pas une contre-indication à la marche, à condition d'adapter son effort à ses possibilités. Mieux, la marche est un exercice qui améliore le système musculaire sans le brutaliser et aide à prévenir les dommages articulaires.
L'arthrite désigne donc une inflammation d'une ou plusieurs articulations, provoquant différents symptômes, comme des œdèmes, des blocages articulaires ou encore des douleurs. Quasiment toutes les articulations peuvent être touchées.
Traumatismes, chocs intenses, sollicitation excessive des articulations, prédispositions génétiques, excès de poids. L'alimentation influence l'inflammation et la douleur associées à l'arthrose.
Les éléments permettant de diagnostiquer l'arthrose
A l'examen clinique, un réveil de la douleur à la pression et/ou la mobilisation de l'articulation, une diminution de la mobilité articulaire, voire une tuméfaction autour de l'articulation ou un gonflement articulaire (épanchement de synovie).
Les douleurs, le gonflement et les excroissances osseuses sont fréquents, ainsi qu'une raideur au lever ou après une période d'inactivité, qui disparaît dans les 30 minutes, en particulier avec des mouvements articulaires. Le diagnostic repose sur les symptômes et des radiographies.
La polyarthrite rhumatoïde se manifeste au départ le plus souvent par un enraidissement douloureux et le gonflement de plusieurs articulations, généralement au niveau des poignets, des mains et des doigts. Comme dans beaucoup de maladies inflammatoires, les symptômes sont davantage ressentis en fin de nuit et le matin.
La cause précise de la polyarthrite rhumatoïde n'est pas connue. Un ensemble de facteurs semblent intervenir dans le déclenchement de la pathologie. Un terrain génétique prédisposé pourrait favoriser la maladie. Parmi les facteurs environnementaux incriminés, le tabagisme est un facteur de risque.
La recherche de facteurs rhumatoïdes dans le sang est positive chez 80% des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde.
Les médicaments en vente libre constituent généralement la première ligne de traitement pour soulager la douleur. On débute habituellement par la prise d'acétaminophène. Si, toutefois, celui-ci ne suffit pas, on peut lui adjoindre ou lui substituer un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), comme l'ibuprofène.
L'ibuprofène, le naproxène et l'AAS appartiennent au groupe de médicaments appelés anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Le diclofénac en gel (Voltaren EmulgelMD) est un AINS topique en vente libre qui peut être appliqué sur la peau afin de soulager la douleur.
Rhumatologue. Si votre arthrose est difficile à gérer ou si vous êtes atteint d'une arthrite de type inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus, votre médecin pourrait vous envoyer consulter un rhumatologue. C'est habituellement ce spécialiste qui diagnostique ces formes d'arthrite.
Même si l'arthrite peut toucher des personnes de tout âge, le risque augmente à mesure que l'on vieillit. Près de la moitié des personnes âgées de plus de 65 ans ont l'arthrite. Des personnes en âge de travailler sont atteintes d'arthrite.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire chronique des articulations évoluant par poussées. C'est une maladie auto-immune, mais plusieurs facteurs immunologiques, génétiques, hormonaux, environnementaux... sont nécessaires pour qu'elle se déclenche.