Si vous avez oublié votre tampon depuis quelques heures, vous aurez très peu de symptômes. En revanche, à partir d'une semaine, des douleurs dans le bas ventre, des pertes vaginales anormales et de la fièvre peuvent apparaître. Ce sont les symptômes classiques d'un tampon oublié.
La seule manière de vous en assurer est d'insérer vos doigts dans votre vagin afin de déterminer si vous pouvez repérer le cordon ou le tampon.
Une nouvelle étude identifie plusieurs facteurs de risque et montrent notamment que le port de tampon pendant plus de 6h ou au cours de la nuit est associé à un risque plus élevé de syndrome de choc toxique.
forte fièvre (> à 39°C), symptômes de type grippal (douleurs musculaires, maux de gorge) ou gastroentérite (vomissements, diarrhée, …), une éruption cutanée ressemblant à un coup de soleil.
Tout d'abord, n'utilisez jamais de tampons ni de coupe menstruelle en dehors de vos règles, ni deux protections périodiques internes à la fois (il ne faut jamais insérer deux tampons dans le vagin, ni porter à la fois une coupe menstruelle et un tampon par exemple).
Bonne nouvelle! Même si vous n'êtes pas en mesure de repérer le cordon, il est impossible de « perdre » un tampon dans votre corps.
Non, impossible ! Il ne peut absolument pas sortir du vagin pour se déplacer dans le corps, et encore moins se perdre. Le fond du vagin ne lui offre aucune porte de sortie, car le col de l'utérus, voisin du tampon, ne comporte qu'un minuscule orifice, juste assez pour laisser filtrer le sang des règles.
Les tampons ne sont pas prévus pour un usage supérieur à huit heures. Cette limite est recommandée, car en portant le même tampon pendant plus longtemps, vous êtes plus susceptible de développer une irritation, voire une infection.
Le syndrome du choc toxique lié aux règles est une maladie infectieuse, parfois mortelle, favorisée par un mauvais usage des tampons ou coupelles périodiques. Alors autant prendre le temps de bien lire leur notice, et celui de changer régulièrement sa protection.
Prévention du syndrome de choc toxique
Utiliser des tampons les moins absorbants possible. Alterner l'utilisation de tampons et de serviettes hygiéniques. Changer les tampons toutes les 4 à 8 heures.
Si vous n'arrivez toujours pas à repérer le cordon, vous pouvez essayer d'expulser le tampon en poussant (du moins en utilisant les muscles à proximité de la sortie de votre vagin), de la même manière que lorsque vous allez à selle.
La raison pour laquelle il est recommandé de ne pas porter de tampon pendant plus de 8 heures est que cela peut augmenter votre risque de syndrome du choc toxique (SCT). Mais ne vous en souciez pas trop et ne laissez pas le SCT vous dissuader d'utiliser des tampons si vous le souhaitez.
Bien que classiquement décrit comme survenant lors de l'utilisation du tampon, le syndrome de choc toxique peut survenir après de nombreuses infections des tissus mous staphylococciques ou streptococciques.
Si vous ne trouvez pas la ficelle du tampon ou que celle-ci s'est cassée (ça peut arriver mêmes aux meilleures !). Attendez que le tampon soit bien saturé en liquide, accroupissez-vous et poussez comme lorsqu'on va à la selle. Le tampon descendra alors tout seul et vous pourrez le récupérer avec les doigts.
Le risque de syndrome de choc toxique est multiplié : par 2 lorsqu'on garde un tampon plus de 6 heures ; par 2 quand le tampon est porté toute la nuit.
Il est important de pouvoir reconnaître les signes indiquant qu'un tampon est coincé dans le vagin. Voici quelques symptômes courants : Incapacité à retirer le tampon après avoir tiré sur le cordon. Sensation de gêne ou de douleur au niveau du vagin.
POURQUOI C'EST FAUX : Il n'y a pas de limite d'âge pour commencer à utiliser des tampons. Une fois qu'on a ses règles, on est tout à fait en âge de mettre un tampon (et le vagin est suffisamment grand pour pouvoir utiliser un tampon sans avoir peur de se blesser ou de ressentir des douleurs inhabituelles).
Symptômes du choc
Les symptômes de l'état de choc sont similaires en cas d'hypovolémie ou de pompage cardiaque inadéquat. Le trouble peut commencer par une léthargie, une somnolence et une confusion. La peau devient froide et moite, et souvent bleuâtre, pâle ou blême.
Pour limiter les risques de contracter un choc toxique, il ne faudrait pas porter le même tampon plus de huit heures. Le tampon hygiénique ne doit pas être gardé plus de huit heures, sous peine de risquer un choc toxique dû au staphylocoque doré, ont rappelé mardi des chercheurs et médecins.
L'utilisation d'un tampon n'est généralement pas associée à un inconfort. C'est donc une bonne chose de poser la question. L'inconfort peut provenir d'un tampon qui n'est pas inséré assez profondément dans le vagin. Lors de l'insertion du tampon, vous ne devriez pas ressentir sa présence.
Au moyen d'un ou de deux doigts, appliquez une délicate pression à l'ouverture de votre vagin. Il devrait être facile d'insérer vos doigts, et vous devriez être en mesure de sentir facilement un corps étranger, comme un tampon.
Pour retirer un tampon
Retirer son tampon est encore plus facile que le mettre. Il suffit de se décontracter et de se mettre dans la même position que celle choisie lors de l'insertion. Tirez ensuite doucement sur le cordonnet du tampon. Plus le tampon est imbibé, plus il est facile à retirer.
Si votre tampon semble un peu coincé quand vous tirez sur le cordonnet et ressort sec après quelques heures, il vous faut probablement un niveau d'absorption plus faible. Si vous remarquez que le cordonnet du tampon est taché et mouillé, vous l'avez probablement laissé un peu trop longtemps.
En pratique, quatre grandes catégories d'états de choc sont décrites : le choc cardiogénique, le choc obstructif, le choc hypovolémique et le choc distributif, qui comprend le choc septique et le choc anaphylactique.
Premiers soins:
Dès que les premiers signes du choc se manifestent, il faut mettre la victime en position anti-choc. Arrêter l'hémorragie - soulager la douleur - maintenir la température du corps - ne pas donner à boire au patient.