"Si vous considérez que vous êtes forcé de travailler, c'est plutôt un signe que vous n'êtes pas satisfait de votre carrière", explique-t-elle. "C'est cette insatisfaction qui fait qu'on peut se sentir malheureux au travail et enfermé dans son rôle."
Ne pas aimer son travail peut mener à une bonne accumulation de frustrations. Pour éviter d'exploser, n'hésite pas à te confier à un proche et à discuter de ce qui te déplaît de ton emploi et de ce à quoi tu aspires. Tenir un journal quotidien peut aussi être une bonne façon d'évacuer ses frustrations.
Vous n'aimez plus ce que vous faites LE QUOI
vous pouvez faire évoluer les choses en interne, demander à faire évoluer vos missions, chercher un poste un peu différent… vous avez fait le tour en interne mais pouvez rebondir ailleurs dans un job assez proche parce qu'au fond le FAIRE n'est pas la clé du problème.
Changer d'attitude par rapport au travail c'est le mettre à sa juste place et réhabiliter tous les autres domaines de la vie. Pour cela, il faut enlever le plus possible l'affect que vous investissez sur lui. Etre là, bien faire son job, avoir des bons résultats oui, mais sans implication émotionnelle.
Que faire en étant flemmard ? Rentier, gigolo, essayeur de matelas, ermite, barbier en Afganistan, vendeur de frigos au Groenland (mais ça pourrait changer bientôt), ...
Pour arrêter de travailler, nul besoin de changer le monde ou le système économique actuel. Il s'agit, avant toute chose d'un travail individuel. Il sera plus facile d'agir sur des choses dont vous avez le contrôle. Comme sur sa consommation, son train de vie, la gestion de son temps et celui de son argent.
Créer son propre emploi
Quand on ne trouve pas tout à fait sa place dans le monde (professionnel), on peut aussi faire sa place. Faire sa place peut consister à créer son entreprise dans un domaine qui vous plaît et pour lequel vous avez des compétences, devenir freelance, créer une association…
Au travail, nombreux sont ceux qui ont l'impression de ne pas être à la bonne place, de ne pas avoir les compétences nécessaires et de devoir camoufler leurs lacunes. Ce syndrome de l'imposteur reflète un manque de confiance en soi sur lequel il est pourtant possible d'agir.
3- Votre travail manque de défis
Une des raisons de l'ennui et du manque de motivation que l'on peut ressentir au travail repose sur le sentiment de se sentir sous-évalué, sans défi exaltant à relever. Si votre travail n'est pas votre priorité, ce n'est pas si grave que cela.
Une enquête CSA réalisée en 2020 juste avant le premier confinement établissait à 2 683 euros nets/mois le revenu moyen permettant de vivre convenablement, avant imposition. Avec quelques disparités selon les points de vue : les femmes se contenteraient de 2 558 euros alors que les hommes souhaiteraient 2 819 euros.
1 760 euros, c'est le revenu mensuel minimum que les Français estiment nécessaire pour vivre selon une étude parue en 2019.
Militaire. Au vu de la situation mondiale un peu tendue actuellement, on comprend que le militaire soit en tête du top 10 des métiers les plus stressants. Pour faire face au stress post-traumatique, qui est reconnu depuis 1915, le Service de santé des armées a mis en place un dispositif de prise en charge psychique.
Les conditions de travail des informaticiens sont très attractives. Informaticien fait partie des métiers les moins stressants.
Le mot ergophobie se décompose en ergo, du grec « ergon » qui signifie travail, et phobie, du grec « phobos » qui signifie « peur panique ». L'ergophobie est caractérisée par la crainte irrationnelle et exagérée du travail.
Le médecin du travail peut effectuer un signalement auprès de la DRH si le salarié l'y autorise. L'intéressé peut aussi s'adresser directement aux ressources humaines. Ou alerter un délégué du personnel et saisir le CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ou l'Inspection du travail.
Les causes du stress en milieu professionnel sont multiples : manque de reconnaissance, peur de ne pas être à la hauteur du poste confié, supérieur hiérarchique trop exigent, monotonie des tâches ou mutation dans une autre région.
Vous démissionnez pour reprendre un nouvel emploi (CDI) auquel votre employeur met fin dans les 65 jours travaillés suivant la date d'embauche. Dans cette situation, vous pourrez bénéficier d'allocations chômage si vous avez travaillé au moins 3 ans avant la démission sans aucune interruption.
Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE. Toutefois, après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à Pôle emploi le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.
Autre solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits, la rupture conventionnelle. Elle consiste à négocier son départ avec l'entreprise. Cependant, mieux vaut être en bon terme avec son employeur, car celui-ci est en droit de refuser cet accord.