Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
de difficultés à se concentrer, à se souvenir (oublis fréquents) ; • de difficultés à trouver ses mots, à s'exprimer ; • de modifications dans la capacité à s'orienter dans le temps et l'espace ; • de modifications dans la capacité à prendre des décisions ; • de changement de caractère (agressivité, apathie, euphorie, ...
Si les crises de colère occasionnelles ne signifient pas forcément que votre enfant a un problème, il faut s'inquiéter lorsque sa colère est fréquente et s'accompagne de comportements agressifs et violents.
des crises de colère; la présence de cauchemars, des difficultés à s'endormir ou des réveils fréquents; une attitude plus renfermée qu'à l'habitude ou une tendance à l'isolement; un comportement plus agité qu'à l'habitude.
Le psychiatre ou le psychologue peut prendre plusieurs rendez-vous pour recueillir les données dont il a besoin. Après l'avoir fait, il établira si le comportement de votre enfant correspond aux critères diagnostiques du trouble de comportement soupçonné.
La personne en difficulté peut se tourner vers le médecin de famille, un psychiatre, le travailleur social de l'école de l'enfant concerné par un trouble, etc. Ce sont eux qui pourront reconnaître les signes d'une situation problématique, et faire les démarches nécessaires.
Les causes des troubles du comportement ne sont pas bien connues. Elles s'articuleraient autour de différents facteurs, tels que le tempérament de l'enfant, des anomalies biologiques, des facteurs génétiques ou encore des facteurs sociaux, psychologiques ou affectifs.
Les troubles du comportement se divisent généralement en deux catégories : le trouble oppositionnel avec provocation et le trouble des conduites. Ils sont souvent associés à des antécédents familiaux de comportements difficiles, au stress familial et à une mauvaise gestion des émotions et des niveaux d'activité.
La grande agitation d'un enfant peut parfois témoigner d'un certain mal-être qui peut être induit par le lieu d'accueil, un manque d'attention de la part de l'adulte, une fatigue répétée, une vie familiale momentanément éprouvante. Un enfant ne fait pas « exprès » de courir partout pour vous embêter !
Prévenir ce type de comportement demande de la pratique, une organisation et surtout de la planification. Par exemple, donner des consignes au préalable, anticiper les demandes… sont des stratégies efficaces pour désamorcer la crise avant qu'elle ne survienne.
Donner des consignes formulées positivement est à privilégier pour tous les enfants. Cependant, pour les enfants hyperactifs, cela est primordial. Quand vous vous adressez à un enfant hyperactif, portez attention à formuler vos consignes positivement. N'oubliez pas que son attention est limitée et souvent sélective.
Cette théorie catégorise les types de personnalité, répartis en 4 humeurs principales : le type de personnalité sanguin, le type de personnalité flegmatique, le type de personnalité colérique et le type de personnalité mélancolique.
Les enfants ayant un TDAH présentent des difficultés de concentration, une impulsivité et une agitation pendant au moins 6 mois. Ces symptômes ont une répercussion importante sur la vie quotidienne, en particulier s'ils sont associés à d'autres troubles (conduite d'opposition, anxiété, dyslexie, etc.)
Le « comportement anormal » peut-il se déduire d'une attitude corporelle (mouvement cyclique d'un individu, position statique prolongée d'un individu, vitesse de déplacement importante, éventuellement une orientation du regard non conforme au déplacement, etc.)
L'exercice physique sera toujours un bon moyen pour aider à diminuer le stress de votre enfant. En se dépassant, il pourra mettre ses angoisses de côté que ce soit en pratiquant de la course, un sport d'équipe ou de la danse.
Restez à l'écoute de votre enfant et posez-lui des questions si vous croyez qu'il ne se sent pas bien. Aidez-le aussi à mettre des mots sur ses émotions. Le fait de nommer et de reconnaître les émotions de votre enfant lui montre que ses émotions sont importantes et qu'elles ont le droit d'exister.
Aider à exprimer ses émotions
Si l'enfant fait preuve d'impulsivité, de turbulence, de troubles d'hyperactivité ou qu'il vit une période difficile, il est nécessaire de le faire parler. Lui lire une histoire aide à le questionner sur les émotions qu'il ressent.
Un jeune enfant qui fait preuve de retenue toute la journée, à l'école par exemple, sans ses figures d'attachement, accumule des tensions, du stress, des émotions. Il ose moins se confier, se « lâcher ». Ce comportement a tendance à provoquer une décharge émotionnelle en fin de journée, face aux parents.
Sachez que vous pouvez vous tourner vers des structures publiques, comme les Centre Médico Psycho Pédagogique (CMPP) ou consulter un professionnel en libéral. Certains psychothérapeutes, psychanalystes ou psychopraticiens proposent également de prendre en charge les enfants.
A partir de quel âge consulter un psychologue ? Il n'y a pas d'âge pour se rendre chez le psychologue. D'après notre spécialiste, même les nourrissons peuvent tirer un bénéfice d'une séance.
Quels sont les trois types de TDAH ? Les trois types de TDAH sont les suivants : hyperactif-impulsif prédominant, inattentif prédominant et combiné.
Félicitez souvent votre enfant lorsqu'il le mérite. Montrez-lui votre affection et touchez-le souvent. Les enfants veulent l'attention de leurs parents et ils en ont besoin. Développez de petites routines et rituels, particulièrement à l'heure du coucher et des repas.
Ne pas paniquer, ne pas tenter de raisonner la personne, ne pas la ridiculiser. Mais plutôt : dites-lui que vous la croyez mais que vous ne voyez pas ce qu'elle voit, ayez des propos rassurants, essayez de changer de conversation.