1. Isolement, apathie et perte d'appétit. Comme nos chats et chiens de compagnie, un poisson malade aura tendance à vouloir rester dans son coin pour souffrir en silence. Il va vouloir instinctivement se cacher dans les décors ou se poser au fond, l'air totalement apathique.
Par exemple, les poissons du genre Apistogramma. Les mâles sont en effet plus grands et plus colorés que les femelles, la différence est très perceptible. Chez les Dicrossus, Les femelles sont plus petites et plus trapues que les mâles. Ceux-ci ont également une nageoire caudale plus développée.
Le poisson finit aussi par éprouver des problèmes pour respirer. Les branchies sont rouges. L'animal peut se frotter au décor et présenter un caractère craintif inhabituel. Et comme dans le cas de la maladie des points blancs, le poisson finit apathique.
L'intérieur des ouïes doit être rouge; les ouïes ne doivent pas être décolorées, distendues ou enflées; L'œil doit être clair et non vitreux; En règle générale, les poissons doivent consommer la nourriture et nager activement.
En général, 10 à 15 jours d'isolement sont nécessaires. En l'absence de bac hôpital, il est parfois préférable d'éliminer le poisson malade afin d'éviter une épidémie pouvant mener à la perte de tous les poissons de l'aquarium. N'oubliez pas également de retirer le plus tôt possible les poissons morts.
Lorsqu'un poisson est malade, il peut avoir un comportement de nage modifié. Certains poissons nagent à un certain niveau de l'aquarium, à la surface, au milieu ou plutôt vers le fond. Si vous constatez un changement dans ces habitudes, prenez le temps de bien l'observer.
Pour savoir si votre poisson est bien frais, vous devez soulever les ouïes (fentes à la base de la tête) ; et vérifiez que les branchies soient rouges ou roses, humides et brillantes, mais pas visqueuses ni tachetées. C'est un très bon critère de fraîcheur et qui est, en prime, facile à vérifier.
Un poisson vivant a la capacité de contrôler sa « vessie natatoire », un « sac » de son abdomen contenant différents gaz. Cela lui permet de se placer en « flottabilité nulle », c'est-à-dire en état d'impesanteur dans l'eau.
Si l'eau de l'aquarium n'est pas suffisamment oxygénée, les poissons remontent à la surface pour accéder à plus d'oxygène. Cela peut être dû à une filtration inadéquate, à une surpopulation, ou à une température de l'eau trop élevée (l'eau chaude retient moins d'oxygène).
Un individu apathique, posé au sol, qui ne mange pas et se cache à l'écart de ses congénères doit vous alerter. Un sujet qui ne nage pas droit peut être atteint d'un problème de vessie natatoire, et un animal qui pipe l'air à la surface souffre d'un manque d'oxygène.
Le trouble de la flottaison est fréquent chez le poisson et peut être provoqué par des problèmes neurologiques ou des inflammations de la vessie natatoire.
Pour sauver vos poissons, la meilleure technique consiste à installer un système d'aération par le fond de l'eau. Des systèmes bien paramétrés et dimensionnés peuvent permettre d'activer une meilleure circulation de l'eau. Le mouvement des bulles favorise l'oxygénation de l'eau.
L'espérance de vie varie de 1 à plus de 30 ans suivant les espèces. Les poissons sont sensibles à la qualité et la stabilité de leur milieu et au stress.
Quels paramètres doit-on vérifier dans son aquarium ? Le potentiel hydrogène d'une eau détermine son acidité. Si le pH est inférieur à 7, l'eau est acide. Au-dessus de cette valeur, l'eau est basique.
La bonne température pour les occupants de votre aquarium
Les océans, en revanche, sont un monde à part. La plupart des poissons et des plantes se sentiront donc très bien avec 24 à 26 °C dans votre aquarium. Seuls quelques poissons, comme le discus, préfèrent les températures proches des 30 °C.
Que vous ayez un aquarium d'eau de mer ou d'eau douce, le chauffage s'impose. Pour les aquariums d'eau douce, il faudra respecter les exigences du biotope souhaité, par exemple pour un aquarium communautaire, la température idéale doit se situer autour de 25 degrés.
De même, un poisson inactif, qui ne bouge pas du fond de l'aquarium n'a pas une attitude normale. Un autre signe est la perte d'appétit et l'amaigrissement. Parmi les autres attitudes qui doivent vous mettre en alerte : le poisson se frotte constamment aux éléments de décor.
Au besoin, laissez lui le temps de se réoxygéner
Maintenez le dans l'eau sans le serrer avec une main sous le ventre et l'autre juste au dessus de la queue, il repartira de lui-même. « C'est le poisson qui décide. » Plus le temps de manipulation sera court, plus il repartira vite.
Surtout, prenez sa tristesse au sérieux, même s'il s'agissait d'une souris ou d'un poisson. La qualité de l'attachement ne dépend pas de la taille de l'animal. Pour l'aider à traverser ce deuil, proposez-lui d'enterrer son animal dans le jardin. Il peut lui faire un dessin ou lui écrire une lettre d'adieu.
Comme les autres animaux, le poisson a besoin de dormir même s'il le fait d'une manière différente. Ne possédant pas de paupières, ils ne ferment pas les yeux lorsqu'ils somnolent au fond du bac. Il éprouve le besoin de se reposer lorsque la luminosité est moins claire. Il arrête alors de bouger.
Pour augmenter sa flottabilité, la vessie natatoire se charge en air, le poisson remonte vers la surface. A l'inverse, pour diminuer sa flottabilité, celle-ci se vide et le poisson « coule » vers le fond de l'aquarium. Sa fonction principale est de compenser le poids des tissus lourds (principalement les os) [4] [5].
C'est cet excès d'air, et l'incapacité du poisson à réguler l'apport air/eau, qui cause la flottaison plus au moins contrôlée du poisson rouge près de la surface. Il peut alors remonter ventre en premier vers la surface, et reste à l'envers ou penché d'un côté.