Une légère infection, même passée inaperçue, peut dégénérer en une réaction bien plus grave. Les germes se multiplient et se propagent dans tout l'organisme : c'est la septicémie, une infection sanguine qui peut mener au choc septique.
En 2016, la définition a été revisitée, et aujourd'hui le sepsis est considéré comme un dysfonctionnement d'organes potentiellement mortel, résultant d'une réponse dérégulée de l'hôte à l'infection, et dont la forme la plus grave est le choc septique.
Une septicémie désigne une infection provoquée par la présence de bactéries dans le sang. Le diagnostic nécessite un prélèvement sanguin. Une prise en charge hospitalière est indispensable pour soigner une septicémie.
Certaines bactéries produisent des enzymes qui détruisent les tissus, permettant à l'infection de se propager plus rapidement au niveau de ces tissus. D'autres bactéries produisent des enzymes leur permettant de pénétrer dans des cellules et/ou de passer à travers.
Symptômes et signes
Une infection généralisée se traduit par une fièvre plus ou moins élevée, des frissons et une altération de l'état général.
Les manifestations d'infection peuvent être locales (p. ex., cellulite locale, abcès) ou systémique, (le plus souvent avec de la fièvre. en apprendre davantage ).
Ainsi la survenue brutale et inexpliquée d'une asthénie, de myalgies, de céphalées, ou l'apparition de maux de gorge, d'une anosmie ou d'une agueusie, sont évocateurs de Covid-19 en période épidémique.
Après contamination par un microorganisme, une réponse immunitaire innée et rapide se met en place : c'est la réaction inflammatoire. Elle entraine des symptômes localisés : rougeur, chaleur, gonflement, douleur. Les leucocytes sont attirés vers le tissu infecté.
Quand, dans la rate ou les ganglions lymphatiques, un lymphocyte B reconnaît un envahisseur grâce à son récepteur pour l'antigène, le BCR, il commence à se multiplier. Ses innombrables copies se mettent à fabriquer et sécréter des exemplaires solubles de leur BCR : il s'agit des anticorps (ou immunoglobulines).
Caractéristiques de la réaction inflammatoire aigüe
La réaction inflammatoire est caractérisée par 4 signes cliniques invariables : rougeur ;gonflement ;chaleur ;douleur. C'est l'afflux de plasma sanguin vers le site de l'infection ou de la lésion qui est associé à ces symptômes.
Les maladies infectieuses ont une évolution cyclique, avec une période d'incubation asymptomatique, puis une période d'état plus ou moins « bruyante », enfin une période de convalescence, suivie, dans les cas favorables, de la guérison clinique.
Les maladies infectieuses virales (grippe, mononucléose infectieuse, Covid 19, etc.), bactériennes (pyélonéphrite, tuberculose, maladie de Lyme, etc.) ou, plus rarement, parasitaires sont fréquemment à l'origine d'une fatigue qui passe avec leur guérison et la fin de la convalescence.
« Apyrétique » est un terme médical souvent employé par les médecins pour dire que l'état du patient s'améliore : l'état apyrétique est caractérisé par une absence de fièvre. Souvent bon signe, il est néanmoins possible d'être atteint d'une véritable infection sans qu'une fièvre ne se déclenche.
Les mots « infection » et « inflammation » sont souvent employés ensemble, mais leur sens est très différent. L'infection est l'invasion de l'organisme par un agent pathogène qui s'y multiplie, tandis que l'inflammation est la réponse de l'organisme pour se protéger de l'infection.
La leucoplasie chevelue serait spécifique du VIH
Il s'agit d'excroissances blanches striées, sur le bord latéral de la langue. La cause en serait l'EBV ou l'HPV. Cette lésion est presque pathognomonique du VIH.
Responsables de 16 % de tous les décès enregistrés dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de mortalité à l'échelle mondiale. Les décès dus à ces maladies sont ceux qui ont le plus augmenté depuis 2000, passant de 2 millions cette année-là à 8,9 millions en 2019.
La bactérie, un staphylocoque blanc dont le nom savant est Staphylococcus epidermidis, est apparentée au staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) résistant à l'antibiotique méticilline (le SARM) plus connu et plus mortel. La bactérie S. epidermidis est naturellement présente sur la peau.
Les quatre causes de mortalité les plus fréquentes (tumeurs, maladies de l'appareil circulatoire, maladies de l'appareil respiratoire et morts violentes) totalisent les deux tiers (67,1 %) des décès.
Des tests de laboratoire sont requis pour identifier les bactéries en cause dans une infection ainsi que pour évaluer l'efficacité d'un antibiotique donné contre ces bactéries. Ce processus prend actuellement entre deux et quatre jours.
La principale source de contamination est le patient lui-même (flore « endogène »), le personnel joue alors un rôle de vecteur de transmission (actes chirurgicaux, sondage urinaire,…). Plus rarement, le matériel et l'environnement aérien ou hydrique peuvent être des sources de contamination (flore « exogène).