L'aubépine, la valériane ou la passiflore peuvent être utilisées comme substituts des bêta-bloquants en cas de choc ou de stress.
"Le bêtabloquant que l'on utilise le plus souvent est le Bisoprolol. Relativement neutre, il offre le maniement le plus facile et ses nombreux dosages facilitent sa prescription", précise le Dr Assyag. Il est indiqué dans l'insuffisance cardiaque, mais également dans le traitement de l'hypertension artérielle.
Un traitement par ß-bloquant ne doit jamais être arrêté brutalement, au risque de la survenue d'un effet rebond. Enfin, il faut adapter généralement la posologie des béta-bloquants en fonction de l'âge du patient et en fonction de la présence d'une insuffisance hépatique et/ou rénale.
Selon les résultats, une prise du traitement au dîner s'avère plutôt bénéfique. Par rapport à un rythme matinal, ce geste est associé à une réduction de 45 % du risque d'incident cardiovasculaire (infarctus, insuffisance cardiaque, AVC) ou même de décès.
Les bêtabloquants présentent peu de risques d'interaction. Ils peuvent néanmoins interagir avec les antihypertenseurs d'action centrale et les médicaments contenant du diltiazem, du vérapamil ou du fingolimod.
L'aubépine, la valériane ou la passiflore peuvent être utilisées comme substituts des bêta-bloquants en cas de choc ou de stress.
Les disciplines multi-sport incluant le tir sont également incluses. L'usage des béta-bloquants est également interdit hors compétition au tir et au tir à l'arc. En revanche, leur usage dans les sports d'endurance n'est pas un avantage, et ils réduisent performance d'exercice maximale.
Comme pour tout médicament, l'utilisation de bêtabloquants peut entraîner des effets indésirables : bradycardie (ralentissement important de la fréquence cardiaque), décompensation d'une insuffisance cardiaque, hypotension, asthme, hypoglycémie, troubles du sommeil, essoufflement, troubles digestifs, dysfonction ...
L'arrêt du traitement par les bêta-bloquants doit être réalisé par réduction progressive de la dose, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
L'efficacité de la prise d'un bêta-bloquant est intéressante dans le sens où aucun effet sédatif n'est constaté, contrairement à la prise de médicaments de la famille des anxiolytiques ou psychotropes.
"Les bêtabloquants ne font pas maigrir. Au contraire, ils font plutôt prendre un peu de poids. Concernant les diurétiques, ils n'ont absolument pas d'indication pour la perte de poids. Si on veut se dessécher, on peut prendre des diurétiques.
Les bêtabloquants sont des agents auxiliaires raisonnables pour l'hypertension non contrôlée. Les études sur l'hypertension démontrent collectivement que le facteur le plus important pour améliorer les résultats se situe dans un bon contrôle de la pression artérielle; le choix de l'agent importe moins.
Ils diminuent votre fréquence cardiaque. Ils diminuent votre pression artérielle. Si votre cœur a été affaibli, ils peuvent, dans certains cas, le protéger et l'aider à se renforcer.
La mauvaise adhésion au traitement antihypertenseur est un phénomène bien connu qu'il est important de combattre. Un traitement antihypertenseur associant un bêtabloquant et un IEC dans un seul comprimé devrait permettre une plus grande adhérence au traitement, et donc une meilleure efficacité.
Antiplaquettaires (Aspirin, AAS, acide acétylsalicylique, clopidogrel, dipyridamole, ticlopidine) Les antiplaquettaires contribuent à empêcher la formation de caillots sanguins dangereux et peuvent réduire le risque de crise cardiaque ou d'AVC. L'Aspirin est l'antiplaquettaire le plus populaire.
La substance active de ce médicament (le propranolol) peut provoquer un test positif lors d'un contrôle antidopage. Sans objet. Sauf avis contraire de votre médecin, n'utilisez pas PROPRANOLOL TEVA avec certains médicaments pour le cœur (les antagonistes du calcium : bépridil, diltiazem, vérapamil et fingolimod).
Inspirer par le nez ou par la bouche pendant 5 secondes pour remplir les poumons, puis expirer par la bouche à nouveau pendant 5 secondes pour les vider. À faire pendant 2 à 3 min pour calmer les palpitations (puis plusieurs fois par jour pendant une minute ou deux).
Les bêta-bloquants, y compris en collyre, ont également été mis en cause dans les cas de toux isolée (au maximum, ils induisent un bronchospasme), ainsi que l'interféron alpha2-b et les thérapeutiques inhalées. Pour d'autres médicaments, les données sont plus restreintes : morphine et ses dérivés, méthotrexate.
Inspirez par le nez en gonflant votre ventre comme s'il s'agissait d'un ballon. Expirez par la bouche en rentrant progressivement le ventre. Videz complètement l'air de vos poumons. À nouveau, inspirez en gonflant le ventre et cette fois bloquez votre respiration quelques secondes.
Un cœur en bonne santé bat entre 50 et 80 fois par minute. L'exercice physique, le stress ou la peur peuvent faire accélérer le cœur, mais c'est une réaction normale. Avec la tachycardie, le cœur dépasse 100 battements par minute et peut atteindre jusqu'à 400 battements par minute.
Les médicaments utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque sont notamment les bêtabloquants (contre-indiqués en cas de troubles de la conduction), l' amiodarone et d'autres antiarythmiques . Les anticoagulants ne sont pas des médicaments spécifiques des troubles du rythme.
Le sport qui vous va
Entre la course à pied, la marche active (rapide et accompagnée de balancements des bras), la natation et le vélo – les quatre principaux sports d'endurance – lequel choisir? Tous sont bons pour le cœur… mais pas forcément pour votre corps!
Toute activité physique de résistance est bien adaptée pour le cœur, notamment la natation, la course et le vélo.
A long terme, la fonction et la structure du cœur s'améliorent. Les bêta-bloquants réduisent la survenue de troubles rythmiques cardiaques et aident et renforce le cœur des patients insuffisants cardiaques.