Habituellement, durant les mois d'hiver, les prix des logements anciens reculent : de l'ordre de 2.2 % par rapport aux mois d'automne. Puis, avec le rebond de la demande qui accompagne le retour du printemps, les prix se ressaisissent.
Dans un climat d'inflation et donc de hausse des taux d'intérêt, la croissance du marché immobilier devrait se maintenir, mais à un rythme plus lent. Ainsi, les prix devraient continuer à augmenter en France en 2023. On estime à 3 % la croissance des prix en 2023 sur l'ensemble du territoire français.
Selon une étude du think tank Terra Nova, les prix de l'immobilier vont dégringoler de 20 % au cours de l'année 2023. L'effet d'une hausse des taux trop soutenue qui offrira de nouvelles possibilités aux acheteurs et opposera un vrai défi aux vendeurs. Acheter une maison pourrait bientôt vous coûter moins cher.
En 10 ans, les prix moyens de l'immobilier ont largement progressé en France métropolitaine. Selon l'INSEE, l'indice des prix des logements a connu une hausse de près de 30 % entre 2013 et 2023, pour l'ensemble du territoire métropolitain, tout type d'habitat confondus (maison et appartements, neufs et anciens).
Il est donc probable que les prix continuent de baisser, au moins jusqu'en 2024, mais que la baisse soit modérée. On peut tabler sur une baisse de 2 à 3 % des prix immobiliers en 2023, et peut-être encore l'année prochaine.
Passer par un professionnel local reste une valeur sûre si vous souhaitez vendre au meilleur prix et réduire les délais de vente. 2023 est le moment idéal pour vendre un bien immobilier car les acquéreurs et investisseurs sont toujours sur le marché et les conditions d'emprunt restent favorables.
En mai 2023, les Notaires annoncent une baisse de 0.9 % à l'échelle nationale. Cette baisse devrait continuer, mais l'effondrement est peu probable, à cause de la tension qui reste importante sur l'offre.
Aucune baisse notoire des taux d'intérêt ne semble se profiler à l'horizon, même lointain. Le risque est alors de payer son crédit encore plus cher en 2024.
À horizon 2024, BPCE L'Observatoire prévoit ainsi une baisse de -5 % du nombre de transactions dans l'ancien et de -3,5 % en termes de prix. Pour concrétiser un projet d'achat immobilier, pensez à faire appel à un expert en courtage.
Selon les projections des experts d'Eurosystème, elle devrait progressivement ralentir en 2023, pour atteindre 3.4 % en 2024 et 2.3 % en 2025.
En conclusion, investir dans l'immobilier demeure une bonne décision en 2023. Les avantages de ce type d'investissement sont nombreux : stabilité, potentiel de croissance à long terme, avantages fiscaux, appréciation régulière, génération de revenus locatifs, et bien d'autres.
Le printemps et l'automne, des périodes d'activité intense sur le marché immobilier. Si vous vous demandez à quel moment acheter un bien immobilier en termes de saisonnalité, sachez que le printemps et l'automne offrent généralement davantage d'opportunités pour trouver l'appartement ou la maison de vos rêves.
Les experts s'accordent à dire que le moment est idéal pour investir dans l'immobilier en raison du contexte inflationniste. Les prix ne vont d'ailleurs probablement pas s'effondrer et les taux d'intérêt devraient se stabiliser. Alors, si vous avez un projet d'achat immobilier, c'est le moment ou jamais !
Immobilier : quel bilan pour 2022 ? Après deux années exceptionnelles, le marché immobilier garde une bonne dynamique en 2022. Le nombre de transactions immobilières devrait de nouveau franchir le seuil du million et s'approcher du record historique de septembre 2021.
La réponse à cette question suppose de prendre en compte l'aspect financier d'une acquisition. En effet, acheter sa résidence principale coûte cher. Les mensualités d'un crédit immobilier sont plus élevées que le montant mensuel du loyer.
Malgré l'allongement de la durée de vie, le vieillissement s'accompagne souvent de maladies et/ou d'une perte d'autonomie. Liquider son patrimoine immobilier à partir de 70 ans permet alors de profiter plus sereinement de sa retraite. De même, cette anticipation permet de procéder à une donation-partage des biens.
Ce n'est pas un recul, c'est un effondrement. Et si on retire les renégociations de crédits, on arrive même à autour de 12 milliards, c'est-à-dire à peine plus que le volume mensuel atteint pendant le pic du Covid en 2020 quand les agences immobilières étaient fermées.
"Selon nos estimations, le contexte de remontée très rapide des taux d'usure, pourrait faire grimper le taux d'intérêt moyen à 4,5% d'ici la fin de l'année 2023, et peut-être même à 5% début 2024", analyse Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer.
La chute du montant des crédits immobiliers accordés s'est accentuée ces derniers mois mais leur montant pourrait repartir à la hausse l'année prochaine, selon des chiffres publiés mardi par l'Observatoire Crédit Logement/CSA.
Et la barre des 5% pourrait même être franchie. Potentiellement dès le début de l'année 2024, selon Ludovic Huzieux, co-fondateur d'Artemis Courtage, interrogé par Les Echos. De quoi bloquer un peu plus un marché qui ralentit déjà. Car plus les taux sont élevés, plus les mensualités le sont aussi.
Il est souvent conseillé d'attendre 5 ans avant de revendre son appartement pour s'assurer de la rentabilité de la revente. Ce délai permet de récupérer ou d'amortir les frais liés à l'achat, intérêts de prêt compris, pour réaliser un profit net en revendant le bien immobilier.