Rester positif. Ne tombez pas vous-même dans la paranoïa et la susceptibilité et restez positif. N'hésitez pas à flatter et valoriser la personne paranoïaque, surtout quand vous attendez quelque chose de sa part.
Face à un proche en pleine crise de parano, l'entourage peut de la même façon – si ce n'est trouver une solution au problème tel que lui le pose – tenter au moins de suivre son point de vue. Une telle réaction amène généralement un soulagement et évite, dans tous les cas, d'aggraver la situation.
Comment réagir? «Surtout, ne pas argumenter», insistent les spécialistes interviewés. Le psychologue Claude Bélanger conseille de dire au fur et à mesure ce qui ne va pas et d'éviter toute confrontation puisqu'elle ne fera que renforcer la vision du paranoïaque. L'important est de développer une relation de confiance.
Traitement de la paranoïa
La forme de psychothérapie utilisée est la thérapie cognitivo-comportementale, ou TCC. Si des troubles sont associés , tels qu'une dépression ou de l'anxiété, des médicaments peuvent être employés, comme des antidépresseurs ou des antipsychotiques.
Il est essentiel de ne pas saisir la perche que le parano nous tend par sa demande ambivalente de réassurance à laquelle il apportera des objections, en mode: "Rassure-moi, mais en retour je vais te démontrer que faire confiance aux autres n'a aucun sens." "Il faut refuser d'y répondre et formuler une proposition de ...
Il existe donc du danger à fréquenter des paranoïaques, car les passages à l'acte violents sont réels comme les chantages, le harcèlement, la diffamation, les escroqueries, les effractions, les tentatives d'empoisonnement, coups et blessures, jusqu'à l'assassinat.
La paranoïa est un trouble mental laissant transparaître un fonctionnement mental dominé par la méfiance exagérée et une grande suspicion. Le sujet atteint a des pensées irrationnelles et un développement progressif d'idées délirantes. La cause exacte de cette pathologie n'est pas connue selon les spécialistes.
Un désir de toute puissance
Le sujet se pense au centre de son univers et a tendance à penser que tout tourne autour de lui." A tel point d'ailleurs que bon nombre de paranoïaques "convoitent des postes à responsabilités ou tentent d'enrôler des personnes plus faibles dans leur délire".
Le psychisme des paranoiaques peut évoluer vers un système délirant passionnel. Les délires passionnels sont vécus de manière intime et entière par le patient. Ils reposent sur l'interprétation délirante d'une idée centrale pouvant avoir le même statut qu'une « cause » vitale à défendre par le patient.
Certaines données suggèrent que le trouble de la personnalité paranoïde est héréditaire. Des événements de maltraitance psychologique et/ou physique, ou des traumatismes durant l'enfance, peuvent contribuer au développement de ce trouble. Souvent, d'autres troubles sont également présents.
La paranoïa est un trouble du fonctionnement mental qui se manifeste par une méfiance exagérée des autres, une sensation de menace permanente et un sentiment de persécution. Le traitement repose sur une psychothérapie associé à la prise de neuroleptiques. L'hospitalisation est parfois nécessaire.
– Le paranoïaque sensitif associant, à côté de la méfiance et de la susceptibilité (sensitivité), une insatisfaction permanente d'eux-mêmes masquant l'orgueil, une absence de réaction sthénique, des attitudes de retrait et une introspection douloureuse interminable.
Le remède homéopathique le plus indiqué en cas de paranoïa est Hyoscyamus niger. Conçu à partir de la jusquiame noire en fleur, il conviendrait aux personnes qui délirent, sont particulièrement bavardes, cyclothymiques et aux personnes paranoïaques.
Essaie de ne pas pousser la personne.
Respecte son rythme, et si les choses sont trop intenses, suggère de faire une pause. Fais comprendre à la personne que tu es là pour elle si elle veut en parler plus tard. Tu peux lui rappeler ses forces, qu'il y a de l'espoir et que tu es là pour la soutenir.
Transmettez-lui un message d'espoir en lui disant qu'on peut l'aider et que les choses peuvent aller mieux. Si la personne refuse de discuter avec vous, ne l'obligez pas à se confier. Indiquez-lui plutôt qu'elle pourra vous parler plus tard si elle le désire.
Les délires paranoïaques :
Les délires paranoïaques sont des états délirants chroniques, de mécanisme interprétatif et systématisé. La systématisation du délire lui confère un caractère extrêmement cohérent qui, associé à la conviction absolue et inébranlable du patient, peut entraîner l'adhésion de tiers.
Classiquement, il existe trois types principaux de délires paranoïaques : délire d'interprétation et délires passionnels, qui peuvent se recouvrir (combinaison de thèmes), et le délire de relation des sensitifs.
Les causes de la schizophrénie demeurent inconnues.
Certains spécialistes pensent que ce trouble est déclenché par des agents stressants (à savoir, une mauvaise utilisation de substances, des événements de vie stressants) chez des personnes dont le cerveau est prédisposé.
Le psychiatre est avant tout un médecin spécialisé en psychiatrie. Il est formé au diagnostic et au traitement des troubles mentaux graves nécessitant, la plupart du temps, une prescription médicamenteuse.
La décompensation psychotique, rupture de l'équilibre psychique chez un individu, se caractérise principalement par le fait que cette personne "sort du réel" : elle peut alors présenter ce qu'on des bouffées délirantes, des épisodes délirants très brusques.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
La schizophrénie paranoïde et le paranoïa
La place des hallucinations est prédominante dans la « schizophrénie paranoïde » alors que la paranoïa est une psychose non hallucinatoire qui se base sur les interprétations délirantes.
Dans la majorité des cas, les troubles psychotiques se traitent efficacement par la combinaison d'un ou de plusieurs traitements et d'activités de réadaptation, comme les interventions basées sur l'approche cognitivo-comportementale et la prise de médicaments.