L'intervention chirurgicale peut être réalisée par laparotomie (incision sous le nombril) ou par coeliochirurgie avec ou sans assistance robotique. Les principes sont les mêmes : il s'agit de procéder au retrait de la vessie, qui peut être suivi d'un curage ganglionnaire en cas de cancer de la vessie.
Cette intervention est pratiquée pour le traitement de certains cancers, ou chez certains patients atteints d'une maladie neurologique ou subissant des traitements lourds qui altèrent le fonctionnement de la vessie. Après une cystectomie, les fonctions urinaires, la sexualité et la fertilité sont altérées.
« Il s'agit de réaliser une reconstruction à l'intérieur de l'abdomen d'une poche en intestin qui sera reliée directement à l'urètre. Cette technique permet d'obtenir des mictions spontanées et volontaires via l'urètre comme avant l'ablation de la vessie ».
Une cystoscopie dure environ 5 minutes. L'examen a lieu dans une salle de radiologie. Le patient prend place sur la table d'examen en position gynécologique. Le médecin introduit doucement dans l'urètre un cystoscope qui est un tube (rigide ou souple) équipé d'un système optique.
Apprivoiser sa stomie
La poche urinaire est camouflée sous les vêtements. C'est donc un système discret qui permet aux patients stomisés de continuer à vivre normalement. Mais cela reste un appareillage contraignant qu'il faut aussi savoir accepter psychologiquement.
Optez pour des vêtements cintrés à la taille et évasés aux pieds. Là encore, c'est assez flatteur pour la silhouette, notamment la taille, sans mettre en évidence votre poche grâce aux pattes d'eph.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
La consultation urologique
Durant la consultation, l'urologue vous demande de tout d'abord le motif de la consultation pour passer ensuite à l'étude de vos antécédents médicaux et chirurgicaux et prendre connaissance des examens déjà effectués. Il vous interroge aussi sur votre symptomatologie et vous examine.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Les cancers de la vessie ont un fort risque de récidive. C'est la raison pour laquelle le respect du calendrier de surveillance précisé par l'équipe soignante est essentiel. Il permet de prendre en charge le plus tôt possible les nouvelles tumeurs qui auraient pu se développer.
Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
La promontofixation est l'intervention de référence pour le traitement des descentes d'organes ou prolapsus. Elle permet de traiter tous les organes concernés par cette pathologie – vessie, utérus, rectum-, sans ouverture vaginale.
La cystectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple.
Bilan complémentaire en cas de cancer de la vessie
Selon les cas, ils peuvent comprendre : une analyse de sang ; un scanner de l'appareil urinaire, de l' abdomen , du thorax et/ou du bassin ; une IRM...
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Nycturie à cause de problèmes médicaux :
Certaines maladies et problèmes médicaux peuvent causer une nycturie, notamment les infections urinaires ou encore les infections de la vessie. Ces infections peuvent causer des sensations fréquentes de brûlures et des besoins urgents d'uriner la journée et la nuit.
Fil d'Ariane
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
Quels sont les risques ou les complications de l'examen? Une cystoscopie est un examen qui présente peu de risques. Parfois, en raison de l'irritation des muqueuses, de légers saignements ou des douleurs passagères peuvent apparaître pendant la miction.
Comment est posé le diagnostic ? En cas de suspicion de cancer de vessie, l'imagerie par échographie est proposée. Ensuite, le scanner permet de vérifier la totalité de l'urothélium (qui va du rein à la vessie) et de déceler une éventuelle tumeur urothéliale dans un rein ou un uretère.
La résection endoscopique de vessie (ou résection trans-urétrale de vessie) est l'intervention qui va permettre d'enlever le ou les polypes de vessie et en permettre l'analyse anatomo-pathologique.
Buvez 2 ou 3 verres d'eau. Vous devriez uriner dans les heures qui suivent le retrait de la sonde urinaire. N'attendez pas plus de 6 heures avant d'uriner.
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
Utilisez le plus gros sac pour la nuit :
Au coucher, le sac devrait toujours être plus bas que votre corps pour s'assurer que l'urine draine bien.