L'enfant doit comprendre que son action est interdite, et ce tous les jours ! Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir.
Pour y parvenir, vous pouvez faire appel aux sens de l'ouïe, du toucher et de la vue pour favoriser l'écoute de votre enfant. Par exemple, vous pouvez vous placer à sa hauteur pour établir un contact visuel et posez votre main sur la sienne ou sur son épaule lorsque vous lui parlez.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Il a compris qu'il peut s'opposer à une consigne, et donc à une punition. La force du parent est de répondre de manière posée, ferme et calme pour légitimer la sanction.
Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.
Vers 8 mois, la parole “non” associée à votre gestuelle, à votre intonation est intégrée. A votre “non”, votre enfant stoppera son geste et vous regardera …
Modifiez le dialogue dans votre tête. Par exemple, au lieu de penser : « Je ne suis plus capable! », dites-vous plutôt : « Je vais me calmer avant de réagir. » Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Employez plutôt la technique très efficace du 1, 2, 3 (on ne demande les choses que 3 fois, la dernière sonnant la sanction). Elle permet de préparer l'enfant et de lui laisser le temps de se mettre en mouvement. Vous lui donnez comme ça une petite chance d'obéir.
Pourquoi il n'écoute pas du premier coup ? Avant 3 ans, il est difficile pour un enfant de respecter un interdit. Son cerveau est en formation et il a du mal à contrôler ses gestes, ses émotions et ses pensées. Même si votre enfant sait qu'il ne doit pas faire quelque chose, il a du mal à se retenir.
Une faible estime de soi
Ce qui fonde l'autorité, c'est le sentiment de sa propre légitimité : savoir que l'on est en droit d'exprimer son désir, de demander, et parfois d'imposer. Lorsque cette représentation est claire, l'autorité en découle assez naturellement.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
En cas de simple préférence, votre tout-petit peut osciller entre des périodes "Je ne veux que papa" et des périodes "Je ne veux que maman". Il/elle le manifestera d'autant plus que le parent réagira, car c'est souvent ce que l'enfant cherche à faire, consciemment ou inconsciemment.
Bébé a besoin de ressentir un amour inconditionnel pour qu'il se développe de manière harmonieuse. Nous avons tous besoin d'amour inconditionnel, c'est à dire d'être aimés pour qui nous sommes. Et bébé bien plus que quiconque. Le sentiment de son existence se développe à partir de l'amour qu'il reçoit.
Ce sont souvent les mêmes situations qui menacent de dégénérer. Il s'agit donc de les désamorcer. Pour cela, le mieux est d'examiner son propre comportement en de tels cas et de mettre en évidence, de renforcer et de multiplier les moments agréables avec son enfant.
Quand on est stressé, épuisé, les émotions au bord des lèvres, bref, à bout, on a forcément du mal à être disponible… Donc, si l'on ne se sent pas bien soi-même, il est difficile d'être bien avec ses enfants. Prendre soin de soi peut paraître être un luxe, mais j'ose dire que c'est une nécessité !
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
A la naissance, le nourrisson rampe instinctivement vers le sein de sa mère. Son odeur, sa peau, il sait déjà tout d'elle. C'est le début d'une relation intense et magique où chacun a un besoin vital de l'autre.
Avant 2 ans, votre bébé comprend plus de mots qu'il peut en dire. Vous pouvez deviner ce que comprend votre tout-petit en observant ses réactions quand vous lui parlez ou lui demandez quelque chose.