Comment se forme-t-elle ? Au cours de l'ascendance de l'air dans le cumulonimbus, la vapeur d'eau peut se condenser sous forme de gouttelettes sous l'isotherme 0°C, et sous forme de cristaux de glace au-dessus. Quand l'ascendance est très forte, des gouttelettes sont transportées au-dessus de l'isotherme 0°C.
Une particule d'eau propulsée de bas en haut dans le nuage
Au début, le grêlon est une petite particule d'eau qui gèle autour d'un noyau solide, une impureté. Cela peut être de la poussière, de la suie volcanique, des rejets des réacteurs d'avion, etc., énumère Météo France.
En cause, la vague de chaleur de ces derniers jours associée à une perturbation venue du nord que l'on appelle la goutte froide. "On a de l'air chaud qui s'est accumulé en basse couche, et en plus, avec les nuages qui se rapprochent, on a de l'air très froid en altitude.
Dès que les gouttes d'eau ont une température de -13 °C, elles se transforment en noyau glacé, c'est le début du grêlon. Ce noyau se trouve entouré de vapeur d'eau et de gouttes d'eau qui sont restées liquides malgré leur très basse température (phénomène physique de la surfusion).
La formation de la grêle n'a donc rien à voir avec celle de la neige. Cette dernière se forme dans des nuages stratiformes à faible mouvement vertical, à des températures sous zéro degré Celsius et dans une masse d'air contenant relativement peu d'humidité où il y a peu de gouttelettes surfondues.
Les épisodes de grêle se produisent en général lors d'orages violents, au sein de cumulonimbus. À l'intérieur des cumulonimbus, il existe de forts courants ascendants et descendants entre la base, chaude et humide, et le sommet très froid du nuage.
Comme nous l'avons expliqué, l'effet des températures. Les plus chauds se produisent généralement pendant la journée, pas la nuit. La nuit, il n'y a pas tellement d'évaporation, à part le sol considérablement plus froid. Tout cela fait que la grêle passe inaperçue.
Les averses de grêle nocturnes sont moins nombreuses mais des chutes dévastatrices peuvent encore se produire notamment en début de nuit.
La grêle se crée au cœur des nuages d'orage lorsque des gouttelettes d'eau sont poussées par des courants d'air vers des zones plus froides en altitude, puis se condensent et gèlent.
Orage de grêle : pourquoi l'état de catastrophe naturelle n'est-il pas reconnu partout ? La grêle n'a rien à voir avec l'état de catastrophe naturelle.
"Les grêlons ont souvent une forme arrondie mais il peut arriver que non, explique-t-on à Météo France à Tarbes. C'est surtout lié à la puissance de l'orage, qui va capter l'énergie du sol. Ensuite c'est un mécanisme assez complexe au cœur du cumulonimbus, avec des mouvements ascendants et descendants.
1. Précipitation sous forme de grains de glace ou grêlons d'un diamètre moyen de 0,5 à 2 cm, accompagnant parfois les orages. 2. Grande quantité de choses qui tombent dru : Une grêle de balles.
La vapeur d'eau se condense jusqu'à former des gouttelettes d'eau ; lorsque ces dernières continuent leur ascension, elles finissent par congeler. Les particules de glace ainsi formées grossissent peu à peu en faisant des allers et retours dans le nuage, sous l'effet des courants ascendants et descendants.
Les grêlons se développent à l'intérieur du nuage par dépôts successifs de glace sur ces noyaux glaçogènes, avant de tomber au sol sous forme d'averses de grêle. Il arrive souvent que les grêlons fusionnent entre eux pour donner des particules encore plus grosses : on parle d'accrétion.
Le grêlon atteint parfois plus de 10 centimètres, c'est-à-dire la taille d'un pamplemousse. La grêle peut frapper le sol à 130 km/heure. Elle peut donc provoquer des dégâts graves aux cultures, aux maisons et aux véhicules, ainsi que des blessures aux personnes et aux animaux.
De 0,43 au Cap-Béar, dans les Pyrénées-Orientales, il atteint 10 à Brest, située à l'extrême ouest de l'Hexagone. Ce sont les régions situées au nord-ouest d'une ligne Pau-Nancy qui enregistrent la plus forte fréquence de chutes de grêle.
S'il grêle, mettez-vous à l'abri ou restez à l'intérieur, en lieu sûr. Fermez portes et fenêtres. Remontez les volets roulants ainsi que les stores en tissu et à lamelles métalliques. Fermez les volets battants qui protègent les fenêtres.
La vitesse de chute des grêlons est de l'ordre de grandeur des vitesses des courants ascendants dans les orages, soit couramment 50 à 100 km/h (tableau des caractéristiques moyennes des grêlons).
L'actuel détenteur du record du plus gros grêlon en Amérique du Nord est un grêlon tombé près de Vivian, dans le Dakota du Sud, le 23 juillet 2010. Celui-ci pesait 879 grammes et avait un diamètre de 203 millimètres!
La grêle se forme dans un nuage d'orage en présence d'une importante quantité d'eau en surfusion (eau liquide alors que la température est inférieure à 0°C). Lorsque ces gouttes d'eau rencontrent une impureté (poussières, pollens,..) la cristallisation s'effectue et le grêlon se forme.
Les grêlons se forment dans les cumulonimbus, nuages d'orage qui apparaissent surtout l'été. Ces derniers sont chargés de particules de glace et de gouttelettes d'eau tourbillonnantes. Lorsqu'elles se percutent, l'eau gèle instantanément autour des noyaux de glace, les faisant grossir peu à peu.
LES ALEAS CLIMATIQUES ASSURES : LA GRELE
Les nuages d'orages (cumulo-nimbus) donnent parfois de la grêle et non de la pluie. Les grêlons sont des grains de glace plus ou moins ronds. Ils se forment à partir de cristaux de glace brassés verticalement par de violents courants d'air au sein du nuage.
aiguë, en parlant d'une voix.