Le monde est marqué par des inégalités de plusieurs natures : territoriales, socio-économiques et entre les hommes et les femmes. Les pays les plus riches sont privilégiés sur tous les plans par rapport aux pays en développement ou aux pays pauvres.
Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Les inégalités sont également importantes à l'intérieur des différents États, au Sud et parfois au Nord, par exemple entre milieu urbain et zones rurales isolées. De même, très souvent, les régions proches des capitales économiques et les régions littorales sont plus développées que les autres.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Les inégalités freinent la croissance économique
La consommation globale baisse aussi lorsque les biens matériels sont concentrés dans les mains d'un groupe restreint, ce que montre également l'exemple des successions: souvent, ceux qui héritent sont de riches retraités.
Les inégalités sont des différences entre individus ou groupes sociaux qui se traduisent en terme d'avantages ou de désavantages et qui fondent une hiérarchie entre ces individus ou groupes.
Protéger nos services publics et nos retraites
L'éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches… nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités.
Elles résultent d'une inégalité de distribution d'une multitude de déterminants sociaux tels que le genre, le pays de naissance, la composition familiale, le revenu, la scolarité, le métier, le soutien social mais aussi d'autres déterminants plus globaux, telles que les politiques sociales.
Les inégalités réduisent l'efficacité de l'aide au développement. L'idée que les inégalités ont un impact négatif sur le développement des pays, parce que sources de tensions, de ralentissement de la croissance et de mal-être des populations, est aujourd'hui largement partagée.
Ce sont notamment les revenus du patrimoine (immobilier, financier…) qui sont à l'origine des inégalités de revenus : le 1 % de la population française la plus riche possède 17 % du patrimoine de l'ensemble des ménages et à lui seul, le premier décile en a presque la moitié (2015).
En France, les inégalités de patrimoine sont les plus vertigineuses que celles liées aux revenus. Quelques chiffres frappants : 10 % des ménages les plus riches détiennent près 50% du patrimoine total, et 160 fois plus que les 10 % les plus modestes qui possèdent en moyenne maximum 3.800 euros chacun (source INSEE).
La famille est un vecteur de transmission des inégalités, notamment à travers la culture de l'écrit. L'analyse de Bernard Lahire, Professeur de sociologie à l'École Normale Supérieure de Lyon.
L'inégalité est le caractère de ce qui n'est pas égal. Les inégalités sociales désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d'autres et qui établissent des hiérarchies sociales. Certains régimes sont, par construction, fondés sur l'inégalité.
L'évolution des inégalités de niveau de vie entre 2008 et 2018. Le niveau de vie mensuel des 10% les plus aisés a augmenté de 23 euros en 10 ans (3 261 euros en 2018) alors que le niveau de vie mensuel des plus modestes a diminué de 29 euros (934 euros en 2018).
Une inégalité sociale est le résultat d'une distribution inégale, au sens mathématique de l'expression, entre les membres d'une société, des ressources de cette dernière, distribution inégale due aux structures mêmes de cette société et faisant naître un sentiment, légitime ou non, d'injustice au sein de ses membres.
Dépression et anxiété sont les maladies des sociétés inégalitaires, tout comme le narcissisme et l'autoglorification. La dépression touche 350 millions de personnes sur la planète selon l'OMS. Elle frappe majoritairement les femmes et particulièrement les jeunes.
La globalisation des firmes, appuyée sur la globalisation numérique et l'effondrement des coûts de transport grâce aux containers, est la cause majeure de la croissance des inégalités dans chaque pays, tandis qu'elle a incontestablement contribué à la réduction des inégalités entre pays.
Sans surprise d'ailleurs, les inégalités de richesses, qui sont plus fortes aujourd'hui que jamais, sont mises en lumière en quatre chiffres : les 10% les plus riches détiennent 76% de la richesse mondiale, tandis qu'à l'inverse, les 50% les plus pauvres n'en possèdent que 2%.
L'AFD œuvre à la réduction des inégalités dans toutes les thématiques et à toutes les échelles. Au sein des pays, nous aidons les populations les plus pauvres et les plus vulnérables, y compris dans les pays à revenu intermédiaire, où demeurent d'importantes poches de pauvreté.
Les inégalités de développement sont visibles à toutes les échelles : échelle mondiale (Nords : pays avancés / Suds : pays en développement), échelle régionale (régions développées / régions en difficulté à l'intérieur d'un pays), et échelle locale (quartiers aisés / bidonvilles dans une métropole).
Par "inégalités scolaires" nous entendons une inégale répartition de biens distribués par l'école - parcours d'ap- prentissage, diplômes, compétences - en fonction de groupes socialement définis notamment par le milieu socio-économique, le capital culturel des parents ou le parcours migratoire.