Quand le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à ses descendants. Il peut attribuer la part restante librement (au profit d'un héritier ou d'un tiers).
Les bénéficiaires des contrats d'assurance vie liquidés bénéficient ainsi d'une exonération de droit de succession. Le testament est quant à lui un instrument classique de transmission du patrimoine.
Les légataires peuvent être des personnes morales ou des personnes n'ayant aucun lien de parenté avec le défunt. Le testament permet : Soit d'augmenter la part de succession d'un parent héritier, Soit de donner un bien à une personne ne bénéficiant d'aucune part dans la succession (concubins, partenaires du PACS…).
Qui est présent à l'ouverture du testament ? Si l'ouverture du testament ou plus précisément la lecture du testament est prévue à l'étude du notaire, toutes les personnes citées dans le testament sont invitées à se présenter au rendez-vous. Il s'agit donc des héritiers et des légataires.
La part d'héritage réservée aux enfants est la suivante : La moitié des biens pour 1 enfant. Les 2/3 des biens pour 2 enfants. Les 3/4 des biens pour 3 enfants et plus.
Vous résidez en France. Vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
Le conjoint survivant, ou tout autre cotitulaire, peut donc l'utiliser tant que les héritiers du défunt ne s'y opposent pas. Si le conjoint survivant peut continuer à utiliser le compte joint, il ne doit pas oublier que l'argent qui s'y trouve ne lui appartient pas forcément en totalité.
Vous ne pouvez pas léguer vos biens à certaines personnes. Par exemple, vous ne pouvez pas transmettre, dans votre testament, une part de de votre héritage au médecin qui vous a soigné pendant la maladie dont vous êtes décédé. Vous ne pouvez pas non plus léguer vos biens à votre tuteur ou à votre curateur.
Les testaments reçus par les notaires doivent être enregistrés dans un délai de trois mois à compter de la date du décès du testateur, moyennant un droit d'enregistrement fixe de 125 € (article 636 du Code général des impôts, tel qu'issu de la loi de finances pour 2021).
En vertu de l'article 970 du Code civil : « le testament olographe ne sera point valable, s'il n'est écrit en entier, daté et signé de la main du testateur : il n'est assujetti à aucune autre forme ». De ce fait, il nécessite un écrit de la main du testateur, daté et signé par ce dernier.
L'argent reçu d'un héritage, comme la plupart des dons et des prestations d'assurance vie, n'est pas considéré comme un revenu imposable par l'ARC : le bénéficiaire n'a donc pas d'impôt à payer sur ce montant.
Il vous permet de choisir à qui reviendra votre patrimoine à votre décès. Le testament est un acte écrit qui vous permet de déterminer à quel(s) bénéficiaire(s) vos biens seront attribués après votre décès. Sa rédaction vous donne la possibilité de préparer votre succession et d'organiser la transmission de vos biens.
Sa durée est illimitée. Ainsi, un testament olographe reste valide, tant qu'il n'est pas remplacé par un autre testament. En effet, il est toujours possible de modifier ou d'annuler un testament en le détruisant et d'en écrire un nouveau, et ce jusqu'à son décès.
Vous n'avez aucune obligation de faire enregistrer votre testament. Néanmoins, vous pouvez volontairement le faire enregistrer auprès du service chargé de l'enregistrement de votre choix, afin de lui donner une date certaine. Vous devrez alors payer un droit fixe de 125 euros.
Le notaire vous lit le testament une fois qu'il est rédigé. Vous pouvez alors vous assurer que le testament contient bel et bien vos volontés. Cette lecture se fait en présence du témoin, si vous le désirez.
Testament notarié : environ 135 € pour la rédaction
Il est rédigé directement par le testateur, en présence de deux témoins, puis remis à un notaire qui l'enregistre au Fichier Central des Dispositions des Dernières Volontés (FCDDV).
Le notaire obtient généralement les coordonnées des héritiers à partir des documents légaux du défunt ou en les recherchant dans les registres publics.
Sachez que le conjoint ou l'un des héritiers ou légataires peut également se faire librement assister d'un second notaire, voire d'un avocat, qui interviendront alors en qualité de conseils à côté du notaire officiellement en charge de l'ouverture et du suivi de cette succession.
Si vous disposez de l'acte de décès, il est possible d'interroger le fichier central de dispositions de dernières volontés (FCDDV) pour savoir si un testament existe, et connaître les coordonnées de l'office notarial qui en assure la conservation.
S'il s'agit d'un testament olographe ou devant témoins, celui-ci doit en premier lieu être vérifié par un notaire ou par la Cour supérieure. Après cette vérification, le testament devient public.
- vos parents, puis vos frères et sœurs ou leurs descendants (vos neveux et vos nièces) ; - vos grands-parents ou vos éventuels autres ascendants (vos arrières grands-parents, etc.) ; - vos collatéraux : vos oncles et vos tantes, puis vos cousins et vos cousines.
C'est le notaire qui s'occupe de la succession qui pourra de débloquer le compte après un décès : celui-ci sera en contact avec la banque du défunt. Le notaire devra rédiger et délivrer l'acte notarié afin de débloquer les comptes.
En présence d'avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier bénéficie d'un droit de quasi-usufruit sur les sommes : il peut s'en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses héritiers de les restituer à la fin de l'usufruit.
Qui prévient la banque après un décès ? Ce sont les proches du défunt qui sont chargés de prévenir la banque en cas de décès. Il peut donc s'agir du conjoint, des enfants ou encore de tout autre ayant droit. Il suffit d'envoyer le certificat de décès à l'organisme bancaire, en recommandé avec accusé de réception.