Au moment de la séparation, chaque indivisaire reste propriétaire de sa part. En cas de vente par exemple, vous devez d'abord rembourser votre crédit immobilier. Le reliquat est ensuite partagé entre les ex-partenaires selon leurs parts respectives.
Le rachat de part implique d'être sous le régime de l'indivision. L'acheteur et le vendeur doivent se mettre d'accord sur la valeur du bien pour déterminer la valeur de la part à racheter après application de la quotité correspondante (inscrite généralement dans l'acte notarié d'acquisition du bien immobilier).
Pour demander la désolidarisation de votre prêt immobilier, vous devez adresser une lettre recommandée avec accusé de réception à votre banque. Ce courrier doit comporter des informations essentielles telles que : Les références du prêt (date de signature de l'offre de prêt, échéance du prêt)
Déterminer le montant de la soulte
Au moment de la séparation, il reste 120.000 € à rembourser à la banque. Le concubin qui souhaite racheter la part de l'autre, devra payer la somme de (500.000 €/ 2) – (120.000 € / 2) soit 190.000 € au titre de la soulte.
Le rachat de soulte doit obligatoirement se faire devant un notaire ce qui peut facilement faire grimper le budget à investir dans le rachat. Les frais de notaires correspondent à environ 5,8 % de la compensation versée. En cas de divorce, les frais de notaire sont à la charge de la personne qui rachète les parts.
Pour un rachat de soulte suite à un divorce, les frais de notaire sont payés à parts égales entre les deux ex-époux. Pour un rachat de soulte dans le cadre d'une succession, les frais de notaire sont dus par le cohéritier qui souhaite devenir le seul et unique propriétaire du bien.
Vous devez impérativement adresser un courrier recommandé avec accusé de réception à l'organisme prêteur. Dans cette lettre de désolidarisation de prêt consommation, vous devez indiquer les références de votre prêt, votre situation ainsi que la solution envisagée.
Le montant de la soulte est égal à la valeur nette du bien divisée par le nombre de personnes impliquées dans le partage. C'est un montant qui peut être établi par un accord amiable entre les ex-conjoints ou les membres d'une famille ou être défini par un professionnel.
Pour se désolidariser d'un prêt immobilier, d'un crédit à la consommation ou d'un prêt personnel en tant que co-emprunteur, il vous faudra adresser un courrier recommandé avec accusé de réception à la banque ou l'organisme prêteur.
Les frais de notaire sont donc inévitables et dépendent de la soulte en elle-même. Réglementés par l'État, ils sont de l'ordre de 7 à 8 % de la valeur de la compensation versée, sauf pour les biens immobiliers neufs et de moins de 5 ans, dont les frais avoisinent plutôt les 2 ou 3 %.
Généralement, le conjoint rachetant la part de l'autre a recours à un prêt bancaire. Les modalités restent les mêmes que pour un prêt immobilier classique. L'établissement bancaire regardera le taux d'endettement et l'apport pour accorder ou non ce prêt.
Si vous voulez sortir de cette indivision, il va falloir provoquer le partage de cette indivision. Le partage peut se faire à l'amiable en tombant d'accord avec votre concubin. Votre concubin ne peut s'opposer au partage, si vous ne parvenez pas à tomber d'accord vous pouvez demander un partage judiciaire.
À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
Une formule précise pour calculer le montant
Toutefois, il est possible de l'estimer soi-même en appliquant la formule suivante : Soulte = (valeur du bien – montant du capital restant dû) / 2. Exemple pour un bien de 250 000 euros avec un capital restant dû de 100 000 euros : (250 000-100 000) / 2 = 75 000€.
Le rachat de soulte est une opération financière permettant de racheter les parts de ses cohéritiers ou de son ex-conjoint d'un bien immobilier lors d'une séparation ou d'une succession, afin de conserver le bien immobilier.
Valeur nette ÷ 2 = montant de la part du conjoint
De la valeur marchande de la maison, il faut d'abord soustraire toutes les sommes qui correspondent à des dettes sur la propriété (le solde de l'hypothèque à payer, le montant des frais de pénalité pour rupture de contrat, etc.).
Lorsqu'il y a un bien immobilier à partager entre les membres d'un couple après un divorce ou une séparation, le recours à un notaire est obligatoire. C'est lui qui établit un acte de partage, signé par les deux ex-partenaires, mentionnant les modalités selon lesquelles les biens du couple seront divisés.
La soulte en cas de divorce n'est légalement pas obligatoire. Dans les faits, cependant, elle s'applique afin qu'aucune des parties ne soit lésée. Elle contribue à rééquilibrer la répartition financière entre les deux époux.
Certaines situations comme un divorce ou un conflit entre les co-emprunteurs peut faire que l'un d'eux refuse de payer sa part. Si les parties prenantes sont mariées, pacsées ou qu'une clause de solidarité figure dans le contrat de prêt ce sera donc à l'un des co-emprunteurs de payer l'intégralité des mensualités.
Si les dettes appartiennent toutefois aux deux époux, ils sont tenus de les payer ensemble, selon les conditions du contrat qu'ils ont préalablement signé. Dans ce cas, il est nécessaire que les deux époux trouvent un accord pour diviser leurs dettes. Un paiement moitié-moitié peut, par exemple, être envisagé.
Nous vous prions de bien vouloir procéder à la désolidarisation du compte joint n° [votre numéro de compte joint] ouvert aux noms de [nom et prénoms des cotitulaires] . Ce compte fonctionnera uniquement sous la signature cumulative de tous les cotitulaires cités à compter de la réception de cette lettre.
Coût moyen :
De 1 000 à 4 000 € pour un divorce par consentement mutuel (amiable). De 2 000 à 8 000 € pour un divorce conflictuel. 49,44 € TTC pour les frais d'enregistrement de la convention de divorce par un notaire.
Valeur du patrimoine moins de 6 500 € : 2,580 % ; Valeur du patrimoine entre 6 500 € et 17 000 € : 1,064 % ; Valeur du patrimoine entre 17 000 € et 30 000 € : 0,709 % ; Valeur du patrimoine au-delà de 30 000 € : 0,532 %.
La soulte peut alors être payée selon plusieurs modlaités : au jour de l'enregistrement de la convention de divorce, en fonction d'un calendrier prévu par les époux, ou encore après un délai de trois mois lorsque la convention a été enregistrée.