L'eau souterraine se forme lorsque la pluie ou d'autres précipitations s'infiltrent dans le sol au point de le saturer. L'eau remplit les espaces poreux entre les grains des particules et les fractures de la roche. La surface supérieure de la zone de saturation est appelée la nappe phréatique.
L'eau va monter dans le puits pour s'équilibrer avec la pression de l'air. Le niveau d'équilibre est appelé surface piézométrique (quelquefois la surface piézométrique est au-dessus du niveau du sol. Le puits va alors déborder, c'est ce que l'on appelle un puits artésien).
Le puits de surface est creusé dans le sol meuble à l'aide d'une excavatrice. Il mesure habituellement entre 30 et 50 pouces de diamètre et une profondeur entre 10 et 30 pieds. Il capte une eau qui est plus en surface, ce qui la met automatiquement plus à risque d'être contaminée au niveau bactériologique.
Le puits traditionnel
La structure du puits est perméable ; l'eau de pluie s'infiltre dans le sol puis remplit le puits à travers ses parois. L'eau est ensuite extraite, via une pompe de surface. Ce type de construction n'est pas très profond, en général moins de dix mètres.
La technique la plus simple : Attacher un seau au bout d'une corde et descendre le seau jusqu'au fond du puits. Ça permet au passage de faire une séance de sport gratuitement, surtout quand, comme nous l'eau du puits peut être à plus de 25m de profondeur.
Il se peut que le problème vienne tout simplement d'une défectuosité de la pompe ou d'une pièce du système de pompage. Mais si le problème ne vient pas du système de pompage, une inspection de votre puits permettra de mettre le doigt sur le problème.
Pour vérifier la présence d'une eau souterraine, le sourcier dirige son outil au sol. En présence de l'eau, celui-ci se met en mouvement. Il peut aussi procéder par intuition ou se baser sur les caractéristiques dominantes de l'environnement comme la présence de certains végétaux ou les composants du sol.
L'eau des nappes provient des précipitations qui tombent dans le bassin versant drainé par un cours d'eau et ses affluents. Une partie de ces eaux de pluie s'infiltre à l'intérieur du sol à travers les pores et les fissures des roches.
a) Les puits creusés
Creuser sur le terrain avec une pelle et une pioche est la technique la plus simple et la plus ancienne. C'est aussi la plus fatigante mais la moins coûteuse. Elle nécessite que le sol soit relativement meuble et la nappe phréatique peu profonde.
L'eau du puits peut donc être utilisée pour l'arrosage du jardin d'agrément sans problème. En revanche, si vous espérez l'employer à d'autres fins, il vous faudra procéder à une analyse d'eau de puits. Pour ce faire, vous devrez vous adresser à la DASS (Direction de l'action sanitaire et sociale).
Sinon, le ménisque que l'on observe lorsqu'on remplit à l'excès un verre et qui l'empêche malgré de tout de déborder, est lié à la tension superficielle relativement élevée de l'eau. En gros, tes molécules d'eau sont polarisées avec un pôle - (oxygène) et deux pôles + (hydrogène).
Descendre dans un puits peut être dangereux (chute ou gaz toxique) : il est préférable de demander à un professionnel. Les puisatiers sont les spécialistes des puits et travaillent souvent avec des sourciers pour s'assurer de la présence d'eau.
Elle dure en général entre 15 et 20 ans.
Une source naît de la conjonction de facteurs topographiques et hydrogéologiques comme une meilleure perméabilité locale. Dans les aquifères karstiques, les sources peuvent ne se mettre à couler qu'en fonction d'un événement pluvieux, ou après auto-amorçage d'un siphon.
L'eau souterraine se déplace jusqu'à ce qu'elle se déverse dans un autre aquifère, lac, rivière, océan ou jusqu'à ce qu'elle soit extraite par un puits. Pour être en mesure de stocker et de produire des eaux souterraines, un aquifère doit avoir certaines caractéristiques physiques.
C'est ce qui se passe quand le sous-sol profond (plus de 100 mètres) s'effondre sur une nappe phréatique. L'écrasement agit alors comme une main sur une éponge humide, et l'eau chassée emprunte les fissures naturelles pour s'échapper. Celles qui mènent à la surface, voire au sommet d'une montagne, donnent des sources.
Ils dépassent rarement 9 m (30 pi) de profondeur. Les puits forés à la tarière, construits à l'aide de foreuses, ont une profondeur de 15 m (50 pi) en moyenne, celle-ci pouvant toutefois aller jusqu'à 30 m (100 pi).
Un puits est généralement construit par un puisatier et ne nécessitera pas de creuser plus profond que 20 mètres, alors qu'un forage pourra parfois excéder 80 mètres. Les matériaux sont également différents, un forage nécessitera en effet une tête de forage étanche, des tubes en PVC et parfois une pompe.
Les sols durs nécessitent l'usage d'une foreuse, notamment pour le granit et le grès. Pour l'installation d'un puits à buses, on estime la profondeur à une trentaine de mètres. Quant aux puits artésiens, ils peuvent atteindre une profondeur approximative de 70 mètres.
Dans les situations les plus graves, l'inondation du sous-sol est totale. Ces désordres peuvent s'expliquer par l'absence d'ouvrage (cuvelage, drainage périphérique), ou encore par des erreurs de conception et/ou de réalisation (mauvais choix de revêtements extérieurs, ventilation insuffisante).
Recharger ces nappes artificiellement avec des eaux de type eaux de surface, eaux pluviales ou eaux usées permet de stocker l'eau pour ensuite bénéficier d'une ressource immédiatement disponible lorsque les besoins s'accroissent.
Nous pouvons détecter ces veines d'eau au moyen d'une baguette de sourcier, d'un pendule, de baguettes en "L" ou d'une antenne Lecher. Nous pouvons également estimer la profondeur et l'intensité(*) de la veine.
Si vous avez l'intention de construire un puits de plus de 10 mètres de profondeur, vous devez également déposer une déclaration préalable auprès de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal). La déclaration doit être déposée au moins 1 mois avant le début des travaux.
Ces nappes peuvent être très profondes, parfois plus de 1 000 mètres.
Cette mesure s'effectue grâce à des dispositifs appelés piézomètres. Ce sont des forages réalisés depuis la surface, à l'intérieur desquels la profondeur de la nappe peut se mesurer (par exemple à l'aide d'un flotteur).