- la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794. Pour la première fois dans l'histoire, fut proclamée par la Convention nationale, l'abolition de l'esclavage, près de quatre ans après l'adoption par l'Assemblée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
En pleine guerre, le président Abraham Lincoln décide d'émanciper les esclaves. Le Nord finit par l'emporter, et le XIIIe amendement de la Constitution est voté en janvier 1865.
Et non, l'esclavage n'a pas disparu après avoir été aboli, contrairement à ce que l'on pourrait penser. Sa forme a évolué au fil du temps. Privation de liberté, travail forcé, jeunes femmes mariées de force, servitude pour dette, l'esclavagisme moderne n'est pas toujours facile à identifier mais il est omniprésent.
Napoléon Bonaparte a rétabli l'esclavage dans les colonies françaises avec la loi du 20 mai 1802. L'esclavage avait été aboli par la Convention, une des assemblées de la Révolution française, le 4 février 1794.
1803 : le 1er janvier, le Danemark interdit la traite négrière, conformément à la loi de 1792. 1804 : le 1er janvier, Haïti proclame son indépendance, de fait l'esclavage et la traite sont à nouveau abolis dans l'ancienne colonie française de Saint-Domingue.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Les premières attestations de l'esclavage remontent au Néolithique. Dans les archives historiques du Moyen-Orient, les mieux connues, l'Égypte antique et la Perse ont précédé l'esclavage arabo-musulman, à son tour imité par certains pays européens à partir des XVIe et XVII e siècle.
Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.
En effet, en France, l'esclavage a tout d'abord été aboli en 1794, puis rétabli en 1802 avant son abolition définitive, en 1848, à l'initiative de Victor Schœlcher.
Le 26 juillet 1833, à Londres, la Chambre des Communes vote une loi pour l'abolition progressive de l'esclavage dans toutes les colonies britanniques. Le processus d'émancipation est prévu pour se terminer le 1er août 1840. Il est prévu de confortables indemnités pour les planteurs, au total 20 millions de livres.
Dans la Rome antique, un affranchi (en latin libertus ou libertinus) est un esclave qui a été affranchi par son maître par une procédure appelée manu missio ou manumission.
L'Assemblée constituante, influencée par le lobby des colons maintient l'esclavage aux colonies en 1791. La Législative accorde des droits aux hommes de couleur libres, en 1792. La Convention s'occupe peu des colonies et des révoltes que soulèvent le maintien de la traite et de l'esclavage.
Europe du Nord. L'État danois (alors associé au Royaume de Norvège) fut le premier à abolir officiellement la traite, en 1792; la Suède (associée à son tour au Royaume de Norvège) s'en prévaudra lors de la signature d'un « traité pour la répression de la Traite des Noirs » avec l'Angleterre en 1824.
Spectacles, concerts, marche aux flambeaux, conférences... de nombreux temps forts rythme ce 174e anniversaire de l'abolition de l'esclavage à la Martinique.
MYTHE: L'esclavage moderne n'existe que dans le monde en développement. RÉALITÉ: L'esclavage moderne existe partout. Plus d'un million et demi de personnes travaillent dans des conditions assimilables à l'esclavage en Europe, en Amérique du Nord, au Japon et en Australie.
En 1802, a la suite de la paix d'Amiens, Bonaparte décide de maintenir l'esclavage dans les colonies rendues à la France et de rétablir l'esclavage dans les autres territoires (Guadeloupe, Guyane, Haïti), indépendants de fait, ce qui y provoque la révolte des Noirs et entraîne l'indépendance de Haïti.
La loi Taubira, votée à l'unanimité par le Parlement en 2001, qualifie la traite négrière transatlantique, la traite dans l'océan Indien et l'esclavage perpétrés à partir du xv e siècle contre les populations africaines de « crime contre l'humanité ».
A partir du XVIIe siècle, des millions d'hommes et de femmes, arrachés au continent africain, vont constituer la main-d'œuvre docile et bon marché des plantations en plein essor. Retour sur l'esclavagisme, un sujet toujours douloureux.
Concrètement, la propriété du maître sur la personne de son esclave est supprimée et le Code Noir, qui n'a plus de raison d'exister, disparaît. Dès lors, il devient indispensable d'organiser un autre régime de travail fondé sur l'achat et la vente de la force de travail du producteur immédiat.
Les causes de l'esclavage domestique
La pauvreté : dans de nombreux pays, les parents se trouvent parfois dans une situation économique précaire qui les oblige à envoyer leurs enfants travailler. Certains parents décident de vendre leur fille en tant qu'esclave domestique à une famille riche.
Ainsi l'esclavage a connu quelques beaux jours dans la France de la fin de l'Ancien Régime. À la fois rejeté par l'Église et dénoncé par la Monarchie, le statut servile s'est d'abord trouvé malmené en particulier quand la première expansion coloniale a fait craindre sa renaissance dans le pays.
Sous la Révolution française, les députés de la Convention abolissent l'esclavage une première fois pour calmer la révolte des esclaves dans les colonies des Antilles et empêcher l'Angleterre de s'en emparer.
Les work songs (chants de travail) apparaissent entre le XVIIème et le XIXème siècle. Ces chants étaient interprétés par les travailleurs pendant leur labeur, comme la culture du coton ou de la canne à sucre, et avaient pour but de se donner du courage.
S'il n'a pas une fonction directement économique, l'esclavage domestique permet aux propriétaires de dégager un temps libre (l'otium) indispensable aux activités sociales, politiques et artistiques. Il est très répandu à Rome et à Athènes, où même la plupart des citoyens pauvres possèdent souvent un esclave domestique.