Elle se définit, négativement, comme l'absence de contrainte; positivement comme l'état de celui qui fait ce qu'il veut.
2) Platon entend cependant dépasser la simple structuration sociale. La liberté n'est pas seulement un privilège, c'est aussi un idéal (aristocratique) qui a ses exigences : les έλεΰθεροι doivent se montrer ελεύθερον, voire ελευθέριοι7� et ainsi ne rien faire qui soit indigne d'un homme libre.
Pleinement de son siècle, l'auteur de "L'Esprit des lois" fut un réaliste qui sut donner de la matière à la philosophie politique et de l'esprit à la sociologie.
Souvent, on assimile la liberté à la possibilité de faire tout ce que l'on veut sans limite naturelle ou conventionnelle. Ainsi, être libre signifie ne pas être soumis à une volonté autre, ni à une contrainte extérieure. L'esclave n'est pas libre, car tout ce qu'il peut faire dépend de la volonté de son maître.
Pour Descartes, le libre arbitre correspond au pouvoir de la volonté. Ce pouvoir, qui est la capacité d'affirmer ou de nier quelque chose et de poursuivre ou de fuir quelque chose, est un pouvoir infini. En ce sens, il est possible en théorie de faire une chose contraire à ce que nous savons que nous devrions faire.
Pour l'homme, la liberté consiste à devenir la vraie cause de ses choix et donc de son action. Si nous reprenons les termes de Spinoza, la liberté revient à agir selon la seule nécessité de sa nature.
La liberté selon Calliclès
Selon lui, bonheur consisterait en une liberté sans limite, où tout est permis. Nous cherchons à obtenir ce que nous voulons sans considération pour les autres, ni culpabilité pour soi-même.
La Convention protège :
le droit au respect de la vie privée et familiale. la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion. le droit de vote et d'être candidat à des élections.
Définition de liberté nom féminin. Situation d'une personne qui n'est pas sous la dépendance de qqn (opposé à esclavage, servitude), ou qui n'est pas enfermée (opposé à captivité).
La liberté s'oppose en général au déterminisme, au fatalisme et à toute « pensée qui soutient la doctrine selon laquelle les êtres naturels sont soumis à une nécessité stricte qui les détermine entièrement et selon laquelle la volonté humaine n'est pas libre ».
En philosophie politique, Locke est considéré comme l'un des fondateurs du libéralisme. L'État n'est légitime que pour servir les intérêts civils des individus. La liberté étant offerte par Dieu aux hommes dès l'état de nature, ceux-ci doivent la conserver par contrat.
S'il faut définir la liberté, c'est donc une capacité à me choisir moi-même et de différer de celui que je suis. Si on veut changer notre condition, cela n'appartient qu'à nous. La liberté est « l'étoffe de mon être ». Elle implique nécessairement la responsabilité, le choix.
L'homme libre est un homme bien né, qui se doit pour cette raison d'être vertueux. Former des hommes libres est bien l'horizon de la politique. Mais Aristote n'invoque aucunement la contingence de l'action ou la capacité d'agir autrement pour fonder la liberté.
La liberté n'est pas quelque chose que l'on peut donner, la liberté est quelque chose que les gens prennent ; et ils sont aussi libres qu'ils désirent être libres. L'esclavage du bien mène à la liberté, quant à celui du mal à la servitude. Liberté, égalité, fraternité !
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
A) La liberté est une exigence de la morale
L'Homme reconnaît en lui la loi morale, le devoir de bien agir et pour la morale je me sens capable de résister à mes désirs. C''est possible et donc c'est contingeant. Don l'Homme peut aller contre le déterminisme, décider de lui même de son action grâce à sa raison.
a) Pouvoir que le citoyen a de faire ce qu'il veut, sous la protection des lois et dans les limites de celles-ci.
la libre circulation des biens, la libre circulation des capitaux, la libre circulation des services, la libre circulation des personnes.
La liberté d'opinion (ou liberté de conscience) assure à toute personne la liberté de penser comme elle l'entend. La liberté d'opinion fait partie des droits fondamentaux consacrés dès 1789 dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Les différentes formes de liberté :
Liberté civile : en respectant les lois. Liberté politique : pouvoir exercer une activité politique, adhérer à un parti, militer, élire des représentants... Liberté individuelle : droit de chacun d'agir librement sans encourir de mesures arbitraires.
– Liberté : être libre c'est faire ce que l'on veut. La liberté s'oppose à la contrainte. On n'est pas libre lorsque l'on est contraint, obligé ou déterminé à faire ce que l'on fait lorsque que l'on ne l'a pas choisi.
La liberté intérieure est celle qui traduit en actes les décisions de la volonté. Leibniz nous invite à opposer la liberté de la volonté à « l'imperfection ou à l'esclavage d'esprit » (ibid.). Cette dernière désigne une « contrainte, mais interne, comme celle qui vient des passions » (ibid.).
Cette thèse fondamentale a deux conséquences : l'homme doit donner libre cours à ses passions et la morale commune ne traduit que l'impuissance des hommes vulgaires à reconnaître à ce principe toute sa valeur.
« Cette chose est dite libre, déclare Spinoza, qui existe par la seule nécessité de sa nature et est déterminée par soi seule à agir. » Une telle définition rejette toute idée de choix, et fait dériver la notion de liberté de celle de suffisance : Dieu est libre en ce qu'il se suffit, n'agit qu'en vertu de sa propre ...
Du latin libertas (« état de l'homme libre »), dérivé de liber (« homme libre »).